Jour 2 premier équipage : arrivée Yogyakarta : Le guide est en retard de 20 minutes à l'aéroport. Il explique que son patron a essayé de nous joindre sur nos portables pour nous en informer. Il aurait laissé un message. Aucun message sur nos portables.

Nous proposons des départs vers 8h00 pour avoir du temps et bénéficier de la lumière de 07h30 à 10h pour les photos. Il nous est imposé des départs à 09h00 !


Jour 3  Candi Arjuna - Le guide nous accompagne pour traduire ce qui est écrit en Indonésien sur les panneaux d'information. Le texte est traduit en Anglais derrière le tableau. Vu le nombre d'erreurs qu'il fait dans l'explication, nous aurions pu nous passer de ces commentaires et nous contenter de la traduction anglaise.

Au lac coloré, il ne sait pas par où passer pour aller voir le lac miroir, Telaga Penglion. Nous devrons nous contenter de l'apercevoir de loin.

Borobudur, il tente de nous expliquer la vie de Bouddha. Il finit par s'embrouiller et mélange les légendes et l'histoire. Malheureusement pour lui nous connaissons assez bien le bouddhisme.

Pour le déjeuner, il n'y avait pas de restaurant ouvert à cause du ramadan ! Nous en avons vu plusieurs qui étaient ouverts, peut être n'étaient ils pas ceux que fréquente le guide !


Jour 4 la visite de l'usine de cigares Taru Martani étant prévue le samedi je demande s'il ne vaut pas mieux y aller le vendredi, pour éviter que ce soit fermé. Le guide m'affirme qu'il les appelés la veille, et qu'il n'y a pas de problème c'est ouvert. Lorsque nous arrivons sur place c'est fermé depuis 15 jours pour ramadan !

Idem pour les tombes royales d'Imogiri, fermées pour ramadan. Le guide va jusqu'à nous faire descendre de voiture et prendre un guide officiel local qui ne parle que l'indonésien pour nous expliquer que derrière cette porte il y a telle tombe, derrière ce mûr il y a telle sépulture....le type joue au guide alors que tout est fermé ! hallucinant !

Nous avons failli rater la visite (à une demi heure près) du Taman Sari, parce que le guide ne connait pas les horaires d'ouverture des sites en période de ramadan. A quoi sert-il alors ?

Nous demandons à plusieurs reprises de baisser la climatisation, même avec des polaires, nous avons froid, la différence de température entre l'intérieur du véhicule et l'extérieur devient insupportable. 35 ° en extérieur, 19/20° à l'intérieur mesuré avec un thermomètre numérique. Le chauffeur répond que la climatisation est au minimum. Nous savons que c'est faux, ayant une climatisation dans notre propre véhicule. Nous pensons que le froid l'empêche de s'endormir...


Jour 5 visite du palais du sultan. Il nous est imposé une guide officielle parlant français attachée au palais. Est ce une obligation touristique ou un choix de notre guide ? Durant toute la visite elle ne fait que lire ce qui est marqué sur les étiquettes. Le guide du Routard est largement suffisant.

A la sortie, il faut donner un pourboire. Me basant sur ce que je vois faire,  je donne 5000 roupies. Devant elle, le guide m'engueule et me dit que je me moque des gens, que si c'est pour donner ça, j'aurais mieux fait de ne rien donner.Il donne un complément à la personne.

J'attends que nous soyons seul pour lui faire remarquer qu'il m'insulte, que je n'apprécie pas. Je lui explique qu'il aurait pu me dire cela autrement et me donner les tarifs. En Indonésie, les gens distribuent des pourboires tout le temps à tout le monde. Quand on n'a pas l'habitude comment savoir quand il faut donner 2000, 5000, 10000 ? Je ne suis pas un ATM, et de plus un pourboire est une gratification.


De nouveau pas de déjeuner. Regime ramadan ou "punition" ?

Paradoxalement le soir, le guide se montre chaleureux et semble vouloir prendre soin de nous, lors de la soirée Ramayana.


Jour 6 Nous constatons que le guide et le chauffeur semblent perturbés par notre souhait de nous arrêter de temps en temps pour faire des photos de la vie quotidienne, dans les villages, dans les rizières, arrêts qui ne durent jamais plus de 10 minutes. Nous nous arrêtons  3 à 4 fois par jour en dehors des arrêts prévus. (les dates et les heures sont dans les métadonnées des photos au cas où il faudrait le prouver)

Le guide nous reproche d'avoir mal conçu notre itinéraire, les étapes étant, selon lui, trop longues, ce qui ne laisserait pas beaucoup de temps. L'étape la plus longue est de 137 km à parcourir dans une journée !

Si l'itinéraire est mal construit, il appartenait au TO de nous aider à le corriger lors du devis puisqu'il est censé mieux connaître son pays et les distances que nous.  Nous exigeons de faire un arrêt déjeuner.


Jour 7 Sarangan : ville morte pour cause de ramadan. Etant les seuls touristes sur le site, les vendeurs de ballades en bateaux, en poney etc... nous accostent. Nous déclinons leurs offres. C'est à ce moment que le chauffeur hilare, lance "photos photos,photos" avec des commentaires et des gestes qui semblent amuser les locaux. Nous sommes persuadés qu'il se moquait de nous.

Le guide nous explique que c'est l'itinéraire le plus long, que nous aurons peu l'occasion de nous arrêter parce que la circulation est perturbée à cause du ramadan. De ce fait les étapes de Malang, Songgoriti, Caruban prévues dans le devis, sont supprimées !


Jour 8 Nous proposons de ne pas faire le Bromo ni la caldeira pour gagner du temps.

Sur mon carnet de voyage, le guide voit des photos que j'ai faite l'an dernier. Il me demande où elles ont été prises. Ce sont des bateaux madurais dans la baie de Papuma. Il me dit que ce sont des bateaux Burgis et qu'il n'y a pas de bateaux Madurais à Papuan. Je découvrirai qu'il ne connaissait même pas Papuma, et à Papuma il apprendra que ces bateaux sont des bateaux Madurais. Il est Guide, parait il ?

En fin de journée, nous souhaitons nous arrêter pour voir des particuliers qui font sécher du tabac devant leur domicile. Je reste dans le véhicule et constate que le chauffeur râle, se mord le poignet et finit par exploser de rage en montrant la route. Il avait la possibilité de se garer sur un endroit sécurisé 10 mètres plus loin, ce qu'il a fini par faire, en pleine crise.

Nous avons tellement froid, que je finis par ouvrir ma fenêtre pour laisser entrer un peu d'air chaud, le chauffeur ferme ma fenêtre de son poste et en condamne l'ouverture.

Arrivé à l'hôtel j'exige que le guide appelle le TO. Je souhaite changer de chauffeur et n'accepte plus de continuer dans ces conditions.

Après avoir parlé avec le guide, le T.O accepte sous la menace de mettre fin au programme, bien que le guide aie tout nié. Je me suis fait traduire ce qu'a dit le guide au TO par un employé de l'hôtel qui était dans le bureau. Je reprends cela avec le guide qui reconnait que le chauffeur se moquait de nous, mais que ce n'était pas méchant. Il se moque de tout le monde, même des gens qui passent dans la rue.


Jour 9 Bali - second équipage : guide Eko, chauffeur  Debba. C'est le jour et la nuit. Debba est quelqu'un de très fin, qui sait ce qu'il y a à voir dans son pays (Bali) et qui sait où s'arrêter pour satisfaire les clients. Cela dure les 3 jours passés à Bali. Nous retrouvons chez ce chauffeur les qualités des chauffeurs/guides de Bali Authentique. En dehors de la randonnée de Blimbing, où Eko s'est montré efficace et agréable, c'est Debba qui prenait toutes les initiatives d'arrêts et de visites.


Jour 11 Sulawesi - troisième équipage: le guide Syarif  chauffeur Tetti

Il était prévu dans notre programme de visiter des villages Burgis, avec pisciculture et séchage de poissons. Le guide explique que ce n'est pas sur notre route !

à Sulawesi le devis comprends la demi pension. Arrêt déjeuner dans un petit warung. Le guide nous informe que ce sera mie goreng ou nasi goreng et de l'eau bouillie en guise de boisson. Ne me rappelant pas si la demi pension était le midi ou le soir, je propose de payer notre repas. Le guide accepte et empoche l'argent.

Une fois dans la voiture, je vérifie mon carnet de route, la demi pension concerne le repas de midi. J'interroge le guide sur le repas compris dans la demi pension. Il me répond "justement c'est pour ça que j'ai pris votre argent, c'est pour vous expliquer, je vais vous le rendre". Il aurait pu le dire au moment où j'ai voulu payer. Cela nous a laissé perplexes.

Jour 12  Nous proposons des départs vers 8h00 pour avoir du temps et bénéficier de la meilleure lumière de 07h30 à 10h pour les photos. Le guide rétorque que ce n'est pas le meilleur moment pour faire des photos, qu'il est Toraja et qu'il sait mieux que nous quand la lumière est bonne pour faire des photos ! Il nous est imposé des départs à 09h00 !

Notre projet prévoyait la visite de Palopo avec son port et le village de pêcheurs. Le guide nous explique que ce n'est pas sur notre route !

Arrivés à Sengkang, je souhaite aller dans une boutique ou au marché pour acheter un sarong. Le guide propose d'aller chez un grossiste qu'il connait. Il y a des centaines de sarong. Pendant que je fais mon choix, j'observe que le guide se cherche un sarong. Il s'en prend un beau, brodé. Bien que je ne l'ai pas vu aller vers la caisse, il me dit l'avoir payé. J'en ai pris un très simple, en coton imprimé industriellement que j'ai payé 3 fois le prix normal(150 000 roupies). J'en ai vu un identique sur le marché 50 000 rps. Je suis persuadé que le guide était de connivence avec le commerçant et que j'ai largement payé les deux sarongs.

Jour 13 tombes royales de Lemo : le guide plaisante avec la guichetière. Apparemment nous passons sans payer. Nous sommes rattrapés plus tard par un homme en colère qui nous fait revenir en arrière et oblige le guide à payer les droits d'entrées. Des mots secs s'échangent. Cela ne fait que renforcer notre malaise.

Lors de la cérémonie funéraire, le guide a passé la journée avec ses collègues à discuter. Nous devions deviner ou chercher à comprendre par d'autres moyens ce qui se passait. Comme il y avait beaucoup de touristes nous avons pu observer la différence d'accompagnement des guides. Certains étaient très proches de leur clients, cherchant à leur faire découvrir les détails de la cérémonie sans les envahir, pour aider à comprendre les rituels.

Ayant passé la journée sur le site de la cérémonie, il n'y a pas eu de repas.

De retour à l'hôtel, le guide demande notre clef à la réception. Il nous tend un ticket pour le repas du soir. Nous pensions que c'était en compensation du repas payé non pris le midi. Finalement c'était une erreur, il nous reprend le ticket. N'ayant plus confiance, nous appelons le T.O pour vérifier. Nous sommes surpris du ton agacé sur lequel Mr Rachmat nous répond. Nous décidons de ne plus communiquer avec ce T.O.

Jour 14 Bien qu'il nous aie imposé ses horaires, le guide a une panne d'oreiller, il est très en retard. Le chauffeur l'appelle. Il propose que nous allions sur le prochain site, il nous rejoindra plus tard en moto.

Notre programme prévoyait une visite au village de Londa et de sa falaise, une visite de Bori et de ses menhirs, de Pallawa et de ses maisons traditionnelles, de Singuntu. Tous proches de l'endroit où nous étions. Rien de tout cela n'a été fait. Sans explication.

Nous avons été baladés dans les environs de Deri, pour voir quelques menhirs, des maisons traditionnelles sur pilotis de bétons et aux toitures de tôles.

Jour 15 Arrêt d'une heure dans le village du guide, le guide rend à nouveau visite à sa famille (il s'était déjà arrêté à l'aller). Il y rencontre un ami qui descend sur Makassar. Du riz et un peu de viande nous sont proposés, immangeable tellement il y avait du piment.

Sur la route arrêt au warung de Gunung Nonna, où le guide avait manifestement rendez vous avec l'ami rencontré chez lui. Nous attendons 1h30 qu'ils aient fini leur repas et leurs retrouvailles. Le déjeuner nous sera imposé à 17 heures, dans un hôtel minable de Pare Pare

A Sulawesi nous avons faits plus d'arrêts pour permettre au guide de fumer ses cigarettes que d'arrêts photos à notre demande.

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