La parole juste



La parole juste relève davantage d'une conduite éthique que d'une méditation, bien qu'elle soit intimement liée à la concentration juste, à la compréhension juste, à la pensée juste et à la pleine conscience.


C'est éviter de se nuire et de nuire aux autres par des propos violents, déformés, inappropriés:

  1. - ne pas répandre d'informations dont l'authenticité n'a pas été établie

  2. - ne pas critiquer ni condamner quand on n'est pas en possession de tous les éléments

  3. - s'abstenir de tenir des propos qui entraînent des conflits, des ruptures,

  4. - ne pas mentir. Dire la vérité, même si parfois il est opportun de la dire de façon différente pour faciliter la compréhension, toujours en se conformant à la vérité. Ne pas utiliser de sophisme.

  5. - ne pas tenir de propos incongrus et incohérents, dire quelque chose à l'un et l'inverse à l'autre, ne pas avoir un double discours.

  6. - ne pas prononcer de paroles malveillantes, blessantes, humiliantes,

  7. - ne pas exagérer, embellir ou empirer : si quelqu'un est irrité on ne dit pas qu'il est furieux s'il n'est qu'irrité

  8. - s'abstenir de dire des banalités, de tenir des propos oiseux, futiles.


Pratiquer la parole juste ne se limite pas à respecter ces règles de bon sens. Il s'agit surtout de les comprendre et de les intérioriser.


  1. Puce Lorsqu'on fait courir une rumeur, ou lorsqu'on colporte une information non vérifiée ou qui ne nous appartient pas, lorsqu'on cherche à blesser avec des mots, lorsqu'on nuit à quelqu'un par la parole, une question se pose : à quoi ça sert ? Quelle en est l'utilité ?


A quoi sert de raconter à tout le monde que X a un amant ou une maîtresse ?

A quoi sert de répéter partout qu'un(e) tel(le) a dit ou fait ceci ou cela ?

A quoi ou a qui sert de faire courir des rumeurs ?

A quoi sert d'agresser tout le monde ou de vouloir régenter tout ce qui se dit dans un débat, une réunion, un forum ?

A quoi sert de dire que les nuages de Tchernobyl s'arrêtent la frontière, qu'il n'y a aucun danger à regarder des films de violence ou de fumer du hachich, que si les femmes se font violer c'est qu'elles l'ont probablement cherché ?

A quoi servent tous ces propos qui ne sont pas vérifiés, qui portent des jugements, qui transforment la réalité, qui induisent en erreur ?

Souvent notre souffrance est telle qu'elle s'exprime sans passer par le filtre de la conscience, cela peut nous amener à nuire "malgré nous".

Qui n'a pas connu ces moments où l'on n'a pas l'intention de blesser mais où on le fait quand même : "excuse moi je ne voulais pas dire cela, cela m'a échappé, c'était plus fort que moi..."

Non, ce n'est pas plus fort que vous. C'est trop facile de s'absoudre de cette façon. C'est une façon de ne pas assumer la responsabilité de ce que l'on fait ou dit.


La pratique de la pleine conscience aide à éviter ces écueils. Être présent à ce que l'on dit est cette capacité à prendre du recul par rapport aux mots que nous allons dire, écrire, à s'assurer que nous en garantissons le bien fondé. Devenir responsable de ce que l'on pense et de ce que l'on dit à l'instant présent. Les circonstances atténuantes autres que celle qui ne dépendent pas de nous sont un terrible objet de dé-responsabilisation.


C'est être capable de réfléchir plutôt que de ré-agir.


Pratiquer la pleine conscience permet d'être présent à ce qu'on dit mais aussi à ce que l'autre dit.


Cela devient l'écoute juste, que l'on peut assimiler à l'empathie ou l'écoute active chez les psychologues humanistes. Voir les travaux de Carl R. Rogers et Thomas Gordon.


Ecouter en pleine conscience suppose d'être entièrement présent à l'autre, sans juger, sans se laisser parasiter par ses propres émotions, ses évidences, sa propre souffrance, son propre pouvoir. C'est être présent à la parole de l'autre.


Si on n'est pas disposé à être attentif, à être entièrement présent à l'écoute de l'autre, la pratique de la parole juste nous invite à avoir l'honnêteté de surseoir et de reporter le moment d'écoute afin de garantir une écoute en pleine conscience.

Que vaut un entretien où l'un des protagoniste a déjà une idée préconçue de son déroulement, voire de son issue ? Combien de "petits chefs " sont dans cette disposition, combien d'entre nous passent plus de temps à construire mentalement une réponse plutôt que d'écouter attentivement ?


Parler avec bienveillance : qu'est ce que cela nous coûte ?


  1. PuceJ'observe et je ne pense pas être le seul, que nous perdons de plus en plus la capacité à dire les choses posément.

On s'énerve de plus en plus vite et facilement, les propos devenant acerbes et tranchants, de plus en plus de personnes ne supportant plus la contradiction, la différence de vue, de pensée.


Depuis quelques décennies, il semble que nous perdons graduellement la faculté de parler avec bonté.

Ce qui est étonnant à une époque où les échanges n'ont jamais bénéficié d'autant de moyens de communication sophistiqués: du coach en communication au système informatique, en passant par tous les supports numériques, nous n'avons jamais aussi mal communiqué. La généralisation des SMS (short message service) aggrave encore ce déficit de communication en limitant l'expression de nos émotions, sentiments, pensées, à quelques mots "fourre-tout", à quelques abréviations ou émoticônes.


La bienveillance, la gentillesse, semblent avoir disparu de nos capacités. L'agressivité, devenue contagieuse, se répand comme une épidémie.


  1. Combien de fois ai-je vu des personnes en souffrance s'effondrer ou exploser parce qu'elles ne trouvaient pas chez leur interlocuteur l'écoute bienveillante dont elles avaient besoin. Ce qui permet aux interlocuteurs et à certains observateurs de les déclarer fragiles, instables, émotives.


  1. Combien de fois ai-je vu des éducateurs, des parents, des thérapeutes, des employeurs, dire à quelqu'un "je t'écoute" et qui, dans les secondes qui suivent, noient la personne dans un discours paternaliste, moralisateur, critique, parfois technique, laissant libre cours à des évidences, fondées ou non, qui n'ont pas leur place dans une écoute juste.


  1. Combien de fois ai-je vu des personnes se faire agresser violemment sur des forums parce qu'elles osent dire qu'elles ne sont pas d'accord ou qu'elles n'apprécient pas quelque chose. Même en s'exprimant de façon respectueuse on se fait lapider par des "redresseurs" de pensée (unique). Comme s'il était interdit de ne pas être d'accord et de l'exprimer.


  1. Combien de fois peut-on observer la même chose dans des réunions professionnelles ou politiques qui se transforment en foire d'empoigne dès que l'on émet un avis qui ne va pas dans le sens de l'autorité, ou de la majorité.

Tout se passe comme si ne pas être d'accord représentait un danger. Ce qui ne laisse que le choix d'être d'accord, en privant la collectivité de la richesse des complémentarités.


  1. Combien de relations brisons nous, en perdant cette capacité de parler et d'écouter avec calme et empathie et de nous enrichir de la complémentarité ?


Ecouter sans juger, sans anticiper, sans avoir préparé ses réponses relève de la bienveillance et d'une paix intérieure. L'écoute profonde nourrit autant celui qui est écouté que celui qui écoute.


La parole juste l'est à la fois dans la forme et dans le contenu.


La Parole manipulée et les compliments aux "hormones":


Faire semblant de donner la parole ou soutirer une parole attendue est une forme de violence imposée aux autres, par exemple:

  1. ces consultations de personnel ou de citoyens, sur un thème, un projet, un changement à apporter, où l'on demande l'avis des gens, parfois sous forme de réunions de travail, de concertation, de brain storming, avec éventuellement un compte rendu (rapport) "officiel", alors que le projet est déjà clos, écrit, entériné, par les responsables. Pratique courante au niveau politique, au niveau managérial, au niveau familial...


  1. lors de conversations avec des ami(e)s des collègues, des inconnu(e)s, faire l'apologie de son(sa) partenaire ou des enfants, en vantant leurs qualités, et dans la réalité de la vie quotidienne, les brimer, les dévaloriser, les maltraiter


  1. extirper des compliments, sur un bijou, un petit plat, un vêtement, une silhouette, un cadeau en s'imposant jusqu'à ce que l'autre réagisse. S'il ne s'exprime pas:  " ça ne te plaît pas ?" - "tu t'en fous" - "je savais que tu n'aimerais pas "...


  1. demander un avis sur un achat, un itinéraire, un choix à faire, et une fois l'avis exprimé noyer l'autre d'arguments pour démontrer qu'il(elle) a tort et que notre avis est le meilleur. Pourquoi demander un avis alors ?


Les psychologues voient dans cette tendance à vouloir contrôler la parole de l'autre, à vouloir avoir toujours raison, une souffrance liée à la peur, peur de l'anéantissement, peur de n'être rien, peur de la mort.


Pratiquer la parole juste vise à dire ce que l'on a à dire de façon bienveillante et constructive pour chacun, même s'il s'agit d'une mise au point.


Si l'on a rien à dire, c'est l'occasion de garder le "noble silence".


Parler sur la réalité n'est pas la réalité.


En 1957, Frances M.Culbertson, psychologue, dans le cadre d'une expérience sur la dissonance cognitive, propose à des "blancs" qui ont des préjugés sur les "noirs" de faire un jeu de rôles. Ils ont le choix entre jouer le rôle d'un "noir" qui déménage dans un quartier "blanc", ou de regarder les autres jouer le rôle.


Cette expérience a démontré que ceux qui ont joué le rôle du "noir" qui déménage ont davantage modifié leurs préjugés que ceux qui étaient restés spectateurs. Une analyse détaillée montre que plus les personnes se sont impliquées dans le rôle et plus le changement de leur attitude (préjugés) est important. La conclusion tend à démontrer que le fait de se mettre à la place de quelqu'un que l'on a tendance à déconsidérer crée plus de dissonance que celui de faire de simple déclaration sur les "noirs". Plus la dissonance est grande et plus le changement est important.


Par exemple :

  1. Lorsqu'on est assis à la terrasse d'un café ou sur un plateau de télévision et que l'on parle de la guerre en Afghanistan, ou du sort des femmes ou des "séniors" on ne parle pas de la réalité.

La réalité est qu'on est assis à la terrasse d'un café ou dans un studio et qu'on n'est pas en train de vivre la réalité de la guerre en Afghanistan, de certaines femmes ou des "séniors". On n'est pas non plus sur le front à défendre ce dont on parle. Ce n'est pas la parole juste, ce qui n'empêche pas de parler, mais au moins on sait de on parle.

  1. Parler de la pauvreté, du chômage, lorsqu'on vit dans une villa ou un appartement bourgeois avec des revenus et un patrimoine confortables, même si on appartient à une mouvance "socialisante", n'est pas la réalité. Les personnes les mieux placées pour en parler sont les pauvres et les chômeurs et éventuellement ceux qui vivent ou travaillent auprès d'eux.

Il semble plus important de les soutenir et de leur donner les moyens d'en parler eux mêmes. Cela n'empêche pas d'évoquer la pauvreté, mais au moins on sait d' on parle.

Les Indiens d'Amazonie l'ont bien compris, ils sont les mieux placés pour défendre leur cause au niveau politique.

D'où l'intérêt de développer le droit à l'éducation, de défendre le droit d'accès aux connaissances et à la pleine conscience, le droit à la liberté de penser, de s'exprimer, d'agir, pour tout un chacun.

Un député ou un sénateur ayant vécu un licenciement et un chômage de longue durée semble mieux placé pour parler du chômage que ceux qui parlent sur le chômage. Mais y-a-t-il des hommes politiques qui ont connu ces difficultés ?

  1. Critiquer ou invalider un scientifique, un chercheur, un activiste qui argumente ses postulats à partir d'observations et de travaux concrets, sans avoir construit soi-même une argumentation ou contre-argumentation opposable n'est pas la réalité (parole juste), même si l'on peut reprocher aux techniques d'investigation de ne pas toujours être parfaites.

Stephan Hessel (pour son incitation à s'indigner et sa prise de position sur la politique discriminatoire d'Israel ), Jean Ziegler (pour ses rapports sur le droit à l'alimentation), Ewa Kopacz (pour avoir dénoncé les conflits d'intérêt qui sous-tendaient la "pandémie" H1N1), José Beauvais (pour ses fauchages anti-OGM), Masaru Emoto (pour ses recherche sur la mémoire de l'eau, Jacques Benveniste (pour ses recherches en immunologie) , Gilles Eric Séralini (pour ses études sur les OGM et les effets des pesticides sur la santé), mais aussi  ceux qui pratiquent ou utilisent l'homéopathie, l'acupuncture, et des milliers d'autres qui optent pour des approches alternatives sont souvent lapidés pour leurs prises de positions, leurs recherches, par des "critiques"(zététique) se prétendant experts, qui ont rarement quitté leur bureau, ne sont jamais allé sur le terrain, n'ont jamais dépassé leurs propres expériences ou ne pratiquent pas l'épidémiologie.

Les uns parlent de la réalité de leurs recherches, les autres se contentent de dire ce qu'ils pensent sur ces recherches.


  1. Ce sont toutes les fois où nous parlons de personnes, de situations, sans en maîtriser la réalité ou sans l'avoir vécue. Nous parlons d'un autre point de vue que celui de la réalité. Dans certaines situations, cela peut induire en erreur, créer de la souffrance, entraîner de la violence.





Concrètement :  (par exemple...)



  1. Puce Pour vérifier si les informations ne sont pas des rumeurs, et éviter d'en colporter : http://www.hoaxbuster.com/


  1. Puce Lors d'une discussion, ou lors d'un conflit léger, apprendre à dire ce qu'on ressent, sans faire de reproche, sans porter de jugement.

Apprendre à dire ce que l’on a à dire sans se justifier, sans être sur la défensive, sans agresser, mais aussi  sans culpabiliser. Si on doit émettre une critique, ou un désaccord  être attentif à rester constructif et à ne pas chercher à blesser. On est ni dans la recherche de pouvoir, ni dans la soumission.

Être observateur de ce qui se passe en soi, se décaler de sa réaction, sans chercher à blesser, à donner tort ou à avoir raison. Ne pas répondre trop vite, s'assurer que l'on s'observe.

S'observer en train de dire crée déjà la différence et aide à mettre de la distance.

Apprendre à dire Non et à dire Stop quand c'est important pour nous. Apprendre à quitter une relation, un lieu, une ambiance qui ne nous convient pas, sans avoir besoin de se justifier ni de faire des reproches.

  1. Puce S'inspirer du "message je" de Th. Gordon : au lieu de dire "tu m'énerves lorsque tu fais ceci ou cela", dire plutôt " "je suis énervé lorsque tu fais cela, j'aimerais que tu...."

Parler de soi et non de l'autre, dire ce qu'on ressent et ce qu'on attend, tout en laissant l'autre libre d'accéder ou non à notre attente. L'autre n'a pas le pouvoir de vous énerver, vous vous énervez parce que vous n'acceptez pas ce qu'il fait ou ce qu'il dit. Ce qui n'enlève rien au fait que ce qui est dit ou fait peut être inacceptable.

En pratiquant régulièrement, on s'adapte aux situations de plus en plus complexes, on découvre à quel point c'est écologique sur le plan énergétique et relationnel.


  1. Puce La prochaine fois que l'on est en situation d'écouter quelqu'un qui a quelque chose à nous dire, s'observer en train d'écouter, se centrer sur ce que dit la personne, sans prêter attention à ce que cela provoque en soi, en évitant de se laisser entraîner dans l'envie de réagir, de se justifier.

Ecouter, reformuler éventuellement, de la façon la plus neutre possible, afin de valider ce que la personne a dit. Elle saura de cette façon que l'on a bien compris ce qu'elle disait.

S'inspirer de l'écoute active de Th Gordon. Découvrir à quel point cela peut être enrichissant de savoir écouter.


  1. Puce Lors d'une réunion de travail, d'un dîner en famille, si le sujet de discussion ne nous intéresse pas ou si on n'a pas d'avis particulier sur la question, apprendre à garder le silence, à observer, à s'enrichir de ce qui se dit.  Si on n'a rien à dire, se contenter de ne rien dire.

Être simplement attentif à ce qui se passe. Si certains propos nous font "bouillir" intérieurement, s'observer en train de "bouillir". Nous ne sommes pas la réaction, nous sommes l'observateur de la réaction et de la situation. Si la situation devient insupportable, avoir le courage de s'en aller, sans avoir à se justifier, prendre soin de soi. Les autres ont aussi la responsabilité de prendre soin d'eux.


  1. Puce Laisser aux autres la liberté de dire ce qu'ils ressentent, sans leur imposer de dire ce que nous aimerions qu'ils disent. Leur reconnaître le droit de ne pas avoir de réaction (en n'imaginant pas systématiquement que s'ils ne disent rien c'est parce qu'ils s'en foutent).


  1. Puce Refuser respectueusement de participer à des consultations " bidons" ou de répondre à des demandes "aux hormones": "toi qui sait tellement de choses.. toi qui est bien placé....vous qui savez si bien faire.....vous qui êtes formidables....vous qui êtes si généreux.... vous qui êtes une équipe si compétente... etc  " Ma voisine excelle dans ce genre de flagornerie, chaque fois qu'elle veut me demander un service: "moi qui suis si nulle et vous qui êtes si doué, pourriez vous..." Combien de fois  ai-je eu envie de lui dire qu'elle n'avait pas besoin de faire ce cinema pour demander de l'aide !

C'est un service que l'on se rend et qu'on rend aux autres, parce qu'en général derrière il y a de la manipulation.


  1. Puce Refuser fermement ou ne pas tenir compte de toutes critiques qui ne sont pas étayées ou qui ne visent pas à faire évoluer la situation dans le respect des personnes.


  1. Puce En présence d'une personne qui utilise des sophismes (raisonnement qui n'est logique qu'en apparence, tendance à faire passer des clichés pour des évidences indiscutables) se demander : où veut il en venir ?


  1. Puce S'abstenir d'utiliser des sophismes soi même. Je pense ici à de nombreux parents et éducateurs, qui voulant avoir raison ou être convaincants présentent leurs arguments ou leurs avis comme irréfutables ou "forcément" logiques face à ceux de l'enfant. Être adulte n'est pas une garantie du "bien pensé" ou du "forcément raison".

Apprendre à laisser l'autre construire sa part de vérité, et l'accompagner dans la construction de sa propre réflexion sans lui imposer notre bon sens .

Arrêter de marcher dans la tête des autres.


  1. Puce un livre :    Stefan Einhorn- L'art d'être Bon- Belfond- Paris 2005

                      Thomas Gordon - Enseignants efficaces -Editions de l'homme- Parents efficaces

                      Thomas d'Ansembourg - Cessez d'être gentil, soyez vrai ! Editions de L'Homme - Quebec - 2001

 

Introduction
Histoire
Enseignement
4 nobles vérités
Noble sentier octuple
Vue Juste
Pensée juste
Attention juste
Parole juste
Action juste
Effort juste
Concentration juste
Moyens d'existence justes
Idées reçues et paradoxesBouddhisme_laic_introduction.htmlBouddhisme_Histoire.htmlBouddhisme_Enseignement.htmlBouddhisme_Quatre_Nobles_verites.htmlBouddhisme_Noble_Sentier_Octuple.htmlBouddhisme_vue_juste.htmlBouddhisme_pensee_juste.htmlBouddhisme_attention_juste.htmlBouddhisme_action_juste.htmlBouddhisme_effort_juste.htmlBouddhisme_concentration_juste.htmlBouddhisme_moyens_existence_justes.htmlBouddhisme_moyens_existence_justes.htmlBouddhisme_et_paradoxes.htmlBouddhisme_et_paradoxes.htmlshapeimage_1_link_0shapeimage_1_link_1shapeimage_1_link_2shapeimage_1_link_3shapeimage_1_link_4shapeimage_1_link_5shapeimage_1_link_6shapeimage_1_link_7shapeimage_1_link_8shapeimage_1_link_9shapeimage_1_link_10shapeimage_1_link_11shapeimage_1_link_12shapeimage_1_link_13shapeimage_1_link_14