Psychologie des cons et des connards
Il ne s'agit pas de dire des vérités, mais d'arrêter de se mentir...
Bien que cela ne semble pas être un sujet d'étude prisé des spécialistes en psychologie-sociale, encore moins des médias, il y a deux catégories d'individus en très forte expansion depuis plus d'une décennie.
La connerie n’a jamais été aussi présente qu’aujourd’hui. Si elle s’étale sans complexes sur les réseaux sociaux et dans les médias, elle est de plus en plus présente dans la vie quotidienne.
L'origine de cette expansion semble s'enraciner dans différents contextes: Une éducation qui tend à sur-valoriser et déresponsabiliser les enfants (entamée aux USA dans les années 80/90 et poursuivie en France), des tendances culturelles et familiales à mettre les garçons sur un piédestal, un multi-culturalisme à connotation identitaire (perte de repères, perte de racines, pertes de valeurs, mélange de genres...), un système éducatif basé l'hystérie de la performance, la réussite et la loi du plus fort, une tendance à privilégier l'apparence au détriment de l'être, créés et entretenus par les médias et les réseaux sociaux, aboutissent à une importante épidémie de narcissisme.
Une équipe américaine5 a réalisé une étude sur les personnalités narcissiques basée sur 1500 étudiants, entre 1987 et 2006. Cette étude montre que "En vingt ans, les scores ont monté en flèche puisque 65 % des étudiants actuels affichent un degré de narcissisme plus élevé que leurs pairs de la génération précédente. Ce n'est sans doute pas un hasard si, sur la même période, le niveau moyen d'estime de soi s'est élevé dans une proportion encore plus grande au sein de cette population".
De conclure : "Il est important de comprendre les causes de l'épidémie de narcissisme, car ses conséquences à long terme sur la société sont destructrices. La focalisation de la culture américaine sur l'admiration de soi a entraîné un décollement de la réalité vers le royaume du rêve grandiose. Nous avons des milliardaires bidon (avec des emprunts supérieurs à la valeur de leurs biens et des montagnes de dettes), des beautés bidon (grâce à la chirurgie plastique et aux laboratoires de cosmétiques), des athlètes bidon (grâce aux produits anabolisants), des célébrités bidon (via la télé-réalité et YouTube), de faux étudiants géniaux (grâce à des notes surévaluées), une économie nationale bidon (avec 11 milliards de dollars de dettes), des enfants qui se croient tous extraordinaires (grâce à une éducation familiale et scolaire qui les sur-valorise) et des amis qui n'en sont pas (grâce à l'explosion des réseaux sociaux). Tout ce fantasme peut paraître très séduisant, mais malheureusement la réalité reprend toujours le dessus".
Les cons et les connards ont en commun de ne pas aimer avoir tort, ne pas aimer perdre la face, ne pas aimer être contredits. Ce qui les différencie est la possibilité de recul et de compréhension pour les premiers, la violence extrême pour les seconds.
Il s'agit de traits de personnalité dans un cas et de personnalité globale dans l'autre qui hantent le quotidien de tous, tout le temps, en augmentation exponentielle depuis l'avènement des réseaux sociaux, plus encore en "périodes spéciales" comme celle du COVID_19, avec des effets secondaires importants dont ni les politiques ni les chaines de télévision ne parlent et ne mesurent les conséquences.
A l'attention des "anti-tout-ce-qu'on-veut" les cons/connes et les connards/connasses n'ont pas de couleur, ni de statut social, ni de nationalité particuliers. Il y en a dans toutes les classes de la population, dans toutes les catégories ethniques, dans tous les pays.
Lorsqu'il ne s'agit que d'un trait de personnalité, nous trouvons :
Le con, la conne (Redneck)
Il nous arrive à tous, à toutes, d'être con-conne et de commettre des erreurs par manque de recul.
Nous faisons des conneries par omission, par manque d'attention, par distraction, mais aussi par orgueil, narcissisme, incivilité.
Parfois nous sommes bloqués dans des croyances, des routines non actualisées, ce qui affecte notre capacité de réflexion et produit un aveuglement qui nous met en situation de dire ou commettre des conneries. Si elles n'ont pas toujours des conséquences désastreuses elles peuvent parfois avoir des effets préjudiciables pour les autres et pour nous-mêmes, voire entrainer des effets catastrophiques.
Sauf cas exceptionnel le con/la conne ne cherche pas à nuire. Il/elle pêche par orgueil, par suffisance, par aveuglement. Il s'agit souvent de surestime de soi, d'opportunisme, d'abus de position sociale, pour en tirer un avantage parfois au détriment des autres. Par exemple le sous-fifre qui passe son temps à faire "de la lèche" à son patron pour gravir les échelons, ou le dragueur/la dragueuse qui s'estime "irrésistible" et s'imagine que toutes les femmes ou les hommes sont à ses pieds.
Être con/conne relève généralement d'un manque de discernement assorti d'un sentiment égocentrique, d'un sentiment de supériorité, qui rendent arrogant.
C'est souvent celui qui sait tout mieux que les autres et qui donne des avis et des conseils dans des domaines qu'il ne maîtrise pas toujours, quitte à mentir, parfois beaucoup. Le hâbleur, le bonimenteur, le baratineur, le manipulateur est généralement un con - ultracrépidarianisme. On peut évoquer ici l'effet Dunning Kruger qui consiste à surestimer ses compétences dans un domaine où on est peu ou pas qualifié.
Exemple: Les chaines de télévision produisent en permanence des débats "d'experts" sur les sujets d'actualités. Sous couverts de titres universitaires et parfois sans titre, des "savants" expliquent/analysent des situations à force d'assertions, de prévisions, d'arguments rarement vérifiés, ce qui ne les empêchent pas de donner parfois des avis inverses voire contradictoires quelques jours plus tard, ou de nier l'avoir dit lorsqu'on les confronte à la réalité. Les cons fonctionne à l'économie d'énergie, en évitant de trop réfléchir, de douter, d'argumenter. Sur CNews, par exemple, à la différence de Face à l'info de Christine Kelly où les chroniqueurs ont préparé un dossier en fonction des thèmes abordés, l'heure des Pros de Pascal Praud relève davantage d'une discussion de salon ou de comptoir que d'un débat d'experts.
"Le véritable expert a conscience d'être un expert et connaissant bien son sujet il sera aussi au fait de ce qu'il ignore et de ce qu'il lui reste encore à apprendre d'eux. Il connaît ses limites. Les recherches montrent que les personnes véritablement compétentes sous-estime légèrement leurs compétences". Sébastien Diaz1
• Dans la pandémie COVID_19 il y a des experts (généralement des soignants de terrains) qui répondent prudemment aux questions des journalistes et des auditeurs avec l'humilité de dire qu'ils découvrent le virus au fur et à mesure et qu'ils s'adaptent, ne pouvant pas trop anticiper.
D'autres "experts" de plateaux débitent des assertions donnant l'impression qu'ils savent, qu'ils maîtrisent le sujet pour parfois dire l'inverse le lendemain, proférant des informations, des pronostics qui sont contredits les jours suivant par la réalité.
• On se souvient de la ministre de la santé Buzin qui disait en Janvier 2020 que "le risque d'épidémie était quasiment nul", on se souvient des bourdes à répétition de Sibeth Ndiaye, de "médecins" et autres cons qui parlaient de gros rhume, de mauvaise grippe (M.Cymes), de l'inutilité de porter des masques en dehors du personnel soignant, de l'inutilité de confiner, alors que d'autres nations imposaient déjà un confinement et prenaient des mesures de protection. On a même entendu des cons dire qu'on ne mourrait pas de ce virus alors que les Chinois annonçaient déjà plusieurs milliers de morts depuis plus d'eux mois !
• On a entendu dire qu'après contamination ou après vaccin on devrait être immunisé, pour découvrir qu'on n'en sait rien, des personnes contaminées sont toujours positives, des vaccinés contaminent des personnes saines. On a entendu dire que le virus ne mutait pas, alors qu'on observe qu'il mute, après le chinois, il y aurait un COVID-19 britanique, brésilien, sud-africain ! On a entendu dire qu'il n'affectait que le système respiratoire, alors qu'il affecte aussi le système neurologique, cardio-vasculaire, digestif, voire pire !
• On a entendu dire que des millions de masques étaient commandés alors qu'un mois et demi après le début de ces promesses les soignants se plaignent toujours de ne pas être équipés. Il semble qu'ils finissent par arriver...pour finalement s 'entendre dire par un président immature qu'il n'y a pas eu pénurie de masques....
• Les médecins qui conseillent le gouvernement: le Conseil scientifique et Care sont impliqués dans des conflits d'intérêts juteux avec des laboratoires dont certains sont directement concernés par cette pandémie (recherche, tests, vaccins). https://www.valeursactuelles.com/societe/coronavirus-des-liens-troubles-entre-labos-et-conseils-scientifiques-117837
Le con/la conne ne se rend pas compte qu'il/elle est con. Ce sont généralement les autres qui le/la définissent comme tel(le). Le con c'est toujours l'autre. Nous sommes des jeunes cons, puis des vieux cons etc...
Les enfants sont rarement cons. Cela semble débuter à l'adolescence, par contre il y a des connards très jeunes, élevés généralement par des adultes du même type.
Créez un attroupement dans un espace public et des cons vous marcheront dessus pour être devant et voir ce qui se passe, de peur de rater quelque chose.
• Par exemple : lors de la pandémie COVID_19 :"Si des gens achètent du papier toilette en masse c'est qu'il doit y avoir une raison ou une information que je n'ai pas eue, alors je dois faire la même chose".
Ce comportement de con/conne entraine une pénurie de papier toilette dans les magasins qui ne fera que renforcer un comportement con (comme se battre ou faire des stocks chez soi) avec l'appui des médias aussi cons qui diffusent des images de rayons vides, sachant l'effet que cela va produire.
Lorsqu'un média fait apparaitre qu'il n'y a plus de carburant dans plusieurs stations services, tous les cons dont nous faisons partie se précipitent pour faire le plein par peur de manquer, entrainant une pénurie qui ne fait que renforcer la pénurie et la connerie des médias.
À l'occasion d'un choc, d'un accident, d'une rencontre, d'un grand amour, d'une remise en cause le con/la conne peut réaliser à quel point il/elle déconne. Il arrive, plus souvent qu'on le dit, que des cons/connes prennent conscience de leur connerie : on se sent con/conne. L'introspection, la prise de conscience, un choc affectif sont de bons vaccins.
Il s'agit rarement d'un trait de personnalité permanent. On peut être très intelligent et con. On peut être con/conne dans certains domaines et ne pas l'être dans d'autres: par exemple on peut être un petit chef super-con au travail, et un père /mère exemplaire à la maison et inversement. On peut être un super-con dans une compétition sportive et quelqu'un de tout à fait charmant en société, et inversement.
Lorsqu'il s'aperçoit de son erreur le con/la conne peut essayer de se corriger et veiller à ne pas recommencer. S'il (elle) persiste dans l'aveuglement, le con/la conne peut se transformer en connard/connasse. Il(elle) se conforte dans l'arrogance. Il(elle) refuse de reconnaitre qu'il(elle) se trompe.
A partir du moment où le con/la conne pense qu'il(elle) est seul(e) à avoir raison, et qu'il(elle) devient hostile avec ceux(celles) qui ne sont pas d'accord avec lui(elle), il(elle) fait un grand pas vers l'étape supérieure de la connerie.
Lorsque la connerie envahit la totalité de la personnalité :
Le connard / la connasse (Asshole) aujourd'hui au moins 20% à 30% de la population, beaucoup plus dangereux(se) que le con/conne, parce que comme pour un virus ils fait beaucoup des dégâts et il n'y a pas de vaccin efficace.
S'il nous arrive d'être con par moment et dans certains domaines depuis des siècles, le connard est un trait de personnalité plus récent et en pleine expansion, affectant plusieurs domaines de la vie. Il/elle est aussi inquiétant(e) qu'un virus !
"Il s'agit d'un homme ou moins souvent d'une femme, qui s'accorde des avantages particuliers dans la vie sociale en se sentant immunisé contre les reproches. L'exemple typique est le connard qui ignore la fille d'attente à la poste, s'octroyant un privilège normalement concédé aux cas d'urgence ou aux femmes enceintes". Aaron James1
Le connard/la connasse souffre d'un déficit profond de culture, d'empathie et d'éducation et d'une profonde propension au narcissisme à tendance perverse. L'intelligence émotionnelle est pratiquement inexistante dans ce type de personnalité. Le connard narcissique ne supporte pas d'avoir tort, d'être traité comme tout le monde, d'être mis en porte à faux, d'être contredit et encore moins ridiculisé. Il peut devenir extrêmement agressif voire violent lorsqu'il est remis en cause ou rabaissé.
Contrairement au con, le connard se vit davantage comme différent que comme supérieur. Il habite un monde à part, avec des règles à part, les siennes.
La particularité du connard est de se croire, non pas au dessus des autres comme le con, mais en dehors des règles, des lois, des codes sociaux, quitte à inventer et imposer ses propres règles, souvent de façon violente.
Il y a des connards célèbres comme Staline, Hitler, Mao Tse Dung, Trump, Kim Jung, Ben Laden, Abou Bakar el Baghdadi etc...(la liste est longue) et les centaines de milliers, parfois millions d'autres qui les suivent aveuglément.
Le connard/connasse ne se sent pas concerné par les civilités, les valeurs, les règles qui fondent une société, une culture, et permettent une vie sociale.
Ce sont tous ceux qui s'affranchissent des règles de savoir vivre, qui s'affranchissent des règles de vie sociale, qui s'affranchissent des lois parce qu'ils (elles) ne s'estiment pas concernés. Ils(elles) sont en permanence dans la transgression parce qu'ils(elles)se croient différent(e)s des autres, voire supérieurs.
Cette pandémie COVID 19 a été révélatrice du nombre de connards/connasses qui nous entourent : tous ceux et celles qui ne respectent pas les gestes barrière pour leur confort ou plaisir personnel. Ce sont ceux qui se regroupent sur les quais sans protection, ceux qui fréquentent les restaurants clandestins, qui refusent de porter un masque en public, contribuant à la circulation et l'expansion du virus, mettant la vie, la santé, l'économie des autres en danger. C'est en partie à cause d'eux que l'on est amené à durcir les contraintes de confinement.
Si le gouvernement leur reconnait le droit de transgresser les règles, j'attends qu'on leur impose d'assumer la responsabilité de leurs actes.
J'aimerais qu'on leur applique: Si tu ne portes pas de masque, si tu ne respectes pas les distances, si tu fais la fête dans des rassemblements illégaux, si tu ne risques rien toi-même mais que tu contamines des membres de ta famille, il n'y a pas de raison pour que les membres de ta famille contaminés prennent la place d'autres malades aux urgences et en réanimation et contribuent à saturer les services de soin. Si tu joues avec le feu et si tu te brûles c'e n'est pas aux autres d'assumer !
Pendant le confinement et après, ce sont 2421 connards/connasses qui ont été épinglés du 11 au 27 mai 2020 pour grand excès de vitesse, et d'autres qui sont à l'origine d'une augmentation des accidents mortels de 15%. La sécurité routière affirme que"cela confirme une forme de relâchement ou de désinhibition des comportements au volant de la part d'une minorité de conducteurs" et dénonce un "accroissement des comportements à risque".
Le problème avec les connards/connasses est que ce sont les autres qui font les frais de leurs comportements à risque.
Le connard/la connasse a une telle perception de lui-même qu'il ne fais pas attention aux autres pour lesquels il n'a que mépris. On trouve chez les connards une tendance à considérer l'autre comme quantité négligeable à l'instar des génocideurs, des dictateurs, des terroristes. L'autre n'étant là que pour assouvir sa soif de plaisir pervers et de pouvoir ou renforcer son sentiment de supériorité. Il/elle se sent tellement différent(e) des autres. Il/elle est foncièrement méchant(e) et égocentrique.
"Le connard souffre de trouble de personnalité narcissique caractérisé par la grandiosité, la malveillance. Personnalité antisociale, impulsive, irresponsable il est persuadé(e) qu'il a tous les droits. Il est manipulateur, exploiteur, trompeur, tyrannique, agressif, dépourvu d'empathie". Jean Cottraux1
Le connard a un comportement malsain, déplacé, dangereux, toujours inadéquat. Il/elle souffre d'une immaturité et d'un manque total de conscience morale et de scrupule. Il/ elle vit comme bon lui semble, comme si il/ elle était seul au monde et que le monde lui appartenait. Il est dans la toute puissance de l'adolescence narcissique.
• Arrêté pour excès de vitesse, le con essaie de minimiser, fanfaronne, mais sait au fond de lui qu'il a déconné et finit par accepter le PV, même si cela "le gonfle". Il/elle sait au fond de lui/elle qu'il/elle a été con.
Le connard/la connasse demande des preuves de son infraction, remet en cause le matériel ou la technique, cherche à convaincre les policiers qu'ils font une erreur. Il sait mieux qu'eux ! Il prétend être moins dangereux que les autres parce qu'il sait mieux que quiconque conduire un véhicule, même sous l'emprise d'alcool ou de stupéfiants, qu'il nie toujours avoir consommés. Il va parfois jusqu'à menacer, agresser les gendarmes, persuadé qu'il est dans son bon droit.
J'en ai entendu lors d'un reportage "Enquête d'action" alors qu'il venait de créer un carambolage sur l'autoroute dire au gendarme "qu'il ne voyait pas où était le problème" (la faute), "j'ai pris des risques, parce que j'aime ça et j'assume". Lorsque le journaliste lui dit qu'il aurait pu se tuer il répond "il faut bien mourir un jour", et lorsque le journaliste lui fait remarquer qu'il aurait pu tuer des gens, il répond sans aucun signe d'émotion que "ce n'est pas son problème, chacun a sa part de chance, je ne regrette jamais rien".
"Le connard peut avoir conscience de ce qu'il est et en tirer de la fierté"1.
Pour survivre, le connard pratique la mauvaise foi, l'irresponsabilité (ce n'est jamais de sa faute et toujours de celle des autres, il se présente toujours en victime lorsqu'il est coincé). Au point de susciter dans certains domaines la création d'associations de défense des connards.
Les minorités identitaires qui fleurissent ces derniers temps en témoignent.
Des jeunes de 18/35 ans nous reprochent les colonies, l'esclavage, brandissant une haine anti blancs qu'ils disent vouloir supprimer, éliminer...Ils(elles) utilisent les amalgames, les généralisations pour donner de l'importance à des propos non maîtrisés, ne se rendant pas compte qu'en même temps ils(elles) se ridiculisent, par l'étroitesse et la pauvreté de leurs arguments. Ils(elles) emploient des termes excessifs comme gazer les blancs, vasectomiser les adolescents, éliminer les sous chiens, niquer les Français ou détournés de leur origines comme fascistes, nazis, colonialistes etc...pensant créer une terreur, alors que cela n'entraine que mépris et rejet. Ce qui alimente leur fond de commerce: "vous voyez bien qu'ils sont racistes" !
Le connard est généralement violent physiquement ou moralement dans ses rapports aux autres afin de dominer l'entourage par la peur qu'il/elle inspire. Violence qu'il utilise soit pour masquer une fragilité de l'estime de soi (mésestime de soi ou sur-estime de soi), soit pour dominer, voire obtenir de l'admiration des autres connards /connasses.
Les viols, les agressions en bande ou en solitaire sont "l'oeuvre" de super connards dont le mépris pour les autres se manifestent par leur éjaculation avilissante. Ils spolient le monde de leur excrétions.
Ils ont tendance à se filmer et à diffuser leurs films sur les réseaux sociaux pour épater les copains, impressionner des bandes rivales, montrer leur in-différence et leur in-touchabilité au monde.
A l'instar des terroristes, ils se nourrissent (jouissent) de la terreur/horreur qu'ils engendrent. Beaucoup sont de grands pervers narcissiques.
Les génocides sont toujours l'oeuvre de connards/connasses.
"L'espèce de violence qui est la sienne lorsqu'il proclame explicitement ou implicitement son immense sentiment de supériorité à la face du monde créé chez ses interlocuteurs soit une rage véhémente et incontrôlée soit une hébétude paralysée". Emmanuelle Piquet1
Il peut aussi utiliser le charisme, la séduction, le baratin pour mieux endormir ses proies, qu'il/elle soumettra à sa domination. Beaucoup de connards sont des prédateurs sexuels.
Leur sentiment de toute-puissance est renforcé par le fait d'être rarement confronté à une sanction en adéquation avec leur comportement.
3 à 5 ans pour un viol qu'est ce que c'est en comparaison du sentiment de tout puissance que cela procure, d'autant plus qu'il tirera aussi une gloire d'être passé par la case prison.
"Dans la mesure où il est souvent vainqueur nous ne nous ne pouvons pas compter sur le fait qu'il s'arrête de lui-même". Emmanuelle Piquet1
Contrairement au con, on devient connard très tôt. De nombreux enfants souffrent de leur prolifération dans les écoles: le harcèlement scolaire est devenu un véritable fléau, en France et en Europe. Il y a des pays d'Asie et d'Afrique où de tels comportements entraineraient des réactions violentes voire définitives de la part des populations à l'encontre de leurs auteurs. En France on est très frileux à l'égard des jeunes connards.
Le 18 Novembre 2021, à l'occasion de la Journée contre le Harcèlement, Macron, dans un discours martial, informe qu'il va s'attaquer au harcèlement scolaire: en faisant surveiller les écrans afin de repérer les videos de harcèlement ( non pas pour identifier et appréhender les harceleurs, mais pour identifier les harcelés qui n'oseraient pas se plaindre), en sensibilisant les familles au décryptage, en créant des lieux d'écoute pour les victimes de harcèlement.
Comme pour les zones de non droit, il n'a jamais abordé l'application ou la création de lois pour lutter contre le harcèlement, ni la mise en place des moyens coercitifs pour faire régner l'ordre et sanctionner sérieusement les harceleurs(ses).
Généralement les parents de harceleurs(ses) sont souvent des parents qui mettent leur progéniture sur un piédestal, ne comprenant pas les reproches que l'on peut leur faire. Elles ont souvent contribué à en faire des pervers narcissiques. Si certains ont souffert de manque d'attention, beaucoup souffrent de sur-valorisation.
Nombre de harceleurs(ses) à l'école, une fois adultes, terrorisent leur famille (de nombreuses soeurs en savent quelque chose) leur quartier, leur ville...
De plus en plus d'enfants ont des échecs scolaires que les adultes ne comprennent pas, d'autres se déscolarisent et d'autres se suicides à cause des connards-connasses qui hantent les écoles.
Alors que l'on publie le prénom, parfois le nom des enfants victimes, j'aimerais qu'un jour on publie le prénom et le nom de famille de ceux qui agressent/harcèlent. Sortant de l'anonymat, peut être qu'eux(elles) et leurs familles fanfaronneraient moins.
• La protection des mineurs, indispensable pour les enfants en danger est en même temps un frein à la responsabilisation des connards.
En tant que mineurs ils(elles) bénéficient tous les deux des mêmes droits, à la différence que le harceleur crée ses propres lois.
On en revient à l'éternelle formule de Coluche empruntée à Orwell: "nous sommes égaux, mais certains sont plus égaux(égos) que les autres" !
Populaire par la crainte qu'il/elle suscite chez ses pairs et toujours plus avide de pouvoir grisant, le connard/la connasse à l'école, au collège, au lycée, n'hésite pas à se choisir un bouc émissaire apeuré par sa violence et la position haute qu'il/elle arbore en toutes circonstances.
Leur perversité est exacerbée par le peu de conséquences négatives qu'il/elle obtient de la part des victimes. Il est rare que des victimes ou leur famille "fracassent" un harceleur ou une harceleuse scolaire, comme il est rare que la justice prononce des sanctions exemplaires les mettant définitivement hors d'état de nuire. Une semonce d'un juge pour enfant ne fait pas peur à un connard.
Obtenant de l'admiration au sein de ses pairs et la crainte de la part des autres à quoi s'ajoute un fort sentiment d'impunité, le connard s'installe dans la surestimation permanente de soi. Il deviendra adulte super-connard et souvent un pervers confirmé.
Certaines start up et entreprises prospèrent grâce à la "férocité" de connards/connasses sans scrupule. Il y a même des pouponnières à connards dans certains "instituts" et "hautes écoles" de commerce, de la finance et de la politique, où le connard acquiert des techniques, des stratégies pour renforcer son emprise sur les autres, sur le monde et élever un peu plus son sentiment de supériorité et de différences.
De récentes enquêtes sur le harcèlement sexuel, le viol, devenus courants dans les hautes écoles(Sciences-Po, Central Sup...) semblent me donner raison.
C'est la même élite qui met la planète à sac et qui veut diriger le monde... !!
De nombreuses banlieues sont devenues des nids à connards, qui petit à petit transforment des quartiers en zones de non-droit où ni les secours ni la police ne peuvent intervenir sans danger, parce qu'ils y font régner leur loi, où il ne fait pas bon vivre et où les valeurs républicaines sont bafouées. Les politiciens ne savent que faire de peur de déclencher une guerre urbaine. Les connards triomphent souvent par la terreur qu'ils inspirent, sachant que des associations se sont spécialisées dans la protection des connards.
"Toute société survit par la civilité et la coopération de ses membres, ce qui n'est pas le fort des connards". Aaron James1 (pour qui les connards suprêmes sont Donald Trump et Kim Jung)
"S'il n'y a pas de convergence au sein et entre les cultures sur ce qui est moral ou éthique et ce qui ne l'est pas nous ne pouvons avoir une société qui perdure". Howard Gardner1
Il est impensable d'amener un connard/connasse à changer : "la prise de conscience ne suffit pas à changer quoi que ce soit. Le connard est tellement retranché dans sa connerie qu'il lui est difficile de remettre ses actions en question....En tout cas une simple prise de conscience n'est vraiment pas suffisante pour atteindre en profondeur la sensibilité d'un connard". Aaron James1
En attendant de trouver une solution, "il faut trouver une façon de les marginaliser et de faire bloc, parce que c'est en montant les gens les uns contre les autres que les connards parviennent à leur fin. C'est plus facile dans des petits groupes que dans un contexte politique". Aaron James1
Ce qu'il y a de mieux à faire est de fuir les connards/connasses ou de pratiquer le mépris civilisé (Carlo Strenger).
J'entends déjà hurler les associations et les personnalités bien pensantes, qui, soit font partie des groupies des connards, soit sont elles-mêmes des connards, soit des naifs qui ont perdu leur libre arbitre, soit des démagogues en quête d'électorat.
Cela devrait en faire réfléchir plus d'un sur ce qui se passe au niveau de certaines manifestations, de certaines émissions de télévision, du soutient de la part de certaines associations, de la part de personnalités politique ou du showbiz.
A la lumière des neurosciences, il semble envisageable d'avoir un éclairage sur la connerie et les connards : dans une partie de notre cerveau appelée striatum, des neurones sont en charge d'assurer notre survie à travers l'alimentation, la reproduction, le statu social, la facilité (le moindre effort). Ces neurones délivrent de la dopamine, hormone du plaisir, chaque fois que nous atteignons un objectif. Malheureusement pour nous, ces neurones ne sont jamais satisfaits, il leur faut toujours plus de nourriture, de sexe, de pouvoir et le plus facilement possible. Ce qui conduit souvent à faire des choses de plus en plus a-sociales pour obtenir satisfaction rapidement.
Si nous avons besoin de nourriture, de sexe, de statut social pour vivre, il est possible de le faire sans porter préjudice ni à soi ni aux autres. Cela implique la mise en oeuvre du cortex frontal qui est la zone du cerveau qui permet de réguler cette insatisfaction. Le cortex se développe par l'éducation, la culture, la méditation, le recul, la réflexion. Plus on l'utilise, plus il devient se développe et plus il permet d'encadrer le striatum.
Cela suppose une prise de conscience, une démarche volontaire, à moins que cela s'intègre dans un processus d'entrainement via l'éducation, familiale et scolaire...Réduire la connerie et le nombre de connards et de connasses pourrait être un choix de civilisation, sans avoir à passer par l'élimination ou le rejet.3
✴Pendant que l'on comptabilisait les cas contaminés et les décès de la pandémie en les comparant à ceux d'autres pays, comme pour les résultats de match de football, il y a des chiffres et des situations qui passent inaperçus en France, dont les "politiques "et les médias ne tiennent jamais compte.
Si tout le monde a en tête le nombre de décès provoqués chaque année par la grippe ordinaire (2000 à 5000 environ selon les années) il y a un fléau qui ne cesse d'augmenter : l'épidémie de connards et leurs victimes
Dans leur toute-puissance narcissique des Français (d'origine ou pas, blancs et non-blancs) mettent la vie, l'intégrité, la sécurité des autres en danger en permanence : (ceux ou celles)
-ceux qui ne respectent pas les règles de confinement et les gestes barrière dans la pandémie de COVID_19 et qui contribuent à la circulation du virus.
-ceux qui ne respectent pas le code de la route à l'origine de 3259 accidents mortels en 2019, ce à quoi s'ajoute le nombre de blessés graves et invalides. Chiffres en très forte progression depuis le déconfinement par désinhibition disent les spécialistes.
-ceux qui commettent des meurtres: 970 en 2019
-ceux qui pratiquent la violence conjugale: 117 femmes tuées en 2019
-ceux qui pratiquent la violence sur enfant : un enfant tué tous les 5 jours soit 80 enfants tués chaque année.
-ceux qui sont à l'origine de suicides d'enfants suite au harcèlement scolaire, même s'il n'y en avait qu'un cela est intolérable.
Soit plus de 5000 morts en France chaque année à cause de connards, auxquels s'ajoutent les victimes des connards qui commettent des attentats.
Mais il y a aussi :
-ceux qui violent les femmes en les traumatisant à perpétuité quand ils les laissent en vie: 17.121 viols enregistrés en France en 2018. Chiffre en augmentation de 18% chaque année. Il y a ceux qui pratiquent le harcèlement sexuel et les pédophiles,
-ceux qui vendent de la drogue et pourrissent la vie des gens qui s'y adonnent
-ceux qui prennent la population en otage lors de chacune de leurs grèves, mettant des travailleurs et des entreprises en difficultés, pour faire valoir leurs revendications. Il y a des manières de faire grève plus efficaces, sans avoir besoin de prendre le peuple en otage.
-ceux qui profitent des manifestations pour brûler des voitures, agresser des policiers, piller des magasins, et ceux qui profitent des match de football pour tout casser et agresser les supporters.
-ceux qui agressent, attaquent les gens, pour leur voler leurs biens en les traumatisant à vie.
-ceux qui pratiquent, sous couvert d'anonymat (trolls, flamers, snippers, hackers etc...) censure et agressions violentes, sur les réseaux sociaux et internet. Connards à l'orthographe primaire qui jugent de tout et tout le monde sans aucune culture, sans aucun argument. voire l'excellent article de François Jost1 sur l'analyse des commentaires sur les réseaux sociaux.
-ceux qui spéculent sur les produits de première nécessité et sur l'alimentation de base créant des pénuries et des famines dans de nombreux pays du monde: plus de 6 millions de morts chaque année. On est loin des décès par COVID_19, mais cela n'inquiète personne !
https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-speculation-sur-la-faim-178235
1 - Jean François Marmion et autres- Psychologie de la Connerie- Sciences Humaines edit- 2018
2 - https://batinote.wordpress.com/2017/09/24/le-paradoxe-du-connard/
3 - Sebastien Bohler - le Bug Humain- Robert Laffont- 2019
4 - quelques antidotes :
-Carlo Strenger - le mépris civilisé - Belfond Pocket - 2016
-Carlo Strenger - Allons nous renoncer à la liberté ?- Belfond - 2018
-Carlo Strenger - la peur de l'insignifiance nous rend fou - Belfond Packet - 2016
-5 JeanTwenge et Keith Campbell the narcissim epidemic: living in the age of entitlement. (Le fléau narcissique : vivre l'époque du tout m'est du).Atria Books - 2010