Day 1  vol Alitalia France - Milan 06h30/07h35  Alitalia Milan -Athènes 10h35/14h10

Olympic Airlines Athènes - Héraklion 15h50/ 16h40


Le trajet pour aller de l'aéroport à Sahros est assez simple. Sahros se situe à quelques kilomètres d'un axe routier qui relie le sud et l'Est de l'île, ce qui permet d'éviter de traverser la capitale chaque fois que l'on veut aller quelque part.

Maria, propriétaire et Catharina, employée, nous accueillent avec une chaleur extraordinaire.

Le cadre est envoûtant. Les bungalows se présentent comme des petites maisons crétoises juxtaposées, avec un salon et une cheminée, une petite salle de bain, une kitchenette, une chambre en mezzanine. La fenêtre de la chambre donne sur un verger.

La terrasse privative donne sur les collines et les champs, face au soleil levant.

Belles promenades à faire à pieds.


Day 2  Premier petit déjeuner crétois : dans le jardin, sous les premiers rayons du soleil. Le cadre est bucolique, table fermière au milieu des arbres et des fleurs.

Katharina nous apporte des jus de fruits frais, des fruits frais, du pain fait maison encore tiède des confitures maison, des oeufs au plat, du fromage blanc de brebis battu avec du miel et des amandes, différentes variétés de chaussons et de feuilletés aux herbes, aux fromage, aux épinards, différentes variétés de fromages.  La Crète s'invite à table, tout est frais, goûteux, varié. Un régal.


Visite de Héraklion, le port, et surtout le marché rue (odos) 1886 : de la viande d'agneau comme autrefois dans nos campagnes: du véritable agneau, sans graisse, avec une chaire fondante qui n'a pas le goût de suif. Du chevreau. Du poisson frais, des poulpes. Des herbes sauvages dont le fameux pourpier, plusieurs variétés d'origan, de thym, des menthes, des tisanes dont le célèbre dictame, de la famille origan, plante aux mille vertus, des miels presque sauvages, des escargots, une grande variété de lentilles et de fèves, des fromages essentiellement de chèvre et de brebis comme le kefalotyri, le fromage de Dicte pratiquement sans matière grasse, le tyrozouli, la véritable féta qui n'a rien à voir avec "salakis", des ustensiles de cuisine, des tissus et tous les accessoires pour la maison...un véritable marché de vie saine, un marché comme à l'époque de nos grand parents. Agréable retour dans le temps, avec des valeurs qui n'ont pas encore été spoliées par l'agro-alimentaire ou l'économie chinoise.


L'église Agios Titos, pas très loin du marché, les remparts vénitiens et le port un peu plus bas.

Repas le midi à Ouzeri tou Terzaki : nous commençons


à Héraklion, il y a un grand parking payant en centre ville, bien indiqué, qui permet de visiter tous les points importants de la ville à pieds.


L'après midi, les ruines de Knossos, dommage que le soleil se soit évadé...

J'aurais aimé ressentir les émotions d'Arthur Evans lorsqu'il a découvert ce site en 1900.

Palais multe fois détruit et reconstruit au point que les historiens s'y perdent, et que les connaissances s'entremêlent.

Le guide dans les mains j'arpente les ruines en relisant la légende à défaut de faits historiques fiables.

C'est dans le labyrinthe de ce palais construit par l'architecte Dédale, à la demande de Minos qu'aurait été enfermé le Minotaure, corps humain et tête de taureau, issu de l'accouplement zoophile de Pasiphae, son épouse, tombée amoureuse d'un taureau. Tous les 3 ans, des jeunes étaient offerts en sacrifice au Minotaure, dont,  un jour, Thésée, fils du roi d'Athènes.

Ariane fille de Minos et de Pasiphae, tombe amoureuse de Thésée. Elle lui donne une pelote de fil qu'il déroule pour ne pas se perdre dans le labyrinthe. Lorsqu'il atteint le Minotaure , il le tue et ressort du labyrinthe grâce au fil d'Ariane.

Ariane s'enfuit avec Thésée qui finit par l'abandonner sur une plage. Dionysos l'emmena sur l'Olympe et le rendit immortelle.

Furieux de la fugue de sa fille, Minos enferma l'architecte Dédale et son fils Icare dans le labyrinthe. Pour s'évader ils fabriquèrent des ailes avec des plumes qu'ils collaient avec de la cire. En survolant la Méditerranée, Dédale recommanda à son fils Icare de ne pas s'éloigner. Enivré par les sensations dûes au vol, Icare s'approchait trop près du soleil. La cire se mit à  fondre et Icare chut et périt donnant son nom à la mer Icarienne.

A la fin de la visite, j'avais l'impression d'avoir revu l'histoire grecque apprise au lycée,et d'avoir redonné du sens à toutes ces expressions que nous utilisons dans notre langage courant.


Day 3 le port Sitia  sans grand intérêt... il faut y passer pour descendre dans le sud on a mangé au Symposio, le midi, nourriture passe partout, salade de concombres, tomates et olives, frites et steak.

Le monastère de Moni Toplou, magnifique endroit de paix et de sérénité dans une région sauvage. Architecture étonnante où l'on pourrait se croire dans une hacienda mexicaine. Difficile de s'imaginer les combats violents qui ont eu lieu ici, entre les Crétois et les envahisseurs Turcs. Devant le monastère, un vieux moulin. La montagne est remplie de thym sauvage qui embaume l'air...s'arrêter et respirer lentement...

Encore plus au sud, la plage de Vai et ses palmiers, surprenante. C'est ici que Bounty aurait tourné sa pub..

Du sable blanc envahi de chaises longues, une palmeraie à perte de vue, une eau limpide et cristaline.


Day 4  Le plateau de Lassithi  avec ses petits moulins à vent, ses troupeaux de moutons,  ses villages d'une autre époque, la grotte de Diki où Rhéa, femme de Cronos, s'est cachée pour mettre au monde Zeus, le roi des dieux dans la mythologie grecque, parce que son mari avait la fâcheuse habitude de manger sa progéniture, ses parents Ouranos et Gaïa lui ayant prédit qu'il serait détrôné par un de ses enfants.  

Le village de Tzemiado où on a mangé des spécialités crétoises bio au Kronio chez Christine et Vassilis (elle française lui crétois) on resterait à table des heures à déguster ces plats plein de saveurs.

Sommets enneigés,...paysage verdoyant, surtout à cause des nombreux jardins potagers, scènes de villages hors du temps. Belle route très sinueuse.


Day 5 la route de l’Est avec la visite de Limenas Chersonissou, petite ville balnéaire sans grand intérêt si ce n'est le musée Lychnostatis, musée en plein air des tradition crétoise, maison, four à pain, jardin etc...très intéressant


Sur la route entre Mallia et Selinari : le monastère de Agios Georgios sur la droite en montant, avec sa fontaine des miracles. De nombreux pèlerins viennent remplir des bouteilles d'eau .

Belle chapelle, cloître agréable. Toujours en activité.


Visite d’Agios Nikolaos, le St Tropez Crétois ! boaf ! Beaucoup de restos et de boutiques pour touristes,  style vieux Nice. Le même artisanat que dans toutes les villes balnéaires d'Europe... 

Sur la route, les ruines de Gourmia , ancienne cité, dont il ne reste que le tracé et quelques soubassements au milieu des champs d'oliviers. Vue magnifique sur la région.

La route d'Agios Nokolaos à Mochlos est sinueuse, en bord de falaise, et permet des points de vue extraordinaires sur la mer, des petites plages sauvages et les îles qui se profilent au loin.


Magique et coup de foudre : le petit port de Mochlos, éloigné de tout,  où on a mangé dans un petit resto très sympa Ta Kavouria avec les vieux qui roulent les feuilles de vignes à la table à côté...et les familles qui vident la bouteille d’huile d’olive dans la salade

Penser à y passer une nuit, une prochaine fois.... C'est beau ; calme, typique. Un village du bout du monde plein de charme. Hors des hordes de touristes.


au retour visite du village de Krista, réputé pour ses dentelles,  sans intérêt


Day 6  le plateau de Messara, dans le centre et ses immenses champs d'arbres fruitiers et de légumes. Le garde manger de la Crète.

Nous avons eu la chance de faire cette route le jour du marché de Mirès. Grand marché populaire, à l'ambiance "bon enfant" avec des stands de fruits et de légumes, de fromages, de cotonnades et ses hommes en bottes noires et filet pour tenir les cheveux, en signe de deuil. Achat d'un jean’s Levis crétois !!!

Ce qui est particulièrement agréable est cette ambiance conviviale: mélange de générations autour de tables disséminées dans la rue, autour des marchands de brochettes "souvlakis" et leurs braseros qui inondent le marché de fumée et d'odeurs d'herbes et de viande grillées.

On rie, on parle fort, on présente ses petits enfants ou sa belle fille....


Les ruines de Phaestos (Festos) Second palais Minoens après Knossos, construit sur une colline. A mon avis aussi beau et plus intéressant que Knossos. Le cadre et le paysage environnant en font un site très agréable. Les ruines semblent plus explicites, bien qu'il soit très aléatoire d'affirmer que telle pièce servait à tel usage. En dehors de la grande place dallée, des bains publics et autres endroits significatifs, les explications manquent ou ne sont pas convaincantes. Mais c'est beau et chargé d'histoire.


La route des Hippies : le charmant village de Pitsidia, où on a mangé de la cuisine crétoise traditionnelle: on va se servir à la cuisine... au Meeting Place (I Synandissi), ici aussi il y a des petits hôtels sympa, très baba cool...

Du charme, du calme, la Crète comme on l'aime, loin des hôtels casernes pour "congés payés germaniques", donc loin des saucisses, des frites et de la bière de la côte.

Vu la richesse culinaire de ce pays et les vertus incontestées de la cuisine crétoise, je trouve désolant cette mal-bouffe "toxique" importée.


Les grottes et la plage de Matala célèbres pour ses Hippies (Donovan, Dylan etc sont passés ici)...ville balnéaire avec son lot de boutiques de gadgets, sans grand intérêt à part son côté pèlerinage, pour les soixantehuitards et encore ce n'est pas la route des Indes ...


Day 7 Nous avons voulu aller sur Rethymnon et Hania, mais une tempête de sable nous a fait rebrousser chemin, le ciel était jaune orangé, les arbres et les panneaux de signalisation tombaient et roulaient sur la route. Nous risquions l'accident tous les 500 mètres  Sommes rentrés à Héraklion et à Sahros pour observer ce phénomène en sécurité sur la terrasse.


Day 8 retour France by the same way mauvaise pioche le transport aérien, à revoir.


Il nous reste à faire une partie du centre, l’ouest, et peut être le sud est...plus tout ce que nous avons envie de refaire.... Avril est une très bonne période, il fait chaud mais pas étouffant et il n'y a pas encore trop de touristes, les casernes, les bars et club disco sont fermés, et on trouve facilement de la place dans les petits restaurants typiques.                                                                         


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Circuit individuel de 7 jours  


Lundi 11 Avril 2005 au Lundi 18 Avril 2005 

Crète