J 01 France- Colombo via Dubai 8085 km
J 02 Colombo - Kurunegala - Yapahuwa 149 km
Accueil à l'aéroport, prise de contact avec le chauffeur. Il s'appelle Somarathna. La prise de contact permet de se connaître et de faire part de ce que nous connaissons déjà de l'île.
En chemin, le chauffeur s'arrête dans un petit marché de village et nous montre des ananas, des aubergines, des concombres comme si c'était la première fois que nous découvrions ces fruits et légumes...
Plus tard sur le trajet, il s'arrête pour nous montrer des bananiers, des palmiers ! Nous lui avions pourtant expliqué que nous avions l'habitude de voyager en Asie
Yapahuwa : Un site que nous n’avions pas encore vu. Quelques escaliers, un porche sculpté, et un rocher qui ne vaut pas celui de Sigiriya...en bas à droite un petit temple avec une grotte qui abrite un sanctuaire....à voir si on passe par là, mais ne mérite pas de faire l’objet d’une étape. La visite 5 $ par pers.
Hôtel Yapahuwa Paradise Resort à Maho
L’hôtel gère un centre d’éducation pour jeunes filles en difficultés. Un des plus moderne que nous ayons visité au Sri Lanka. Lorsque nous l'avons visité, il semblait difficile d'obtenir des informations sur le fonctionnement de ce centre. Le directrice semblait très embarrassée pour répondre à des questions ciblées sur l'accueil, le fonctionnement du centre, les projets des enfants.
J 03 Yapahuwa - Avukana - Mihintale - Anuradhapura 100 km
Départ tôt le matin pour Avukana
Avukana est un site où l’on retourne volontiers...il y a une bonne ambiance autour de ce Bouddha érigé.
Mihintale est un site que nous avons déjà vu trois fois et dont nous ne nous lassons pas.... tant l’ambiance y est particulière...Lors de la visite de Mihintale, penser à aller voir l’ancien hôpital, un peu à l’écart du site, avec se baignoire en pierre pour les soins ayurvédiques.
Refuser l’accompagnement des guides dont les propos ne sont absolument pas intéressants. Ils sont collants, mais si on ne leur parle pas après avoir refusé leur offre, ils finissent par se décourager. Les guides papiers font très bien l’affaire.
Le site de Mihintale a une grande importance pour les habitants de l'île, car c'est à cet endroit, que le roi de Anuradhapura, Devanampiya Tissa, rencontra Mahinda, le fils du grand empereur bouddhiste indien Ashoka, qui l'initia au bouddhisme. Le site se trouve au sommet de plusieurs petites collines et il faut monter un escalier de 1800 marches pour en atteindre le sommet. Plusieurs vestiges méritent le coup d'œil. Il est possible d'accéder à un parking, un peu plus haut, afin d'éviter un bon nombre de marches.
Juste avant le site, un palier sur lequel se trouve le réfectoire des moines avec sa grande auge qui recevait du riz pour les repas, et le temple des stèles qui relatent le règlement et la conduite à conduire dans le sanctuaire. Puis une ancienne fontaine, le Sinha Pokuna, petit bassin surmonté d'un lion haut de 2 mètres. Ensuite on prend un deuxième escalier qui monte jusqu'à la deuxième terrasse, de laquelle part un escalier qui nous emmène jusqu'à une grande statue de Bouddha blanc.
Sur la terrasse se trouve le dagoba d'Ambasthale entouré de cocotiers. C'est à cet endroit que se trouvait Mahinda, et une statue du roi marque l'emplacement de celui ci lors de cette rencontre historique. Le dagoba est entouré de pilier qui soutenaient un toit. A côté du dagoba se trouve le Sela Chetiya qui recèle une empreinte du pied de Bouddha, et aussi un arbre Bô recouvert de drapeau de prière.
Ensuite un escalier monte au sommet du rocher de la méditation qui offre une superbe vue sur le grand dagoba de Mahaseya, le dagoba du manguier.
De là, la vue porte jusqu'aux dagobas blancs d' Anuradhapura. En redescendant du site on peut faire un arrêt au niveau des grottes sacrées et au Kaludiya Pokuna, petit bassin artificiel à côté duquel se trouve un petit sanctuaire, dans un superbe site serein.
Hôtel Palm Garden
J 04 Anuradhapura- Matale - Ukuwele - Elkaduwa 128 km
Route pour Elkkaduwa
Restaurant route de Matale : Highland Spice garden n°25, très bon restaurant avec un rice & curry testé à deux reprises 1200 Rs /2
Profitant de notre arrêt à Matale, nous visitons le temple Alu Vihara.
Alu Vihara le temple des cendres
Le monastère troglodytique d'Aluvihara se dresse au bord de la route Kandy‑Dambulla, à 3 km au nord de Matale.
Les grottes du monastère, taillées dans des rochers tombés de la montagne surplombant la vallée, constituent un site exceptionnel.
Des saillies bordent la roche au‑dessus des grottes ornées de fresques,
Le plafond de la première cavité, qui renferme un bouddha couché de 10 m de long, présente d'impressionnantes peintures de lotus.
Une autre caverne est couverte de fresques bigarrées figurant le royaume des enfers ; on y voit des démons infliger toutes sortes de sévices originaux aux pécheurs.
En haut d'une volée de marches, une grotte est dédiée à Buddhagosa, érudit indien qui y aurait séjourné plusieurs années, afin d'étudier et rédiger le Tipitaka (canon bouddhique écrit en pali, un dialecte du sanskrit).
Les parois de la grotte arborent des peintures montrant Buddhagosa en train de travailler sur des manuscrits en ola (feuilles de palmier).Rien ne garantit qu'il a vraiment vécu là.
L'escalier se poursuit jusqu'au sommet du promontoire rocheux où se dresse un dagoba. La vue sur la vallée environnante est agréable.
Le Tipitaka (le texte originel le plus ancien relatant les enseignements du Bouddha) fut pour la première fois transcrit sous la forme d'un texte en pali, à partir de sources orales et cinghalaises, à l'occasion d'un concile de moines qui se tint à Aluvihara au Ier siècle av. J.‑C (400 ans après la mort de Bouddha).
Deux millénaires plus tard, en 1848, la bibliothèque des moines fut détruite par les troupes britanniques cherchant à écraser une rébellion.
Aujourd'hui encore, religieux, scribes et artisans s'affairent pour remplacer les manuscrits originaux. Leur atelier est ouvert aux visites ‑ votre nom sera inscrit moyennant aumône sur un petit morceau d'ola (100 Rs).
Elkaduwa est une escale intéressants. Isolée de tout, elle garanti des contacts authentiques et une découverte approfondie de la vie dans les villages Sri Lankais. Grandes balades à faire à pieds dans les environs de l’hôtel, à la rencontre des villageois : plantations de girofliers, de muscadiers, de bananiers. La plupart des hommes travaillent à la ville, pour ne rentrer chez eux que de temps en temps. Les femmes s’occupent de tout : des plantations, de la maison, des jardins, des routes, et des enfants....
Les habitants se font un plaisir de nous accueillir et de partager leur mode de vie. La présence du chauffeur est indispensable pour servir d'interprète.
Hunas Falls à une heure de marche de l’hôtel, par des sentiers et des chemins villageois.
Situées à près de 15 km de Matale en passant par Wattegama, elles font partie des plus réputées du pays bien qu’elles ne soient pas très hautes : 60 m. Très belles chutes. Le décor est magnifique.
Knuckles Range : massif culminant à 1 500 m doit son nom ("jointures des doigts") aux sommets qui évoquent un poing fermé. Classée au patrimoine mondial par l'Unesco, la région abrite de rares poches de forêt humide de montagne, où l'on peut effectuer de belles promenades.
Un panorama d'exception sur les montagnes. La B38 monte depuis le nord de la ville jusqu'à un col à proximité de Rattota, tandis que d'autres routes partent vers le sud‑ouest, en direction des villages montagnards d'Elkaduwa et de Karagahandala, avant de redescendre vers Kandy et le réservoir de Victoria
Hôtel Green View
J 05 Elkaduwa
La particularité de cette région vient de son statut de réserve climatique qu'elle possède depuis 1873. Son écosystème, unique au monde, doit être préservé, ce qui a incité le gouvernement à la déclarer, en 2000, Réserve de biosphère nationale pour l'homme.
Randonnée dans les villages et les chemins de terre entourant l'hôtel;
Ballade dans la petite ville d'Elkaduwa. Visite chez le tailleur qui est une femme. Elle nous invite à prendre le thé avec toute sa famille. Moment précieux de partage. Nous découvrons leur histoire, leurs projets.
Hôtel Green View
J 06 Elkaduwa - Kandy - Mahiyangana 100 km
De Kandy on part en direction de l'est : Mahiyangana. Le Bouddha aurait fait un sermon à Mahiyangana, où un dagoba a été édifié.
Deux routes y conduisent, passant de chaque côté de la Mahaweli Ganga et des réservoirs de Victoria et de Randenigala. L'A26, du côté nord, passe par le Victoria Golf Club et le réservoir de Victoria jusqu'à Madugoda, avant d'enchaîner 18 lacets en épingle à cheveux, pour descendre des montagnes aux plaines de Mahaweli, zone aride. Du sommet, on jouit d'un fabuleux panorama sur le Mahaweli Development Project.
Très belles étendues d'eau, très belles rizières. Nous ne rencontrons aucun touristes !
Les chauffeurs préfèrent emprunter la route qui longe les berges sud des réservoirs, plus rapide et en meilleur état. Très belle route bordée de lacs, de barrages et de rizières.
Pour rejoindre les montagnes de la province d'Uva, et des villes comme Ella et Haputale, on ira plus vite par cette route, que par Nuwara Eliya.
Hôtel Sorabora Gerada.
J 07 Mahiyangana - Dambana - Batticaloa 126 km
Dambana : nous voulions revoir les Veddas : les premiers habitants de l'île, les Sri Lankais d'origine que tous le monde apparente à une ethnie aborigène.
Les guides disent que la meilleure manière de découvrir le peuple vedda est de visiter Dambana, à 5 km en retrait de l'A26, à 18km de Mahiyangana: " à l’arrivée, vous serez certainement accueilli par un attroupement d'hommes veddas à longues barbes. C'est au chef, Ururuwarige Wanniya‑Laeto, entouré de photos de ses rencontres avec quelques stars et de son révéré père (dans la religion vedda, les ancêtres sont des dieux), que vous serez d'abord présenté (s'il est là).. "
C’est absolument sans intérêt : ces veddas sont un spectacle organisé par eux mêmes pour touristes étrangers (très rares dans cette région) et cingalais (très nombreux)...des bus entiers de Sri Lankais viennent pour voir cette ethnie comme on va au zoo...beaucoup d'adultes et d'adolescents veddas sont en addiction à des produits divers...pitoyables. Ils font des simulacres de danse, montrent comment on tire avec un arc et des flèches pour obtenir quelques roupies et tentent de vendre du miel sauvage et de l’huile auxquels ils prêtent des vertus médicinales dont les Sri Lankais raffolent.
Je les ai rencontré il y a 30 ans: on pouvait aller à leur rencontre en forêt, lors d'une randonnée de plusieurs heures, c’était plus authentique. Aujourd’hui, cela se passe au bord de la route avec un parking payant aménagé. C’est devenu un business triste à voir.
Route vers Batticaloa, route guerre : il y a un camp militaire, et des check points tous les 3 kilomètres... des blockhausses tout le long de la route ( environ tous les 500 mètres) avec des très jeunes militaires armés jusqu’aux dents, qui aiment parfois montrer que ce sont eux qui ont le pouvoir (en ne respectant pas les directives données par le gouvernement concernant la fouilles des touristes, par exemple)...cette région n’est pas encore prête à accueillir des touristes...Villages de réfugiés tout le long de la route.
Population traumatisée, curieuse, presque heureuse de nous voir venir à leur rencontre. Les familles de cette zone de guerre sont impressionnantes d'humilité, ce qui ne les empêche pas de nous reprocher de ne pas être intervenus pendant leur "sale guerre".
Les rebelles et l'armée leur ont tout pris, biens, dignité, familles. Pas évident de faire du tourisme dans cette région pour l'instant.
Batticaloa serait réputée pour son lagon, et ses "poissons chantants", qui relèvent plus de la légende que d’une quelconque réalité...cela fait venir quelques touristes curieux.
Il y a très peu d’hôtels dans cette région qui sort à peine de la guerre : en mars, c’était encore un territoire occupé...les quelques hôtels qui fonctionnent sont monopolisés par les ONG, qui occupent les chambres et vident les frigos pour leurs repas et leurs soirées "mondaines".
Il n’y à rien à voir ni à faire dans cette ville : le fort hollandais est désormais accessible, mais sans intérêt: il est minuscule, encombré d’ordures et de dépôts divers. Le temple hindou de la ville est ordinaire et sale, ainsi que les très nombreux édifices catholiques. L’Inde du sud est mieux dotée à ce niveau.
Hôtel Riviera Resort
Cet hôtel n’est pas prêt pour recevoir des touristes...il est surprenant d’observer le train de vie de certaines ONG...! (où passe l'argent des dons?)
J 08 Batticaloa - Pottuvil - Arugam Bay 112 km
Une longue route côtière avec des villages à majorité musulmane. Route en réfection, tous les ponts ont été détruits par la guerre et sont en train d’être reconstruits avec les fonds du Tsunami...qui "aurait contribué à la dégradation des infrastructures" !!!
Quelques villages ont été reconstruit sur des bases architecturales avant-gardistes : village musulman avec des maisons rondes dômes, roses, verts, bleus pastels qui font penser à un village Disney..
Arugam bay doit sa réputation à ses plages, idéales pour le surf. Les spots les plus fameux sont : the Point, Pottuvil Point, Crocodile Rock. On vient de loin glisser sur des rouleaux qui peuvent atteindre jusqu’à deux mètres de haut et 400 de long. Un vrai régal pour les amateurs chevronnés. Réputation un peu surfaite et mercantile...
Mais à part le surf il n’y a rien à voir ni rien à faire à Arugam Bay...il y a un seul bon hôtel: le Stardust, tenu par une Danoise dont le mari a péri dans le tsunami.
Ce n’est pas vraiment un village mais plutôt une suite de guesthouses plus ou moins minables alignées le long de la plage.
Le lagon de Pottuvil se visite en catamaran. On longe ses rives bordées de mangrove pour observer la vie aquatique et rencontrer des familles de pêcheurs qui semblent vivre hors du monde. Dépaysement garanti. Eco tourisme : ces balades organisées alimentent la caisse d’une coopérative de pêcheurs.
Hôtel Stardust Beach Hotel
J 09 Pottuvil Arugam Bay - Ella ( 596 m) 126 km
À la sortie de Pottuvil, les ruines du temple de Modu Maha Vihare s’inscrivent dans un beau décor naturel au milieu des dunes et des cocotiers.
À 12 km sur la route de Lahugala, le site de Magul Maha Vihara abrite plusieurs monuments dont la plupart datent du 10ème siècle. Le site peu étendu est planté de beaux arbres. Peu visité par les étrangers.
entre Kumbukkana et Buttola Maligawila et Dematal Vihara deux superbes sites peu courus par les touristes sur la route A4. On peut aussi y aller en descendant de Ella vers Kataragama.
Deux mystérieuses statues anciennes (entrée libre, bien que le chauffeur ait essayé de nous faire payer une entrée bidon) se dressent dans une jolie clairière à Maligawila.
Le site est superbe, et le village si clairsemé qu'il est presque invisible, sauf depuis le parking du site archéologique.
A l'arrière du parking, empruntez le sentier qui serpente entre les étals de fruits et d'offrandes, et continuez dans les bois. Une fois passé les ruines de l'immense Pathma Vihara, du 7ème siècle, et après 5 minutes de marche, vous déboucherez sur un carrefour à cinq voies où se trouve la route asphaltée, en mauvais état, du Siyawasa Mawatha.
Tournez à droite et remontez le sentier pour découvrir la première statue, un Maitreya Bodhisattva (Avalokitesvara) de 10 m de haut; très hiératique, elle surmonte une grande tour de temple en pierre sur cinq niveaux. La statue a été reconstituée entre 1989 et 1991 à partir de cent fragments mis au jour dans les années 1950. à voir parce que très belle statue.
A 10 min de marche dans la direction opposée, une statue du Bouddha haute de 11 m est considérée comme le plus haut des anciens bouddhas non encastrés encore existants. La laideur des auvents habituels lui a été épargnée, et il domine élégamment un enclos contenant de très anciennes briques et une pierre de lune.
Magnifique lieu de pèlerinage (plein de contacts chaleureux avec les pèlerins)... photos interdites par peur d’attentat!..dommage
Maligawila est à 9 km au sud‑est d'Okkampitiya, modeste village célèbre pour ses petites mines de pierres précieuses. La route du Dematal Vihara, plus courte, plus étroite et beaucoup plus belle. Ce vihara est un magnifique temple qui forme comme une île au milieu d'un océan de rizières.
Pour aller à Ella la route traverse une forêt très étendue. Première averse de mousson. Tout est inondé en quelques minutes. Les arbres sont abattus sur la route. Personne ne les enlève. Sommes obligés de descendre de la voiture et de dégager la route par nos propres moyens, sous une pluie torrentielle.
Hôtel Ambiante
L’hôtel est à 10 minutes à pieds de la ville, à 55 minutes à pieds de little adam pick. Il y a plein de randonnées à faire autour de cet hôtel...
J10 Ella
Les cascades de Rawana Ella, hautes de 19 m, sont situées dans la faille à 6 km d'Ella, en direction de Wellawaya. Si, pendant les pluies, ces chutes sont réputées les plus sauvages du Sri Lanka, elles ne sont guère impressionnantes en saison sèche. Beaucoup de touristes locaux et étrangers s'y arrêtent parce que l'attraction vient surtout des nombreuses familles qui y font leur toilette. Enfants nus, hommes en slip, femmes en pagnes "mouillés et moulants". Festival du voyeurisme: téléphones portables et appareils compacts sont de sortie.
Une randonnée assez aisée mène à un site surnommé petit Adam's Peak : descendre la route de Passara jusqu'à un pépiniériste, sur la droite, juste après le Km I. Prenez ensuite le sentier situé à gauche quand vous faites face au pépiniériste. Le Petit Adam's Peak est la plus haute colline sur votre droite. Prenez le second sentier à droite et suivez‑le jusqu'au sommet. Une partie du chemin traverse une plantation de thé. La randonnée (4,5 km au total) dure 45 min dans chaque sens(du centre ville). Contact avec les cueilleuses de thé et les enfants.
Pluies diluviennes en fin de journée.
Hôtel Ambiante
J 11 Ella - Nuwara Eliya - Pundaluoya (1235m) 90 km
Visite de Dowe, en quittant Ella, magnifique petit temple, joliment décoré, peu connu sur la route à quelques km d’Ella,
En allant vers Nuwara Eliya, dans la région de Badulla : il y a un très joli pont de bois sur une rivière dans le style kandien, entre la berge opposée et un petit temple bouddhiste au bord de la rivière. Il s’appelle le Wooden Bridge de Bogoda...très peu de touristes s’y intéressent....très photogénique. Le chauffeur ne connaissait pas, il s'est perdu à plusieurs reprises.
À 7 km au nord de Badulla, les cascades de Dunhinda (100 Rs), qui dévalent 63 m, sont considérées comme les plus impressionnantes du Sri Lanka. Juin et juillet août sont les meilleurs mois pour les admirer (quand il pleut), mais elles mériteraient le détour toute l'année. à 1,5 km de la route, par un sentier forestier jalonné de boutiques, Pas convaincantes !
Route pour Pundoloya en passant par Nuwara Elya. Arrêt à la poste très british pour le courrier, et petite visite au marché.
Bon à savoir il vaut mieux aller à Pundoloya en partant de Kandy vers Nuwara Eliya et en prenant la direction de Kotmale. La route est bien meilleure que par Nuwara Ellya (impraticable en voiture, surtout lorsqu'il pleut)
Maussawa éco lodge
Thomas, Rupa et Mr Karuma Singh se mettent en 4 pour rendre le séjour agréable : du jamais vu .Prévoir d’y rester au moins deux nuits. Les prix sont très bas pour cette qualité d’accueil. Nombreuses ballades à faire.
J 12 Pundaluoya Maussawa Eco Lodge
Maussawa est située au cœur de la région montagneuse du Sri Lanka, entre Kandy et Nuwara Eliya. " Loin des circuits touristiques traditionnels, dans un site naturel où la biodiversité domine.
L’atmosphère est calme, proche de la nature et de la culture locale et respectueuse de l’environnement humain et naturel. Situé au sein d’une production agricole biologique, le lodge apporte tout le confort nécessaire pour faire du tourisme autrement.
De nombreuses activités sont proposées: des randonnées dans les jardins pour observer la richesse de la faune et de la flore Sri Lankaise, visite des sites de production de thé et de kitul, contemplation du coucher du soleil depuis une grotte, baignade dans la rivière surplombée par un pont traditionnel. Possibilité de se rendre aux temples bouddhistes de Matagama et de Pusulpitiya, aux cascades de Saint Claire, à World’s End, Lipton's seat ou encore à Adam’s Peak. Promenade dans les villages traditionnels alentours accueillants."
Maussawa éco lodge
J 13 Pundaluoya - Kitulgala
Le principal intérêt de Kitulgala, au sud‑ouest de Kandy et au nord d'Adam's Peak, est que David Lean y a tourné son film Le Pont de la rivière Kwai primé aux Oscars en 1957. Notamment les fameuses scènes du pont avant et au momentt de l'explosion.
Descendre un chemin pavé vers le site du tournage, le long de la Kelaniya Ganga. Il est indiqué depuis la route principale, à environ 1 km du Plantation Hotel en direction d'Adam's Peak..
Si vous connaissez le film, vous ne reconnaîtrez absolument pas les lieux. La forêt ayant repris ses droits, rien ne laisse supposer qu'un film a été tourné dans ce décor, même s'il reste quelques socles en béton. C'est sans intérêt.
Le second attrait de Kitulgala est le rafting en eau vive sur la Kelaniya Ganga. Selon les guides la descente franchit sept rapides de catégories 2‑3 sur 7 km. Les rafters expérimentés peuvent affronter des rapides de classes 4‑5 .
La rivière compte aussi de bons endroits pour la baignade ‑ un des bassins les plus prisés se trouve à côté du Plantation Hotel. La région est infestée de sangsues. L'endroit est également réputé pour l'observation des oiseaux.
Hôtel Kitulgala Resthouse
J 14 Kitulgala- Ratnapura 76 km
On va à Ratnapura pour acheter des pierres précieuses, avec un maximum de chances de se faire avoir, et visiter des puits d’extraction de pierres précieuses.
Les plus beaux et les plus accueillant que nous avons vu se trouvent à la sortie de Ratnapura, sur la route de Panadura, en contre bas du fossé à gauche. Voir détails dans le compte rendu 2008. On y va aussi pour aller visiter le Pic d’Adam au moment des pèlerinages.
Hôtel Ratnaloka Tours Inn
J 15 Ratnapura - Tissamaharama 171 km
Très belle petite route qui borde le parc de Uda Walawe. Nombreux villages intéressants, nous avons vu plus d’éléphants sauvages en contournant le parc par cette route qu’en visitant le parc lui même (nous l'avions fait une autre année). Ils viennent quémander des friandises le long de la clôture du parc...
Le Tissa Wewa (réservoir de Tissa), situé à 1,5 km du centre‑ville, remonterait au 111, siècle av. J.‑C.
Le grand dagoba blanc restauré, entre le centre de Tissa et le wewa, est attribué à Kavantissa, roi de l'ancien royaume de Ruhunu, dont le centre était Tissamaharama. Sa circonférence est de 165 m et sa hauteur de 55,8 m. On raconte qu'il aurait contenu des reliques une dent sacrée et un os du front. Une petite librairie vend des ouvrages sur le bouddhisme.
À côté du dagoba se dresse une statue de la reine Vibaramahadevi. Selon la légende, Viharamahadevi fut jetée à la mer par son père, le roi Devanampiya Tissa, qui avait tué un moine et devait ainsi expier son crime. Mais la princesse atteignit saine et sauve le rivage à Kirinda, à 10 km au sud de Tissa, et épousa Kavantissa. Leur fils, Dutugemunu, fut le héros cinghalais qui libéra Anuradhapura des envahisseurs indiens au IF siècle av. J.‑C.
Le Sandagiri Wehera, dagoba non restauré qui se dresse derrière le dagoba de Tissa, est aussi attribué à Kavantissa ‑ en faire le tour permet de mieux comprendre comment étaient construits les grands dogoba. Très beau marché derrière le temple.
Kataragama est le lieu le plus sacré de toute l’île avec le Temple Maha Dewale. Un grand pèlerinage s’y déroule pour la pleine lune d’Esala (juillet-août). Les pèlerins viennent de toute l’île et parfois à pieds.
Tous les week-end on peut assister à partir de 18h jusque 21h aux offrandes et aux processions. Malgré le nombre impressionnant de personnes, c’est très calme, très sécurisant. On peut se mêler à la foule, assister aux offrandes dans les différents temples et faire plein de photos sans problème.
Ne pas oublier d’aller jusqu’au fond voir la grande Dagoba, à la tombée du jour elle devient magique avec ses éclairages.
A la sortie penser à visiter la mosquée.
Un petit temple à côté de la mosquée, dédié à Murugam ou Skanda vers lequel convergent de nombreux pèlerins dont les danseurs kavadis, qui portent de petites arches décorées. Certains entrent en transe ou se mortifient. Ils se transpercent la langue, les joues avec de longues aiguilles, Ils portent des chargent sur les épaules qui reposent sur des longues aiguilles plantées dans leur torse et dans leur dos. On en rencontre parfois accrochés à des poteaux par des hameçons plantés dans le dos et les jambes.
Ils sont toujours accompagné d'un groupe de musiciens qui jouent des morceaux très différents de ce qu'on entend en Asie. Le rythme entraînant et les phrases musicales ressemblent beaucoup au folklore du sud ouest de la France et d'Amérique du sud !
Hôtel Priyankara Hotel
Possibilité de déjeuner et dîner à des prix plus abordables au restaurant d’un hôtel voisin : le Refresh Hotel, à 500 mètres en sortant du Priyankara à gauche.
Possibilités de safaris dans les réserves de Yala et Bundala. Les tarifs de l’hôtels sont plus élevés que ceux des propriétaires de jeep qui, attendent devant les hôtels.
J 16 Tissamaharama - Yala - Tissamaharama
les guides annoncent quelque 400 éléphants, dont plusieurs tuskers (porteurs de défenses) et 120 léopards qui seraient la principale attraction du lieu.
Yala serait l’endroit au monde où la concentration de léopards est la plus forte. L’intérêt de venir à Yala est précisément que ces léopards d’ordinaire discrets, ont fini par s’habituer à la présence humaine, donc plus aisément visibles que dans une autre réserve.
Nous faisons le safari de 5h30 du matin : les couleurs sont belles et les animaux sortent parce qu’il fait moins chaud. Très belle vue sur la mer...à l'endroit où le tsunami de 2004 a détruit les maisons qui se trouvaient là.
Nous avons vu un léopard sur un rocher, en pleine séance de stretching prenant des poses photogéniques malheureusement à contre jour avec lumière raglante, ce qui n'est pas l'idéal pour faire des photos. Nous avons vu un éléphant, beaucoup de paons, de sangliers, des singes, des daims, et une multitude de crocodiles.
Nous avons utilisé Flamingo Jeep safari . Sérieux, bon véhicule, ne pas hésiter à marchander le tarif. Si vous payez le tarif plein de la jeep (4000 roupies), exiger d'être seuls passagers. Sinon possibilité de partager les frais avec d'autres touristes.
★ Services de safari à Yale :
Flamingo Jeep Safari 047 223 74 06 : 4000 roupies pour la jeep ( à partager avec le nombre de passagers) + 2600 roupies de frais d’entrée(par personne) pour le parc (l'entrée du parc est très chère)
Hôtel Priyankara Hotel
J 17 Tissamaharama - Hambantota - Tangalle 110 km
Juste avant Tangalle, en venant d’Hambantota
Turtle Conservation Project de Rekawa
Accès à 6 km de Tangalla sur la route de Hambantota, Sri Lanka Tél :(047) 405 81 Entrée : 300 Rs. Observation de nuit de ponte de tortues sur la plage, en saison ( de janvier à avril).
La lagune voisine de Rekawa est propice à la ponte des tortues que surveille le Turtle Conservation Project. Cette organisation non gouvernementale protège les sites de nidification à la différence des écloseries de la région qui ramassent les œufs ou les rachètent à des braconniers et les font éclore les tortues en dehors des plages. On peut y trouver cinq espèces présentes au Sri Lanka. Il faut être patient car, comme tout événement naturel, leur venue n’est pas à heure fixe, mais il est tout de même rare de ne pas les voir. Se renseigner avant.
Mukirigala Temple... ( 100 Rs) à 16km au nord ouest de Tangalle. Très peu de touristes. Des marches montent jusqu’à une succession de grottes creusées dans un gigantesque rocher. Elles abritent d’imposants Bouddhas couchés, des peintures murales et des statues. On peut monter jusqu’au dagoba perché en haut du rocher, découverte d’un panorama superbe. Sur le côté une école bouddhique forme les jeunes moines.
Hôtel Palm Paradise Garden
J 18 Tangalle - Galle - Alutgama/ Bentota 131 km
dans la région d’Ambalonga , demander au chauffeur de se renseigner s'il y a d'authentiques danses des démons, censées faire fuir les esprits qui causent les maladies, dans les villages de l'arrière‑pays. Les visiteurs sont les bienvenus. Assister à l'une de ces danses est une véritable aubaine...notre chauffeur ne savait pas de quoi il s'agissait et ne voulait pas savoir.
Il y a également une académie de danse classique en face du Ariyapala and Sons mask museum. IL est parfois autorisé d'assister à l'entraînement des élèves : Bandu Wijesuriya Dance Academy. En souhaitant que cela ne devienne pas une attraction pour touristes.
Cette partie de la côte a été durement frappée par le tsunami. A proximité de Galle Rd, des villages et de la ligne de chemin de fer qui longe le littoral, le raz de marée a causé d'énormes pertes humaines et matérielles. Entre les bornes kilométriques 88 et 94, les traces de la tragédie sont visibles partout et le nombre de sinistrés qui attendant encore les aides nationales et internationales est important...quelques villages commencent à être reconstruits et des familles à être relogées, 5 ans après !
A Galles nous rencontrons Mohara, notre ami chauffeur avec des clients Italiens, au Rampart Restaurant où nous avons l'habitude d'aller. Nous lui racontons nos déboires avec le chauffeur actuel. Il est désolé de ne pas avoir été disponible
Hôtel Ayubowan Hotel
Un inconvénient : il faut traverser la route pour aller à la plage...un avantage, il y fait très calme, on n’est pas abasourdi par le bruit de l’océan. Comme il y a peu de touristes, il n'y a pas de surveillant de baignade, mais il n'y pas non plus de beach boys.
Séjour balnéaire sans véhicule et sans chauffeur
J 19 Bentota Wadduwa
Hôtel Blue Water
J 20 Wadduwa Nous profitons de notre séjour à Wadduwa pour rencontrer la famille de pêcheurs avec laquelle nous correspondons. Nous apprenons que la mère s'est fait engager comme servante au Koweit pour apporter un peu d'argent à la famille. La pêche ne donne plus rien. Le père et les enfants sont très malheureux, d'autant plus qu'ils n'ont plus de nouvelles d'elle. Le père vient de faire un malaise cardiaque. Ils n'ont pas le droit d'entrer en contact avec la mère, ils savent à peine où elle se trouve. Certaines agences de recrutement "mafieuses" s'apparentent à une forme de "traite d'esclaves".
J 21 Wadduwa - aéroport Mohara s'est enfin libéré, nous passons la dernière journée avec lui et découvrons sa famille.
J 22 Colombo - France