Fascinante Namibie

du 01 Aout 2006 au vendredi 11 Aout 2006

Day 1: Paris-Windhoek . avec une escale à Johannesbourg tôt le matin.

Il fait froid dans l'aéroport. Apparemment ce n'est pas la climatisation, c'est la température locale. Achat de polaire dans une des boutiques de la zone de transit.


Day 2 : Windhoek-Omaruru (3h).


Arrivée à l'aéroport surprenante : isolé sur un large plateau désertique avec des montagnes au loin. Le ciel est d'une pureté assez rare. Il fait frais. Nous sommes à 1700 mètres d'altitude.


Le chauffeur guide est Français, il s'appelle Erwan Guyon, il est venu visiter la Namibie et il en est tombé amoureux (du pays et de sa femme), Il est passionné de photos. Nous découvrirons au fur et à mesure du circuit que c'est très appréciable de voyager avec quelqu'un qui est passionné par le pays qu'il fait découvrir. Nous sommes 7 dans un minibus.

Départ pour Omaruru. Traversée d'Okahandja, visite du marché artisanal spécialisé dans les sculptures en bois.  Bon, c'est un peu un truc pour touristes, avec la particularité de proposer des sculptures d'animaux en bois qui sont presque de grandeur nature. Pas faciles à transporter dans les bagages.


Dîner et nuit au Lodge Epako. Premier repas de gibier, steak d'oryx, pommes de terre, haricots verts.


Day 3: Omaruru-Etosha (5h30).


En allant vers la salle à manger pour le petit déjeuner nous découvrons que l'eau de la fontaine qui est devant la porte est gelée. Les températures descendent en dessous de zéro la nuit !

Safari matinal en 4x4 dans la réserve privée d'Epako. Quelques troupeaux de gazelles, d'oryx, quelques rhinos noirs. Nous apprenons que les propriétaires de réserves achètent, s'échangent, font de la reproduction d'animaux sauvages pour meubler leurs réserves afin attirer les touristes et les chasseurs.

Au milieu de la réserve, un enclos grillagé de plusieurs hectares avec des guépards qu'un soigneur vient nourrir quotidiennement. Rien de très naturel.


Route pour Otjiwarongo avec arrêt au lac d'Otjikoto. Un lac enclavé dans un mini cratère naturel. Lors de leur débacle en 1915, les Allemands ont jeté dans le lac tout leur matériel militaire, canons , bombes etc.. Ils ont abandonnés leurs chevaux dans le désert, ce qui a est à l'origine des hordes de chevaux sauvages que l'on rencontre aujourd'hui en parcourant les étendues désertiques, et exterminé les Hereros.


Déjeuner et continuation pour le parc d'Etosha. Dîner et nuit au Mokuti Lodge.


Day 4: Etosha.


A l'entrée du parc, des familles de mangoustes se partagent les pelouses en territoire de chasse.

Traversée du parc, dans notre minibus, à la recherche des animaux. Certaines pistes sont étroites et enclavées, on n'aimerait pas rencontrer un ou plusieurs d'éléphants au détour d'un virage, aucune possibilité de retrait!.

Nous voyons beaucoup d'éléphants, de girafes, d'oryx, et une compagnie impressionnante de zèbres qui viennent s'abreuver dans une marre. C'est dans les safaris que nous apprécions le plus les qualités d'Erwan : il choisit ses arrêts en fonction de l'éclairage, de la composition du décor, de l'intérêt des animaux. Il est équipé d'un appareil photos et d'objectifs professionnels, et se transforme en photographe animalier à l'occasion.

 

Déjeuner au Halali restcamp, au bord d'une rivière infestée de crocodiles.

Sur la piste nous apercevons une famille de lions, mâle à crinière, femelles et petits, couchés dans l'herbe. Les lionceaux jouaient à mordiller le dos et la croupe du mâle, on aurait presque pu faire la photo de Yann Arthus Bertrand


Dîner et nuit au Eagle Tented Camp.


Day 5: Etosha-Twyfelfontein (5h).


Route pour Khorixas avec arrêt au Vingerklip : étrange formation rocheuse de 35m, qui ressemble à un doigt dressé vers le ciel... un peu comme si la terre devenait grossière.


Déjeuner au Vingerklip lodge. Très beau lodge, dans un cadre extraordinaire, tenu par des Allemands. Belle décoration, très bonne cuisine, à base de gibier, de boeuf et de poulet.


Visite de la forêt pétrifiée, site composé de troncs d'arbres amenés par les crues, et recouverts de sédiments il y a plus de 200 millions d'années. La silice a remplacé la cellulose transformant le bois en pierre. Je me sens essoufflé par moment, pas étonnant, c'est l'altitude.

Longue route à travers des plaines désertiques


Nuit au Dora Nawas Lodge.


La nuit : activité astronomie sur la terrasse du restaurant: un véritable mini observatoire avec l'équipent approprié, et un animateur qui explique les constellations.

Petite frayeur: avant de rejoindre la chambre, l'équipe de l'hôtel donnent des consignes et une sirène d'alarme au cas où serpents ou scorpions s'introduiraient dans la chambre...

Nous avons passé un bon moment à vérifier le lit, les bagages, et tous les recoins avant de nous endormir...


Day 6: Twyfelfontein-Chutes d'Epupa (1h30 de vol).


Quel plaisirde s'éveiller face à une telle nature en cinemascope...Petit déjeuner copieux.


Visite du Damaraland Organ Pipes, à 5 km environ de Twyfelfontein, sur la route de Verbrandeberg , muraille de basalte de 4 mètres de haut sur 100 mètres de long. Impressionnant assemblage de colonnes de dolerite, formées lors du refroidissement du magma , il y a 125 millions d'années. Tôt le matin n'est pas le meilleur moment : le soleil est raglant, le fond du canyon est à l'ombre, les beiges et les ocres sont bleutés


Visite de Twyfelfontein (source douteuse), ensemble de roches ocre rouge enclavées dans une canyon très photogénique, gravées par les chasseurs cueilleurs de la région, à l'époque de l'âge de pierre (6000 ans environ). Environ 2000 gravures de qualités diverses sont réparties sur le site. Elles représentent des scènes de chasse, des animaux (girafes, rhinos, mais aussi baleines)

Très beau site où il règne une ambiance très particulière. La gueule de lion est une formation rocheuse très attractive.


Transfert vers une piste en gravillons au milieu de nulle part. Deux Cesna 210 de Desert Air nous attendent. D'où viennent ils ? Il n'y a pas âme qui vive ni bâtiment à des kilomètres à la ronde.


C'est mon premier long vol, dans ce genre d'appareil. Il y a un "vieux" pilote et une jeune femme pilote. Pas très courageux, je m'arrange pour monter avec le pilote le plus aguerri.


Nous longeons les prémisses du Skeleton Coast Park, désert immense, nous survolons les plaines arides du Kaokoland, avec ses montagnes zébrées, des étendues immenses où l'on aperçois des tâches circulaires qui sont des camp Himbas complètement isolés.


Finalement on aperçoit les méandres de la rivière Kunene et ses chutes spectaculaires. De l'autre côté de la rive c'est l'Angola. Nous arrivons à Epupa, atterrissage palpitant sur une piste de latérite rouge.

Un véhicule tout terrain nous attend. Cela fait un peu expédition, comme dans les reportages.


En piste, nous croisons des familles Himbas. Des hommes à moitié nus et des femmes pratiquement nues teintes en ocre. Leur mini jupe de peau de chèvre et leur coiffures de peau de chèvres décorées de ferrailles argentées arrachées aux clôtures de fils barbelés sont très sophistiquées au niveau coutures et assemblages. Il y a une véritable recherche esthétique

Les Himbas sont souriants, accueillants, paisibles. Ils s'intéressent à leurs hôtes et semblent apprécier que l'on s'intéresse à eux


Accueil au camp de toile. Déjeuner à l'ombre, au bord de la rivière.

Nous occupons une tente avec salle de toilette en dur, à deux mètres du bord de la rivière. Première question : y-a-t-il des crocodiles?  Normalement non, le courant est trop fort !


En fin d'après-midi, visite des chutes d'Epupa, hautes de 60 mètres, dont la végétation luxuriante le long du fleuve contraste avec le décor aride du Kaokoveld.

Paysage émouvant tant c'est beau, puissant. Les chutes du Niagara sont trop importantes en volume  et en masse pour communiquer cet émerveillement.

Les deux baobabs géants qui s'élancent au milieu de ces chutes semblent défier les lois de l'apesanteur, à moins que le Créateur ait fait un stage Ikebana..

Erwan nous emmène sur des hauteurs proches, pour pouvoir embrasser du regard les chutes dans leur contexte, avec en prime le déclin du jour et ses ombres portées.

Du grand art, que la nature est belle.


Nuit au camp de toile Epupa,

Possibilité de balades à pieds dans le village proche.


Day 7: Epupa -Swakopmund (2h15 de vol).


Visite d'un camp Himba. Contrairement à de nombreuses visites de villages organisées où il faut payer un droit d'entrée, nous sommes invités à apporter des provisions tel qu'un sac de céréales qui servira à l'alimentation de la famille et des biscuits pour les enfants.

Nous sommes accueillis par le chef de famille, et sa femme. D'autres personnes vivent là, de nombreux enfants d'âges divers, une grand mère, une jeune femme albinos obligée de se vêtir pour se protéger de l'irradiation du soleil. Nous apprendrons qu'elle est considérée comme inférieure du fait de son handicap. Elle ne pourra pas se marier et restera servante toute sa vie.


Nous découvrons en toute liberté le mode de vie de cette famille, ses habitudes, ses croyances, sa culture. Assis autour d'un paquet de biscuits, nous écoutons la chef de famille répondre à nos questions.

Leur angoisse : le gouvernement envisage de construire un barrage destiné à produire du courant sur la rivière Kunene. Cela va inonder toute la vallées et obliger les Himbas à quitter leur terre d'origine. Transplantés, vont ils garder leur identité ? Qui s'en soucie ?

J'aurais bien aimé rester plusieurs jours dans cette région à côtoyer les Himbas, j'aime leur façon de voir les choses, j'aime leur philosophie. Impression d'avoir plein de choses à apprendre à leur contact.


Nous reprenons les Cesnas qui sont restés là où nous les avons laissés. Les pilotes ont été logés au camp de toile avec nous. Vol vers Swakopmund.

Vol mouvementé à cause de courants d'air d'altitude. Mes pantalons sont trempés tellement je transpire de peur. S'ajoute une grosse inquiétude:  le second avion qui volait à nos côtés et piloté par la jeune femme a disparu. Notre pilote n'arrive pas à la joindre par radio...Nous atterrissons sur une nouvelle piste de fortune et attendons.

Notre pilote se demande si elle n'a pas confondu les pistes et si elle n'est pas allées atterrir ailleurs. Au bout d'un moment le second avion arrive. Nous ne saurons pas ce qu'il s'est passé.


Route pour Swakopmund installation à l'hôtel et déjeuner.


Visite de la ville.  Une ville balnéaire, plus allemande qu'africaine, mortelle, triste, sans intérêt.

Un musée de gemmes insignifiant, des boutiques barricadées, grillagées, transformées en camps retranchés comme celles que l'on rencontre en Afrique du Sud. Il faut sonner pour que quelqu'un s'assure de qui nous sommes. Ce qui laisse supposer que l'ambiance n'est pas à la sécurité !


Dîner et nuit au Swakopmund Hôtel


Day 8 : Swakopmund (1h15).


Embarquement à bord d'un des bateaux de Mola Mola sur la lagune de Walvis Bay, en direction de Pelican Point, peuplé de flamants roses, de pélicans et d'une colonie d'otaries, dont certaines ont été dressées pour faire des shows sur la plateforme arrière des bateaux .

Il fait gris, brumeux et très froid. La croisière s'anime un peu lorsqu'apparaissent les dauphins. Les embarcations se mettent par deux et poussent leurs moteurs à fond. Cela semble plaire aux dauphins qui se lancent dans une course poursuite. Ils se faufilent dans les vagues créées par la vitesse, plongeant et bondissant dans l'écume. Instant d'émerveillement.

Nous découvrons que ce mammifère est très joueur, à l'état sauvage.


Temps libre. Possibilité de survoler le Namib et ses dunes, en Cesna, ou de faire une ballade en quad dans les dunes les plus proches.…C'est ce qu'il y a de mieux à faire!

Nous avons fait la Kristall Galerie, sans grand intérêt.

Dîner et nuit au Swakopmund Hôtel. Encore du lard, des pommes de terre des saucisses et des haricots.


Day 9 : Swakopmund - Désert du Namib.


On quitte enfin cette ville morte et ennuyeuse.

Piste à travers un paysage lunaire Moonlanscape - "Plaine de la Lune", c'est agréable à contempler et d'un calme olympien.  Le temps se lève, on voit littéralement la brume se désintégrer découvrant un ciel bleu et pur et un soleil chaleureux.

Découverte de la Welwitchia Mirabilis, curiosité botanique endémique parfois âgée de plus de 1 500 ans !

Nous traversons le tropique du Capricorne. Erwan nous propose à nouveau un florilège de haltes dans des endroits à couper le souffle.

Sur la piste nous croisons à plusieurs reprises d'énormes camions tous terrains aménagés en bus de tourisme, avec des sièges ultra confortables, des baies vitrées en guise de fenêtre, une cuisine dissimulée dans les flancs.

Ce sont des charters qui traversent toute l'Afrique australe, pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois, avec des touristes (en majorité germaniques et nordiques)  qui ont fait le choix de ce mode de voyage. Ils s'arrêtent dans les camping, disposent de leur propre cuisinier, d'un chauffeur guide, de panneaux solaires, de réserves d'eau etc....


Déjeuner pique-nique au Solitaire General Dealer & Country Lodge, épicerie, station service, camping, motel. Le seul point de ravitaillement de la région, perdu au milieu du désert. Point de rencontre de voyageurs, point d'échanges de renseignements. C'est particulier.


Continuation vers le grand désert du Namib en admirant le Kuiseb Canyon pendant 6 km.


Dîner et nuit au Kulala Desert Lodge


Erwan nous emmène sur le sommet des collines d'en face pour admirer le coucher de soleil. Paysage grandiose, avec des nuances allant du beige au violet en passant par toutes les nuances d'ocre et d'oranger jusqu'à atteindre les bleus d'encre les plus profonds. S'émerveiller encore.


Day 10: Désert du Namib (1h15).


Départ tôt, lever de soleil sur les dunes envoûtantes du Namib, le plus vieux désert du monde.

Matinée consacrée à la découverte de Sossusvlei et à l'escalade des dunes, toutes les unes plus hautes que les autres - Crazy Dune. Au sommet un vent inattendu puissant soulève de fines particules de sable et modifie en permanence le dessin de leur crête en mettant en péril les yeux, mais surtout les caméra et les appareils photos. C'est dommage car les prises de vues sont exceptionnelles. Jeux de couleurs et d'ombres qui changent à mesure que le soleil se déplace dans l'azur.


Dead Vlei, lac asséché au milieu des dunes. Spectacle magique, où seuls quelques arbres morts subsistent encore.


Déjeuner. L'après-midi, promenade dans le canyon de Sesriem. Longue descente pour arpenter un lit de rivière asséchée entre les falaises. Visite moins intéressante que les dunes.


le long de la route de nombreux arbres secs abritent des nids immenses, plutôt des regroupement de nids de paille qui ressemble à une meule de foin pendue à l'envers, des HLM pour oiseaux.

L'oiseau est un passereau qui porte le joli nom de Républicain Social - Philetairus socius. La lourdeur de ces nids entraîne parfois la chute de branches ou de l'arbre.


Dîner et nuit au Kulala Desert lodge


Day 11 : Namib-Windhoek (4h30).


Route pour Windhoek via la passe de Spreethoogte, offrant une vue exceptionnelle à 180° du désert environnant.


Déjeuner pique-nique au Solitaire General Dealer & Country Lodge. Continuation pour la capitale. Après-midi libre. Visite du marché à quelques pas de l'hôtel. Quelques boutiques spécialisées dans la décoration fusion Africaine. On a moins le sentiment d'insécurité qui règne à Swakopmund, bien que toute le monde nous invite en permanence à la prudence.


Dîner en ville dans un restaurant Africain, la Marmite sur Independance avenue, enfin des plats locaux  et savoureux, et une déco qui vaut le détour.


Nuit au Kalahari Sands Hôtel


Day 12: Windhoek - Paris après le petit déjeuner, déjeuner et temps libres.

Départ l'après-midi pour l'aéroport et envol pour Paris.


Day 13: Paris


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