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Notre évaluation :


  1. En 2008 nous composons notre circuit en fonction de ce que nous connaissions déjà (2 voyages précédents) en redécouvrant les sites incontournables.

La formule découverte individuelle avec voiture et chauffeur et hôtels réservés à l'avance, semble être une bonne solution pour visiter cette île. Cela permet de s'arrêter où on veut, quand on veut et de rencontrer autant de personnes que si on voyageait en transport locaux, avec les temps d'attente (notamment dans les checks points) et les problèmes de correspondances en moins.

Nous choisissons les dates de séjour en fonction d'événements religieux auxquels nous souhaitions assister (3 jours avant la pleine lune pour la Perahera de Kandy et la pleine lune pour la visite de Kataragama).

  1. En 2009 tout en revoyant certains incontournables dont nous nous lassons pas, nous avons cherché à approfondir notre découverte en allant vers l'Est de l'île, la guerre venant de se terminer (18 mai 2009).

Nous avons choisi des hébergements plus intimistes, dont plusieurs dans des villages,  avec de longues promenades à pieds.

C'est la première fois que nous avons eu de la pluie de mousson de tous nos séjours au Sri Lanka, à la même période.

  1. En 2013 nous souhaitions découvrir d'autres endroits, d'autres sites, d'autres particularités que nous n'avons pas encore découverts, en plus des sites que nous revoyons avec plaisir comme Mihintale et Kataragama.

En consultant des blogs de voyageurs et des sites exceptionnels au niveau de la richesses des informations, nous avons préparé un circuit riche en nouveautés. Voir les liens ci dessous. 

Parmi la multitudes d'endroits à découvrir, nous avons privilégié ceux qui nous paraissaient avoir une ambiance particulière, un cadre particulier. Nous avons visité de nombreux sites et temples, gratuits parce que ne faisant pas encore partie du tourism business. 

  1. En 2015, notre 6ème voyage s'est construit de la même façon que le précédant: à la recherche de tout ce qu'il reste à voir.

Bien que l'île ne soit pas si grande que cela, il y a encore plein d'endroits à visiter, de jolies petites routes à parcourir, de paysages exceptionnels à découvrir. Malgré le fait qu'il n'y aie plus vraiment de haute saison et de basse saison et que l'afflux de touristes soit pratiquement constant, il y a encore beaucoup d'endroits où cette invasion n'a pas encore fait trop de dégâts.

  1. En 2017 un 7ème voyage pour découvrir des réserves naturelles que nous n'avions pas encore faites, la presqu'île de Mannar, des routes de montagnes moins pratiquées, des petits temples inconnus des guides et des chauffeurs, surtout rencontrer et passer du temps avec des artisans qui vivent encore de petits métiers traditionnels avant qu'ils disparaissent, noyés par la mondialisation ou pollués par les agences de tourisme "solidaire". Nous en profitons pour faire le point sur des petits hébergements corrects et découvrir de nouveaux hébergements familiaux à prix abordables.

  2. En 2019 un 8ème voyage pour revoir des endroits que nous aimons, approfondir des visites inachevées, rencontrer des artisans, des familles, aller encore plus profond dans notre apprentissage du Sri Lanka, découvrir ce qu'il reste de traditions avant que la mondialisation écrase tout sur son passage.

  3. En 2023 Nous avons parcouru de nombreuses routes, visité tous les lieux incontournables, vu une centaine de temples et monastères, tous les parcs nationaux. Nous nous sommes arrêtés dans de nombreux villages, avons visité de nombreux marchés et de nombreuses plages. Nous avons rencontré des centaines de familles et nous sommes fait de nombreux amis.

Cette année nous avons voulu découvrir des particularités qui font partie du patrimoine populaire et culturel du Sri Lanka. Nous avons voulu graver dans nos mémoires ces gestes quotidiens qui vont bientôt disparaître sous le rouleau compresseur de la mondialisation.

Après environ 6 mois de recherches, nous avons élaboré un itinéraire censé nous mettre en contact avec ces perles méconnues des circuits touristiques. Il fallait un chauffeur exceptionnel pour mener à bien ce projet qui demandait de l'anticipation, d'avoir des contacts, et de s'intéresser au Sri Lanka profond.



  1. Puce  Au Sri Lanka, nous avons aimé:

  2. L'accueil des Sri Lankais qui sont majoritairement des personnes chaleureuses, conviviales, souriantes. Nous n'avons jamais vécu d'épisodes hostiles, même pendant la période de guerre, sauf de la part de jeunes militaires ou de jeunes policiers imbus de pouvoir, et plus tard de jeunes voyous dans le sud de l'île.

  3. La Perahera de Kandy de 2008:  spectacle à caractère religieux destiné d'abord aux Sri Lankais. Différents groupes de danseurs et de danseuses, beaucoup d'éléphants déguisés en arbre de Noël, défilés de notables sérieux comme des "papes".

La guerre impose de nombreuses mesures de sécurité, fouille au corps, chiens renifleurs, présence militaire et policière importante.

  1. Le site de Kataragama où des pèlerins convergent venant de toute l'île. S'il y a un endroit convivial où l'on peut apprécier la piété, la dévotion, et la tolérance des Sri lankais, c'est à Kataragama. La nuit de pleine lune est carrément magique.

  2. Punduloyia, et le Maussawa Estate, entre Kandy et Nuwara Eliya. Nous étions seuls dans cet hébergement de charme, et avons bénéficié de la gentillesse et de la disponibilité d'une équipe fabuleuse: Rupa au fourneaux, avec une cuisine variée et savoureuse, Thomas guide extraordinaire et joyeux qui aime faire découvrir les environs, Monsieur Karuma Singh qui veille avec bienveillance à l'intendance. En 2015 aucun d'eux n'avait conservé sa place.

  3. Les petites routes, les villages et les temples de la région de Gampaha, l'ermitage de Arankele et celui d'Ampara, la région d'Hinguruna, très authentique, la presqu'île de Mannar, les petites routes de la côte Est, les petites routes et les villages de la B 413 entre Kandy et Walapane, la petite route qui relie Matara à Ratnapura (A17 + A 18) en passant par le col de Bulutota, la route pittoresque de Dick Oya à Balangoda (B 149 et B 339), qui borde le réservoir Castelreigh, sillonne les plantations de thé les plus réputées du Sri Lanka, Bogawantalawa, bourgade où le temps semble s'être arrêté dans les années 60, les forêts de pins majestueux et celles d'Eucalyptus Grandis et tous ces villages qui ne voient pas souvent passer de touristes.

  4. Nous avons succombé sous le charme de Little Villa à Wadduwa, du White & Black de Mihintale, et du Leisure Mount View Holiday Inn à Haputale. Nous avons rencontré des hébergements de qualité qui ne sont pas tombés dans la fièvre du tourism business: un tas de guesthouses et de petits hôtels familiaux, avec leurs petits déjeuners typiques, leur repas riches en découvertes culinaires et leurs ambiances feutrées. Des familles qui ont un réel plaisir à accueillir les étrangers et à leur faire découvrir leur région et leurs activités, sans les presser comme des agrumes.

  5. Je souhaite rendre un hommage particulier à tous les Sri Lankais qui ont accepté de partager du temps avec nous, en nous permettant de découvrir leur savoir faire, en nous parlant de leur vie, en partageant le bonheur que procure le fait d'avoir une compétence quelle qu'elle soit et d'en tirer une reconnaissance à défaut d'en tirer un revenu décent. Respect et Merci encore.

  6. Puce Au Sri Lanka nous n'avons pas aimé

  7. Les manifestations de pouvoir de jeunes militaires qui pointent leur arme automatique vers le véhicule, parfois à la hauteur du visage, pour contrôler les passeports, les bagages, ni les fouilles au corps avec effleurement du sexe, malgré les consignes données par le gouvernement à l'égard des touristes. Un de ces jeunes cons n'a même pas été capable de lire notre passeport à l'endroit ! Abus de pouvoir, plaisir machiste. C'est arrivé à plusieurs reprises.

  8. La découverte de Jaffna est assez déconcertante : le peuple Sri Lankais (Tamouls) de cette zone est marqué par une guerre et des atrocités qui ont duré longtemps, sachant que rebelles et militaires ont pratiqué pillages, viols, violences de tous genres, abus d'autorité sur les populations locales. Il y a d'ailleurs plus de civils tués que de belligérants.

En 2009 il y avait des checks points tous les 5 kilomètres. Se déplacer en voiture permet d'éviter les files d'attente de contrôles des transports publics. L'armée est omniprésente. Il y a plus de camps militaires que de temples bouddhistes.

Les hébergements commencent à se reconstruire et à s'organiser, mais ils ne sont pas encore vraiment prêts à accueillir des touristes.

En 2013 et 2015 il y a moins de check points qu'en 2009 sur la route. Mais il y a quand même beaucoup de casernes un peu partout ! Lorsque les check points sont opérés par des policiers plus âgés, cela se passe généralement bien. Par contre lorsqu'ils sont opérés par de jeunes militaires, nous avons à chaque fois des démonstrations de pouvoir pénibles. La guerre leur a donné la grosse tête ! Un homme qui a tué n'est plus jamais le même homme.

A partir de Kilinochchi la route est bordée de maisons en ruines, criblées d'impacts de balles, d'obus, de roquettes. Dans les environs de Palli la route est bordée de champs de mines, on peut d'ailleurs y voir les démineurs au travail.

Suite aux attentats islamistes d'avril 2019, nous avons eu 4 check point entre Mannar et Talaimannar (30 km), tous tenus par des jeunes cons arrogants à l'égo hypertrophié armés jusqu'au dents, avec des propos ou des comportements aberrants.

Si quelques personnes semblent souriantes et cherchent l'échange, ce n'est pas une généralité ni l'accueil vanté par Lonely Planet.

Il nous est arrivé à plusieurs reprises de demander des renseignements dans la rue et de voir les gens refuser de répondre.

L'hôtellerie et la restauration de Jaffna n'est pas à la hauteur du reste de l'île, peut être faut-il laisser le temps de se reconstruire, quand l'armée ne le fait pas à leur place !

  1. Les effets pervers du développement touristique : La fin de la guerre étant loin, le nombre de touristes a incroyablement progressé, notamment ceux des pays de l'Est, des Emirats, d'Inde et de Chine même hors saison. Voir Trop de tourisme tue le tourisme sur la page d'intro.

  2. La Perahera de Kandy est devenue un show, avec de nombreuses écoles de danses, dont beaucoup d'enfants, qui font la même chose sans grande application pour la plupart. Les tarifs sont devenu prohibitifs : 7500 roupies (42€) en 2013, 11 000 roupies (70 €) en 2015 12 000 roupies en 2017 les places les moins chères, à moins de venir à 06h00 du matin pour occuper une place gratuite, ce que font les locaux.

  3. Les prix d'entrées dans les sites ont doublé,  les prix de nombreux hôtels ont été multipliés par deux, parfois par trois, les repas dans les restaurants pour touristes ont également augmenté. Les salaires des employés et le niveau de vie du peuple n'ont pas changé !

  4. Nous dénonçons une tendance qui se généralise à prendre les touristes pour des agrumes : comme en Europe au moment du passage du Franc à l'Euro où de nombreux opportunistes jouant sur la confusion, en ont profité pour faire le grand écart avec les tarifs.

Au Sri Lanka depuis 2010 de nombreux hébergements affichent leurs tarifs en dollar, passant de la roupie au dollar en exagérant les écarts, par exemple en passant de 4500 rps (30$) à 55$ (8300 rps) ou de 6500 rps (40 $) à 75$ (11 000 rps). D'autres hébergements ont pris pour habitude d'augmenter le tarif au moment de payer la facture, par rapport au tarif indiqué lors de la réservation. Nous le dénoncerons chaque fois que cela se présentera.

Indexer le prix d'une chambre de guesthouse sur le dollar ne parait pas très honnête. Sachant que de nombreuses guesthouses et petits hôtels indexent leurs tarifs sur le dollar et aussi sur la saison : non seulement le prix de la chambre varie en fonction du cour du dollar, mais aussi en fonction de la saison: 45$ en basse saison, 55 $ en haute saison. Nous privilégions les hôtels et guesthouses qui indiquent leurs prix en roupies de manière stable sur une année.

  1. Le Sri Lanka est devenu une destination balnéaire "branchée" au même titre que Bali, les Maldives, Phuket ou les Caraïbes, transformant le tourisme découverte en tourisme sédentaire. Aujourd'hui on vient au Sri Lanka pour bronzer, faire du surf, de la plongée, du snorkeling, du rafting, pour voir des baleines et des dauphins ! On organise des rave-party pour occidentaux à Hikkaduwa, Arugam Bay, Midigama, comme à Van Vieng(Laos), Goa (Inde), Kuta (Bali) que fréquentent les mâles locaux. Les jeunes femmes Cinghalaises n'ont pas droit à ces divertissements ni à ces rapprochements. Sur les côtes, les hôtels, les guesthouses, les restaurants poussent comme des champignons après la pluie, pas toujours avec le professionnalisme attendu, de plus en plus souvent surbookés grâce à Booking et Agoda, avec des tarifs qui n'ont plus rien à voir avec le niveau de vie du pays.

  2. Une discrimination ethnique de plus en plus répandue au Sri Lanka (comme en Inde ou à Cuba) qui consiste à faire payer les droits d'entrée des sites, musées, expositions, parfois hôtels et restaurants, 10 fois plus cher aux Occidentaux qu'aux membres du SAARC (South Asian Association for Regional Cooperation)

Si parmi les visiteurs il y a des Sri Lankais pauvres pour qui ce devrait être gratuit, beaucoup de visiteurs du SAARC ont des revenus plus importants que les nôtres. Notamment les indiens et les Sri Lankais émergents !

Et puis il n'y a pas que des touristes Occidentaux riches, certains ont économisé parfois plusieurs années pour s'offrir le voyage de leur rêve et ils ne logent pas tous dans des hôtels de luxe.

Il ne faut pas oublier que pendant les années difficiles, les périodes de guerre ou d'attentats ou juste après le tsunami ce sont les routards et les petits budgets qui ont fait tourner la planche à devises, pendant que les autres ont peur de la guerre, des moustiques et des tsunami.

  1. L'afflux massif de la classe émergente d'Inde du Sud et du Sri Lanka qui affectionne les stations climatiques et les stations balnéaires rend parfois la disponibilité et la cohabitation hôtelière compliquées. Ces nouveaux riches aux égos hypertrophiés, manquent d'éducation de façon flagrante. Ils circulent dans de grosses voitures, s'imposent par des conduites égocentriques (vitesse excessive, appels de phares pour que l'on se range sur le côté, roulant au milieu de la route, doublant n'importe où), ne respectent aucune règle, aucune file d'attente, aucune forme de vie sociale. Ils parlent fort, même la nuit dans les chambres et les corridors d'hôtels. Ils s'estiment prioritaires partout et sur tout.


  1. PucePour en finir avec les pourboires et des donations: nous savons qu'au Sri Lanka il était de tradition de laisser un pourboire comme cela se fait ou se faisait dans de nombreux pays.

Bien que les chauffeurs disent le contraire, nous avons remarqué que de moins en moins de Sri Lankais donnent un pourboire, au restaurant ou au guide lorsqu'ils visitent quelque chose, que ce soit chez eux ou à l'étranger. C'est une tradition quand cela les arrange !

Quant aux donations ce sont généralement des offrandes que les gens font pour obtenir ou remercier la réalisation d'un voeu, ou une aide à la vie des religieux. Mais c'est aussi une forme de "racket consenti" pratiqué par les moines bouddhistes et les brahmans hindous. Sachant qu'ils sont obligatoirement entretenus par les populations, même en période de crise. Les gens se privant pour assurer le confort de leurs prêtres. Pourquoi les étrangers devraient-ils participer à ce racket ?

Nous donnons facilement, parfois trop facilement, lorsque nous pensons que c'est nécessaire et que nous sommes libres de le faire. Le Sri Lanka n'a pas le monopole de la solidarité qui aurait plutôt tendance à devenir un mythe.


Les vols internationaux

A plusieurs reprises, nous avons choisi Emirates parce que cette compagnie part de certaines villes de province, parce qu'elle est fiable et de haute qualité de services et de prestations, parce que ses tarifs étaient attractifs (surtout lorsqu'on s'y prend tôt).

Les escales à Dubai sont parfois un peu longues, il est difficile de trouver un siège libre dans l'aéroport parce que de nombreux touristes se couchent sur 3 sièges pour dormir !

2019 Emirates ayant augmenté fortement ses tarifs et ses heures de transit, nous avons opté pour Qatar Airways avec escale à Doha. Tarifs plus raisonnable, escales plus courtes. Service comparable.

2023 Qatar Airways avec escale à Doha (2h30). Emirates est plus cher et l'escale est très longue


Les Tours Operator :


  1. Puce En 2008, nous avons contacté plusieurs agences de tourisme locales, en leur proposant un programme et en demandant un devis, si possible étayé de propositions originales. Nous avons choisi l'agence locale ACME Travels parce que c'est celle qui réagit le plus vite à nos propositions, celle qui avait le meilleur rapport qualité prix, Shan parle français et Ramzi est hyper efficace.

ACME est aussi le seuls TO qui a respecté nos choix sans chercher à nous vendre des produits tous faits: http://www.acmetravels.com/     mail :   info@acmetravels.com.

  1. Puce En 2009 Mohara le chauffeur que nous avions apprécié chez ACME n'était pas disponible. Nous avons voulu tenter une autre agence locale parce que le prix était un peu plus attractif que celui d’ACME Travels.

Nous nous sommes adressés à Lion Royal, qui s'est révélée décevant: le contrat n'était pas clair et les services mal définis.

Une différence en moins de 200 euros, qui justifiait le côté attractif au départ, se transforme au final en surcoût important dû à une mauvaise communication et à de la mauvaise foi.

Au cours de l'échange de mails pour le même devis (tarif), le forfait kilométrique est passé de 1900 km à 1700 km, sans explication. Notre circuit faisant 1600 km, nous n'avons pas réagi.

A la fin du circuit il nous est facturé les kilomètres réalisés en plus à cause des détours faits par le chauffeur, à quoi s'ajoute le prix du trajet que le chauffeur a fait pour venir nous chercher à l'aéroport le jour d'arrivée. Nous apprenons que le transfert pour le départ est également à ajouter, alors que tous les TO assurent une prise en charge de l'aéroport à l'aéroport ! Une agence pas très honnête !

  1. Puce En 2013, 2015, 2017 nous avons fait appel à Mohara en free-lance.

Nous avons préparé un programme détaillé que nous lui avons soumis pour devis. En 2013 le véhicule était un Nissan Sunny Super Saloon. Confortable, mais le moteur assez mal réglé a consommé plus de carburant que prévu : la consommation normale est de 8/9 litres au 100 km, nous avons consommé 10/12 litres aux 100km, à 50km/h. En 2015, il avait changé de véhicule: une Geely Micro, voiture de construction cingalaise sous licence chinoise. Confortable et mieux réglée au niveau carburation. A chaque fois Mohara s'est occupé des réservations d'hôtels. Il a vérifié que les réservations était effectives, de nombreux hébergements devenant de moins en moins fiables au niveau des réservations

En 2017 Il a toujours sa Geely, en moins bon état (une porte n'a plus de poignée). Il s'est occupé des réservations, à l'exception de 3 hôtels dans lesquels nous avons l'habitude d'aller qui n'acceptent plus de passer par lui pour la réservation ! Il aurait été maladroit voire inefficace lors de certaines réservations au point de bloquer le processus. Il ne s'est pas renseigné sur les différents centres d'intérêts que nous lui avions soumis. Il n'a pas fait une réservation de safari en bateau que nous lui avions demandé. Il s'est montré inefficace avec certains clients à qui nous l'avions recommandé, tant au niveau des échanges mail qu'au niveau du suivi sur place.

  1. Puce En 2019 Nous faisons appel à Eranda. Il dispose d'un Toyota Hitace en très bon état. IL met des bouteilles d'eau à disposition pendant tout le voyage. Il sait se servir d'un GPS et sait utiliser tous ses contacts pour trouver des solutions à tout ce qu'on lui demande. Lorsqu'on rencontre des ethnies dont il ne parle pas la langue, il fait appel à son père qui est guide et sert d'interprète. Les hébergements qu'il propose sont très corrects, à des tarifs intéressants. Chaque fois que l'on s'arrête dans un restaurant local, il vérifie avant si on peut se fier à la nourriture proposée.


Les Chauffeurs Guides: (voir nos critères d'évaluation ici )Conseils_de_voyage.htmlshapeimage_9_link_0


  1. Puce En 2008, nous avons fait la connaissance de Mohara qui travaille périodiquement pour ACME. C'est un partenaire de voyage agréable pour ce genre de voyage, discret, efficace, respectueux, attentionné, prudent, vigilant, calme et patient, avec de l’humour.

Il comprend ce que nous attendons, ce que nous cherchons et semble prendre du plaisir à nous faire découvrir sa culture: dégustation de fruits, de plats, rencontres avec les villageois.

Il semble aimer faire découvrir son pays. Parfois il apprécie que les clients lui fassent découvrir quelque chose qu'il ne connait pas.

Il faisait partie des bons chauffeurs/guides que nous ayons rencontrés au Sri Lanka et dans le monde.

Ses contrats fluctuant avec les saisons et les vagues de touristes, il a créé sa propre agence afin d'avoir des revenus pérennes lorsqu'il n'est pas sous contrat. Sa longue expérience au sein de compagnies reconnues est un atout et une garantie de fiabilité.

  1. Puce En 2009 nous avons eu un chauffeur de Lion Royal: Somarathna (médiocre) peu fiable, incorrect, malhonnête, sous des airs apparemment Zen.

Il a tenté à plusieurs reprises de nous faire payer ses repas et une fois son hébergement, alors que c'est inclus dans le contrat. Il a sciemment fait des détours pour augmenter le kilométrage (parfois de 100km par étape). Il a tenté de nous faire payer des places de parking et des entrées de temples qui étaient gratuits. Nous avons fini par entrer en conflit. Il s'est mis à conduire nerveusement et imprudemment. La fin du programme a été épouvantable. Il a des "fans" qui ne supportent pas que l'on parle de lui négativement sur le forum du Routard. Cela ne fait que confirmer qu'on ne peut pas plaire à tout le monde.

  1. Puce En 2013, 2015, 2017 nous avons récidivé en réservant directement auprès de Mohara. Ce fut d'autant plus un plaisir qu'il découvrait en même temps que nous la plupart des visites que nous avions programmées, parce que réellement en dehors des circuits classiques.

Ce fut l'occasion de vérifier qu'un chauffeur local est souvent nécessaire. La plupart des sites et des petites routes ne sont pas indiqués.

Il semble en difficultés sur les itinéraires qu'il ne maîtrise pas. Lorsqu'il se renseigne, il dit obtenir des informations contradictoires, ou les gens ne connaissent pas ce que nous cherchons jusqu'à ce que nous leur montrions des photos de l'endroit. Nous avons pris nos repas dans des petits restaurants locaux corrects et raisonnables.

En 2017 Mohara se révèle décevant. Il n'a préparé aucune visite que nous lui avions demandées. Il s'égare souvent, et donne l'impression de ne maîtriser que les circuits classiques. Il ne semble pas savoir utiliser un GPS. Il ne semble pas comprendre les indications que les gens lui donnent pour trouver un site, une route. Nous nous sommes aperçu que si nous ne lui demandons pas de s'arrêter pour déjeuner, il ne le propose pas. Mohara manque d'organisation et de rigueur au niveau paperasserie, préparations et informations.

Il commet beaucoup de maladresses et se positionne souvent en victime lorsqu'il est confronté à ses erreurs. Nous avons été très surpris de ce changement inattendu.

  1. Puce 2017 Cela nous a conduit à rechercher un nouveau chauffeur, fiable, professionnel. Grace à des amis
    Cingalais, nous avons rencontré Eranda qui semble répondre à nos attentes. Il dispose d'un mini-van récent, climatisé. Il sait se servir d'un GPS et il est équipé d'un matériel moderne au cas où il ne connaitrait pas la route. Il met à disposition de l'eau minérale pendant toute la durée du circuit. Il est dynamique et créatif.  Il a une licence de chauffeur/guide. Ses tarifs sont particulièrement attractifs.
  2. Puce 2019. Nous faisons appel à Eranda pour un programme très particulier. En plus de tout ce que nous souhaitions voir et faire, Eranda nous a apporté beaucoup d'autres opportunités. Nous avons beaucoup apprécié ce qu'il a fait pour nous et sa façon d'être avec nous. Un voyage de 18 jours qui a passé très vite tellement c'était intéressant.

Il connait de très bons hébergements à prix raisonnables. Il prend soin de ses clients en permanence. Il est attentif à tout ce qui peut toucher ses clients, comme vérifier la cuisine ou les plats d'un restaurant local, vérifier le confort d'un hébergement, assurer la sécurité.

Cela confirme ce que nous pensions déjà, le guide ou le chauffeur peut tout changer dans la façon de percevoir une culture, un peuple, un pays. Eranda est un guide exceptionnel. 

Cela va bien au delà des appréciations que l'on trouve sur les forums, "mon chauffeur est génial"  ou "nous recommandons un chauffeur exceptionnel" ou "nous avons le meilleur chauffeur" etc...sachant que la majorité de ceux qui écrivent cela n'ont vu le pays qu'une fois et qu'ils n'ont vu généralement que les incontournables. Eranda est plus qu'un guide, il est une façon de voir le Sri Lanka au delà de ce qu'on peut imaginer.

  1. Puce 2023 Suite à un malentendu et des maladresses avec Eranda, nous avons décidé 4 jours avant de partir de nous adresser à un autre chauffeur capable de répondre à des attentes particulières. Nous en avons sélectionné 3 en fonction de leur popularité et de leur réputation sur Tripadvisor et Le Routard. Nous leur avons envoyé notre projet, et sélectionné celui qui semblait le mieux placé pour répondre à nos attentes. Kapila n'était pas disponible à notre arrivée. C'est un de ses amis, Sanka, qui fera la première partie de Colombo à Kandy, Kapila fera la deuxième partie de Kandy à Wadduwa.

  2. Puce Sanka, notre premier chauffeur a été efficace, nous avons fait presque tout ce que nous avions prévu. Il se renseigne au préalable pour trouver les lieux ou les personnes que l'on souhaite visiter.

Il est sympathique, prévenant, respectueux. Il cherchait à nous faire découvrir des choses que nous n'avions pas anticipées et prenait plaisir à découvrir des choses qu'il ne connaissait pas.

Nous avons deux critiques à lui faire :

  1. - il n'a pas tenté de réparer la climatisation du véhicule alors que nous étions en plein épisode de canicule. Nous arrivions tous les jours à destination complètement trempés.

  2. - il est un peu opportuniste : il a eu tendance à nous faire payer ses repas. Au moment de payer, il ne se manifestait pas. Si nous n'avions pas réagi, peut être qu'il nous aurai laissé payer ses repas tout au long du voyage. Ayant l'habitude de ce genre de pratique en Inde, nus sommes restés vigilants dès la seconde fois.

  3. - Chaque fois que nous donnions quelque chose à quelqu’un, il nous demandait la même chose pour lui-même. Par exemple, lorsque je partageais des graines de légumes avec des agriculteurs, il en demandait pour lui-même. Lorsque Nadia offrait des échantillons de parfum aux femmes qu'elle rencontrait, il en demandait pour sa fille ou son épouse.

  4. - En dehors de ces deux reproches, Sanka est un chauffeur et un guide intéressant pour faire un programme, même hors piste au Sri Lanka. C'est quelqu'un que nous recommandons.


  1. Puce Kapila, le deuxième chauffeur est sympathique, amical, moderne, cool. Peut être trop cool !

Il est si gentil et amical qu'il peut être difficile de lui faire des reproches. Sa gentillesse + la magie du Sri Lanka font oublier le reste.

Et pourtant:

  1. - Il est indolent, un gentil glandeur : il prend son temps, ne cherche pas à anticiper. Il voit sur place, et si rien ne se passe, ce n'est pas de sa faute, c'est parce qu'on attend des choses qui n'existent pas ou que personne ne connait.

  2. -Il a lu notre projet, il l'a trouvé intéressant, mais il n'a pas cherché à le réaliser dans son intégrité.

Au départ nous lui trouvions comme excuse qu'il n'a eu notre projet que 4 jours avant notre arrivée, ce qui ne lui laissait pas beaucoup de temps pour s'informer et prévoir.

Mais Sanka a eu aussi notre projet 4 jours avant notre arrivée, il a pratiquement tout anticipé et organisé. 

Avec des clients cool, Kapila se montre laxiste. Il ne s'inquiète pas, prend son temps. Tant que nous gardons le sourire c'est que nous devons être satisfaits.

C'est un procrastinateur, quelqu'un qui remet à plus tard "we'll see". Il attend la dernière minute ou s'en remet au hasard.  Sans jamais s'inquiéter.

- Résultat : contrairement à Sanka avec qui nous avons fait tout ce que nous avions prévu, avec Kapila nous avons fait à peine le tiers de ce que nous avions prévu.

- Il passe beaucoup de temps sur son téléphone. Un peu dans la voiture, beaucoup à chaque arrêt. Comme il parle en cingalais, il ne doit pas s'agir de contacts avec des clients ! Il regarde aussi des match de crickets et des videos ! Le soir s'il veut mais pas pendant le travail !

  1. - Il insiste un peu trop pour que ses clients donnent des pourboires et des donations.

  2. - C'est le chauffeur le plus cher et le moins impliqué que j'ai rencontré au cours de ma carrière touristique en dehors des USA. Il demande au départ 70 euros par jour. Il a accepté de négocier à certaines conditions (hébergements et repas gratuits).

  3. - Bien qu'il n'aie pas gâché nos vacances, il n'a rien fait pour respecter notre programme. Nous ne le recommandons pas.


Hébergements et restaurants

  1. En 2008, les tarifs étant encore relativement bas, nous avons choisi les hôtels dans la catégorie "Boutique hôtels". Ce sont des hôtels de charme (accueil et service correct, décoration originale, cuisine raffinée), qui n'accueillent pas les groupes (sauf à l'Amalaya), pour bénéficier d'un cadre et d'une ambiance qui ne ressemblent pas à un camp de vacances. En tant de guerre, et hors saison, les prix étaient très attractifs (réduction de 50%). A Ella nous avons refusé d'être hébergés dans le Rawana Height à cause du comportement incorrect et tyrannique du propriétaire. L'agence nous changé d'hébergement sans surcoût.

Au niveau restauration, nous déjeunons dans des petits restaurants locaux, et nous dînons dans les hôtels où nous étions hébergés, parce que souvent éloignés du centre ville. Du fait de la guerre nous étions souvent seuls dans de nombreux hébergements.

  1. En 2009 nous avons choisi les hôtels dans la catégorie Auberge ou Guesthouse. Ce sont des petits hôtels (accueil et service correct, décoration originale), qui n'accueillent pas les groupes, sauf à Wadduwa parce que nous n'avons pas trouvé d'hôtel intime et abordable proche de nos amis pêcheurs.

La fin de le guerre étant proche, les touristes ne sont pas encore revenus en masse, nous avons eu la chance d'être assez souvent seuls dans les hébergements, sauf dans un hôtel caserne de Wadduwa (Blue Water).

Nous prenions nos déjeuners dans des restaurants locaux imposés par Somarathna. Il a refusé à plusieurs reprises de nous emmener dans des endroits que nous avions choisis, parce que dans les endroits qu'il choisissait, le fait de nous y conduire lui donnait droit à un repas gratuit. Dans ceux qu'il ne connaissait pas il a tenté à plusieurs reprises de nous faire payer son repas.

  1. En 2013 Trois ans après la guerre la majorité des établissements ajoutent des allégations du type Resort & Spa et passent de 50$ à 150$ voire 250 $ la nuit. Devant l'augmentation affolante des tarifs, nous décidons de ne plus nous adresser qu'à des Home Stay, des Guesthouses, des petits hôtels familiaux, qui respectent leurs clients et n'abusent pas d'augmentations injustifiées. Nous déplorons et dénonçons le fait que depuis 2010, de nombreux établissements même modestes pratiquent des prix exorbitants: passant par exemple de 4500 roupies(29$) la nuit en chambre double à 50 $ la nuit pour le même confort. Nous privilégions les hébergements dans une moyenne sur l'ensemble, de 35 euros la nuit pour deux, avec petits déjeuners.

Nous sommes vigilants à ce que les hébergement choisis disposent de chambre pour chauffeur. Un très mauvais hébergement que nous avions choisi sur la base d'avis positifs: TK Garden à Matara: chambre minables et sales, patron désagréable, nourriture surgelée, nappes et linges tachés, le seul endroit à avoir facturé les welcome drink au moment de payer

  1. En 2015, forts de l'expérience précédente, nous maintenons notre choix de petits hôtels familiaux, et de guesthouses de qualité, chaque fois que cela est possible. A Gampaha, nous n'avions pas le choix et avons du prendre le seul hôtel correct de la région.

Pour la première fois nous avons été confrontés à la malhonnêteté de certains hébergements qui majoraient les prix au moment de payer: Jkab Park à Trincomalee, Terriel Residencies à Ampara, et Sumudu Guesthouse à Amabalangoda. L'Eco Lodge Gangadhara de Gal Oya est la pire expérience que nous ayons faite en matière de confort (cadre, hygiène etc..) et en plus ils sont très chers.

Par contre nous avons découvert deux perles en terme de rapport qualité/prix et d'accueil : Little Villa à Wadduwa et Leisure Mount View Holiday Home à Haputale.

  1. En 2017, nous récidivons avec cinq hôtels que nous connaissons bien. Little Villa, Elephant Camp Guesthouse, Leisure Mont View, Hashti Hotel et Ratna Gem. Quatre se sont agrandis, mais leurs prix sont restés stables. Hashti était en travaux. Un véritable chantier (étages et piscine). Tous les autres font preuve d'une grande qualité de service.

Nous découvrons trois nouvelles guesthouses : Agape en construction (Mannar), Hamsaam Villa(Batticaloa), Gembeera Rest & Guest (Hinguruna), et l'hôtel Margosa Make Resort (Anuradhapura)ex Tilakka. Tous très bien.

En général, nos hébergements oscillent entre 3500 rps (23€) et 5500 rps(35€) en chambre double avec petit déjeuner. Avec quelques exceptions justifiées à 6500 rps(40€) et 9000 rps (55 €) en chambre double et demi-pension.

Nous prenons tous nos déjeuners dans des petits restaurants locaux avec des repas qui allaient de 160 rps(1,5€) à 500 rps(3€) par personne, et les dîners dans les guetshouses avec des repas plus complets allant de 300 rps (1,65€) à 800 rps (4,50€) par personne.

  1. En 2019, nous récidivons avec Agappe à Mannar (terminé et très agréable), Elephant camp à Tissamaharama très affecté par les retombées des attentats, Kandy Holliday Home à kandy(chambres agréablement refaites) Leisure Mount View Holiday Home à Haputale et Little villa à Wadduwa, toujours aussi agréables. Eranda nous a fait découvrir des hébergements de sa sélection: White & Black à Mihintale, génial, Habarana Villa à Habarana, génial, Saneepa à Pottuvil, génial, Asantha Gusthouse à Unawatuwa, génial. Seul ombre au tableau, une guesthouse que nous avons sélectionnée sur la base de nombreux avis positifs sur Tripadvisor: Mala's Guesthouse à Batticaloa. Si le cadre pourrait être agréable avec quelques aménagements (confort très moyen), la personnalité de Mala est insupportable et ses tarifs exagérés.

  2. En 2023 nous avions pré-réservé un certain nombre d'hôtels avec Eranda, l'Eco White en Black à Mihintale, le Goddess Garden à Sigiryia, le Belpeack à Belilhuoya. Kapila a proposé le Dayanithi à Jaffna et de voir sur place à Tangalle . De notre côté nous avons réservé le kandy Holiday home à Kandy, le Charita rest à Inginiyagala, le Saneepa à Pottuvil, le Safari Inn à Tissamaharama, le Leisure Mount View à Haputale, Little Villa à Wadduwa. A Tangalle avec une arrivée tardive, et en s'y prenant à la dernière minute, nous avons atterri à Villa Lyvie. Suite à une modification de planning, à Bentota, toujours suite à une arrivée tardive et à un manque de recul, nous avons programmé à la dernière minute le Canal Villa, qui n'a pas tenu compte de notre réservation ce qui nous a obligé à prendre le premier hôtel ouvert sur la route : le Rockery Villa. Sur 10 hébergements réservés, 3 ont majoré leurs tarifs le jour de paiement : White & Black, Saneepa,  Villa Lyvie. Nous ne les recommandons pas.


Bon à savoir:


  1. Puce Le "visa" ou ETA payant et obligatoire depuis 2012 est à demander via Internet en remplissant un formulaire sur le site et en payant par carte bancaire la somme de 30$ (début juillet 2013). Il était toujours de 30$ en août 2015, 35$ en 2017. Une réponse est donnée dans la demi heure qui suit généralement. A imprimer, elle sera demandée au départ de France et à l'arrivée à Colombo. 

http://www.eta.gov.lk/slvisa/visainfo/center.jsp?locale=fr_FR

En 2019 le gouvernement Sri Lankais aurait décidé de rendre le visa gratuit pour certains pays dont la France. Lorsqu'on va sur le site de l'ETA un message dit qu'à cause des attentats d'avril, le gouvernement a supprimé la gratuité. Le visa est affiché à 35 $, mais au moment de payer, le montant est augmenté de 4% pour frais et atteint 36,40 $. A l'embarquement le visa ne nous a pas été demandé, pas plus qu'à l'arrivée ! Nous découvrons sur place qu'il est possible de prendre un visa à l'arrivée, d'autre part  des Français sont venus sans visa, et jamais rien ne leur a été réclamé.Les agences de voyages locales ont été informées que le visa était gratuit. C'est assez bordélique.

En 2023, il nous a été réclamé à l'aéroport, nos seulement le e-visa, mais un QR code !! Il s'agit d'un code qui apparait sur un document en ligne appelé "Arrival card". L'employée de la compagnie aérienne a voulu faire du zèle en refusant de nous donner les cartes d'embarquement sans ces codes. Nous avons fini par partir. Il s'agit de la carte d'arrivée(de débarquement) que l'on remplissait dans l'avion avant l'arrivée, que l'on remplit à l'aéroport en arrivant depuis que les compagnies aériennes ne rendent plus ce service. Cette carte peut être établie en ligne, à l'heure actuelle ce n'est pas une obligation. On peut se procurer ce code en remplissant le formulaire sur :  https://eservices.immigration.gov.lk/emb/eEmbarkation/'#/home-page

  1. Puce le change: l'euros est changé partout, il était plus intéressant que le dollar à cette période (2013-2014). Eviter les agences de l'aéroport, c'est l'endroit où les cours sont les plus bas.

En 2013 1 € = 168,5 rps  1 $ = 128,5 rps. Les meilleurs cours que nous avons obtenus étaient à Anuradhapura Sampath Bank 1€ = 173,5 rps  1$ = 129,5 rps,  ainsi que à la Western Union (bijouterie) à Tangalle en face de la gare routière : 1€ = 173 rps.  La plupart des autres banques changeaient 1$ = 128/129 rps. En 2015 1€ = 1,49 rps dans les banques, 1€ = 153 rps dans certaines agences et dans certains commerces.(Western Union) En 2017 le change est 1€ = 172/173rps dans les banques; 1€ = 179 rps dans les Western Union.

En aout 2019 le change est à 1 € = 196,5 roupies, dans certains endroits contre 191,7 dans les agences de change et les banques.

En aout 2023 le change est 1€ = 351,50 roupies.
  1. Puce Méditation: Comme pour l'ayurveda, les centres de méditation se développent en fonction de la croissance du tourisme. Il y a des centres de méditations gérés par des moines, qui existaient indépendamment du tourisme, qui ouvrent leur enseignement aux laïcs et aux étrangers qui veulent s'initier à la méditation traditionnelle, il y a des centres de méditations gérés par des "gurus", et des centres de remise en forme-yoga-méditation essentiellement fréquentés par des "bobos" occidentaux.

Les vrais centres de méditations sont répertoriés par les associations bouddhistes http://www.buddhanet.net/pdf_file/Monasteries-Meditation-Sri-Lanka2013.pdf

Ce sont des lieux simples, généralement isolés, avec possibilité d'hébergement en dortoirs, douches et toilettes partagées, repas végétarien simple. Il est impératif de réserver.

L'un d'entre eux est destiné aux initiés: Kalugala Monastery (A.S Pahalabewessa Badureliya) à Gurulubadda(Grulubedda) à proximité de Matugama. Les véhicule n'y ont pas accès, il faut marcher environ une heure à partir de Gurulubadda.

D'autres plus faciles d'accès et acceptant les débutants:

Celui que je préfère : dans le sud, au bord de Madu River, le monastère de Balapitiya Monastery nandaratana_thero@yahoo.com, et Sri Sugatha Community Developpement Foundation orphelinat pour garçons géré par le monastère où l'on peut faire un peu de bénévolat http://sscdfoundation.lk/. Convivial, ouvert à tous. Le cadre est agréable, l'hébergement est correct et la nourriture souvent délicieuse. Les cours de méditation sont simples, sans prises de tête. Le révérend Mahaladuwe Nandaratana est accueillant et chaleureux.

à Colombo et dans les environs proches: plus austères

Lanka Vipassana Meditation Centre. 108 Wijerama Mawatha, Colombo 7. Tel.011-2694-100.

Pagoda Meditation Centre. 49/2, 1st Cross Street, Pagoda Road, Nugegoda. Tel:011-2812397. Website: http://groups.msn.com/PagodaMeditationCentre

Vishva Niketan International Peace Centre. 72/30 Rawatawatte Road, Moratuwa.Tel/Fax: (94-1)655653 E-mail: vishvaniketan@mail.ewisl.net.

Siyane Vipassana Meditation Centre or Kanduboda Vipassana Meditation Centre. Kanduboda, DelgoQa. Tel. 011-2445518; 011-2570306. E-mail: bhavanam@sltnet.lk or mupali@sltnet.lk

Sumantiphala BM. Hibatgala Rd, Kanduboda, DelgoQa. Tel: 011-2402805.

Dekanduwala M.C. Kananwila, Kahatapitiya, Horana. Inquiries and bookings should be made through Ven. Vimalajothi at the Buddhist Cultural Center

A Kandy et dans la région: mieux appréciés, parce que le climat est plus supportable

Lewella Meditation Centre, 160 Dharmashoka Mawatha, Kandy 20000, Tel. 08-2225471. Fax 08-2225471.

Burmese Resthouse. D.S. Senanayaka Maw/Trincomalee Street. Near Trinity College.

Nilambe Meditation Centre, Galaha, Kandy. (Mr. Upul Gamage: 0777-804555.)

Paramita International Buddhist Centre. No. 07 Balumgala, Kadugannawa, Tel/Fax.08-570732 (office).

Dhammakua Vipassana Meditation Centre. Mowbray, Galaha Road, Hindagala, Peradeniya. (Nr. Kandy) 081-2234649/081-2385774-5/070-800057. email: dhamma@sltnet.lk Website: www.lanka.com/ dhamma/dhammakuta

Les centres de médiation Dekanduwala Mediation Center de Kananwila, et Dharmadvipa Yogasramaya de Aluthgama sont plutôt réservés aux tendances à la mode.


  1. Puce L'artisanat Sri Lankais est devenu un artisanat pour touristes: batiks, meubles, masques, cotonnades, sculptures, paniers etc....

En dehors de quelques petites boutiques de bord de route, les prix sont particulièrement élevés pour des articles qui ne sont pas toujours de bonne qualité. Même en marchandant, il est rare que l'on aboutisse à une valeur raisonnable de l'achat.

Il y a encore de l'artisanat authentique destiné à la vie quotidienne des locaux, dans les villages, sur les marchés, en bordure de route: vannerie, poterie, tissage (handloom) tressage de feuilles de palmier, de bonne qualité à des prix incroyablement bas.

- Pour des tissus classiques, des saree, de qualité à prix raisonnables, un magasin pour les locaux :  Junaid Store, 19,rue  yatinuvara vidiya à Kandy

  1. -Pour des articles bouddhistes de qualité: bols, tanka, gravures, amulettes, statues à prix raisonnable, plusieurs magasins pour les locaux, rue Srimath Bennet Soysa (Colombo street) à Kandy. Pour les articles en laiton (lampes à huile, statues) Ishan Brassware, Gadoladeniya road, Govindala, Pilimathawala (20 km de Kandy).

- Pour des cotonnades modernes de qualité, chères (prix fixes): Barefoot, à Colombo Grand Magasin Hospital street, et 41 Pedlar street et à Galle 704 Galle road.

  1. -Pour une grande variété d'articles artisanaux et vêtements de qualité, chers(prix fixes) Laksala 215 Bauddhaloka Mawatha, Colombo

  2. Puce
    Si on veut se déplacer en bajaj ( nom Cingalais du tuk tuk), le bajaj normal permet de monter à trois
    adultes sans bagages pour des courses assez courtes (à deux c'est mieux pour des trajets plus longs). Les Sri Lankais montent à 5, parfois à 7 mais les uns sur les autres. Si on voyage en famille (avec deux enfants)l'idéal est de demander un Piaggio apé, c'est un tuk tuk un peu plus long et large. On voyage à 4 dans de bonnes conditions et il y a un véritable coffre à bagages. A peine plus cher.
  3. Puce Les jardins d'épices : sont tous des arnaques pour touristes. Ce sont des magasins qui vendent des épices rarement de bonne qualité et très chères. Ils ont planté quelques spécimens dans un jardin afin d'attirer les clients. Aucune épice n'est cultivée à cet endroit.

Les massages proposés sont fait par n'importe qui et n'importe comment, histoire de "tripoter"quelques touristes, les produits cosmétiques sont à la limite dangereux pour la peau. On trouve des épices moins chères sur les marchés, les meilleures étant réservées à l'exportation.

Votre guide peut vous mettre en contact avec des petits exploitants, des familles qui cultivent pour leur propre consommation ou le marché local : girofle, muscade, poivre, gingembre, lemongrass, cannelle.

  1. -Si vous souhaitez acheter de la cannelle tout en découvrant plantation et procédé : G.D. De Silva Sons Diggoda Waththa, Anhungala. http://www.topcinnamon.com/ Prenez la qualité Alba. N'achetez que de la cannelle en bâtons, la cannelle en poudre s'évente très vite.

En 2023, 500 g de cannelle grade 5+ (très bonne qualité) 4650 roupies(13,65 €), le grade supérieur Alba est à peine plus cher. En France la cannelle de Ceylan grade 4 venant de Madagascar est entre 6 et 8 euros les 15 gr, soit 198 à 264 € les 500 gr. 

- Pour le thé, le meilleur choix est dans les usines de thé : Bluefield, Gleenloch ou McWood à Nuwara Eliya. Je préfère la visite et la boutique du Handunugoda Tea Estate Virgin White tea plantation Tittagalla Ahangama, Sri Lanka. https://hermanteas.com/

Agréable visite guidée de la plantation et de l'usine, agréable dégustation, boutique très intéressante - thés et herbes. Prix un peu élevés, mais très bonne qualité. Possibilité de déguster tous les produits avant d'acheter.

  1. Puce Attention, avec le sur-développement touristique de l'île depuis la fin de la guerre, la petite délinquance et les arnaques en tous genres sont également en expansion. Comparez les prix et les tarifs avant d'acheter ou de payer, ne quittez jamais votre carte bancaire des yeux et utilisez-la le moins possible, même dans les hôtels de standing. Il ne s'agit pas de paranoïa mais de choses qui sont de plus en plus fréquentes. C'est souvent au retour que l'on a la surprise de constater le piratage, sur les relevés de comptes.

  2. PuceComme en Inde les femmes seules sont de plus en plus importunées par les mâles locaux, harcèlements et agressions sexuelles sont en augmentation, autant de la part de "voyous", que de résidents, voire de certains guides et de certains chauffeurs.

Soyez prudentes dans les salons de massages ayurvédiques. Sachez que dans l'ayurvéda, on est toujours massé par une personne du même sexe que soi. Si un homme propose des massages ayurvédiques à une femme, ce n'est pas déontologique.

  1. PuceEviter à tout prix l'agence de voyage Exclusive Sri Lanka By Dioka et son propriétaire Dioka Tillekeratine, un véritable escroc qui a pignon sur rue bien qu'il soit fiché au niveau de l'ambassade et de la police. Avertissement Tripadvisor: https://www.tripadvisor.fr/ShowTopic-g293961-i8983-k8249671-o220-Location_de_voiture_avec_chauffeur_au_Sri_Lanka-Sri_Lanka.html

  2. Puce Trois sites web intéressants pour préparer un voyage au Sri Lanka (en anglais):

    - pour les sites culturels, et religieux : http://www.amazinglanka.com/index.php      et        http://srilankatravelnotes.com

    - pour les paysages, les sites naturels et les randonnées :    http://www.lakdasun.org/

  1. Puce L'iconographie de nombreux temples est tellement riche, tellement recherchée, qu'il serait intéressant de pouvoir faire les visites accompagné d'un connaisseur pour se faire expliquer ce qui se dit à travers cette imagerie. Il y a tout un langage ésotérique à déchiffrer, que bien peu de Cingalais connaissent.

  2. Puce Un livre pour mieux comprendre ce qui fonde certaines traditions de l'île, qui bien qu'écrit en 1913 renvoie à une réalité que l'on trouvait à la fin du siècle dernier et aujourd'hui encore dans certains villages: Le village dans la jungle de Leonard Woolf- Bibliothèque L'âge d'Homme- Lausanne-1991 qui a donné lieu à un film  intéressant "Beddagama"(1980), nom du village où se déroule l'action.

  3. PuceUn hôpital ayurvédique: Siddhalepa Ayurveda Hospital à Mount Lavinia Tel : +94-11-2738622/3 http://www.thinkayurveda.com/start/ayurveda_hospital

  4. Puce On roule à 50km/h. sur les routes de campagne, à 90/100 km/h sur les autoroutes. Nos étapes sont étudiées pour avoir le temps de faire le circuit sans courir.(100 à 200 km par jour, avec des étapes de plusieurs nuits dans le même endroit)

  5. PuceDans presque toutes les villes, il y a des supermarchés appelés Cargils Food City, prix attractifs, grands choix de nourriture, et de produits divers (l’équivalent des Casino chez nous). L’eau est à 70 rps le litre et demi, sécurisée. On y achète parfois de quoi faire des sandwich, des fruits pour changer des Rice & Curry. Dans les Cargils on peut acheter à la pharmacie du Siddhalepa, pommade genre Baume du Tigre Ayurvédique, sans produit de synthèse, efficace contre un tas de petits bobos et les piqûres diverses. Il contribue à éloigner les moustiques quand on en met un peu sur soi.

  6. Puce Au Sri Lanka comme dans beaucoup d'endroits dans le monde, il est important de prendre le temps: trop de touristes parcourent les sites au pas de course, passant plus de temps à filmer ou photographier qu'à contempler, ou observer.

Ce pays a la particularité d'avoir des sites "vivants", mêmes ceux qui relèvent de l'archéologie dans lesquels des milliers de personnes se rendent tous les jours. Ce sont des moments privilégiés pour les rencontrer et observer comment elles vivent. D'autant plus que la majorité de ces personnes(familles) ne demandent qu'à partager. Eviter les invitations d'hommes seuls ou en bande.

  1. PucePour construire un programme personnalisé :


En dehors du triangle culturel (Anuradhapura, Sigirya, Polonaruwa, Mihintale, Dambulla), et Kandy qui sont incontournables, il y a d'autres triangles dignes d'intérêts avec parfois des perles à découvrir en dehors des "pistes", souvent gratuits parce que pas encore entrés dans le tourism business, sans faux guides ou beach boys pour harceler.


  1. Puce A Colombo, il y a la mosquée Jami Ul Altar et le quartier de Pettah, les beaux temples bouddhistes Gangaramaya et Seema Malaka.

  2. - Sur la route de Colombo à Kandy, il y a un fabuleux temple très fréquenté: Kelaniya Raja Maha Viharaya  avec une magnifique Perahera en février.

  3. - Entre Colombo et Kandy, la région de Gampaha (entre Gampaha et Veyangoda) est truffée de temples intéressants: monastères, caves, dagobas perchés sur un rocher: Koskandavilla Vihara, Maligathenna Vihara, Pilikuththuwa Vihara, Varana temple, Attanagalla Raja Maha Viharaya (tous dans un rayon de 15 km), le Dhathukanda Rajamaha Vihara Pilima Wahanse de Nittambuwa, le très original Sri Gautama Sambuddha Raja Maligawa de Polgahawela, le mystérieux ermitage forestier de Arankele...

  4. -Peu après, toujours sur la route de Kandy, le village de Kajugama dont la spécialité est la noix de cajou avec des filles un peu aguicheuses qui vendent les noix fraîches ou grillées.

  5. Puce Dans la région centre-nord:

- A mi-chemin entre Dambulla et Anuradhapura, le site de Avukana est souvent oublié faute de temps et c'est dommage. L'environnement est très agréable, le site est intéressant. Le plus grand Bouddha debout. A 11 km de là un site agréable carrément oublié : Sasseruwa Buddha.

  1. -A 40 km au nord-ouest d'Anuradhapura, se trouve le magnifique complexe monastique de Thanthirimale. Les différents édifices sont situés au sommet de rochers qui s'élèvent du sol comme des vagues qui se seraient solidifiées. Nombreux pèlerins, ambiance très fervente. On peut y voir un grand Bouddha assis en contre bas du stupa à droite et un grand Bouddha allongé en contrebas à gauche taillés dans la roche. Les fresques du temple principal sont très belles.

- Sur la même route à 10 km d'Anuradhapura, beaucoup plus kitch, mais très intéressant pour les photographes, le temple de Nellikulama avec ses 500 arhats. Un long cortège de 500 statues de moines en tenue orange fluo serpentent en file indienne dans un immense parc. Certaines ne sont pas finies et sont dans l'attente de généreux donateurs.

Dans ces deux endroits nombreux pèlerins, très peu de touristes.

- Beaucoup de touristes vont à Mihintale, en omettant que le site s'étale sur plusieurs hectares et ignorent par exemple le Kalu Diya Pokuna, ancien lieu de méditation, ou l'ancien hôpital avec ses baignoires de pierre.

  1. Puce Dans la région centre:    Le triangle Kandy, Kurunegala, Dambulla, délimité par les routes A10, A6, et A9 .

  2. -en allant de Dambulla à Kandy par la route A9, beaucoup s'arrêtent dans les jardins d'épices qui ne sont que des boutiques, les épices n'étant pas cultivées à cet endroit, et font l'impasse sur le très intéressant Alu Vihara, monastère troglodytique à 3 km au nord de Matale, où fut rédigé le premier manuscrit rassemblant l'enseignement de Bouddha (Tipitaka), en cours de réécriture.

  3. -Sur cette route un petit temple, Nalanda Gedige, dont la particularité est d'être au centre géographique précis de l'île.

  4. -A Matale un temple hindou intéressant: Muthumariamman Thevasthanam. Après Matale, demander à quitter la route principale pour aller à Kandy pour prendre une petite route de campagne qui longe les Knuckles Ranges, en direction de Ukuwele- Wattegama. Les paysages sont magnifiques, il y a de belles cascades comme les Hunas Falls, un petit stupa blanc qui émerge du vert tendre des rizières.

  5. -A Kandy, il y a 4 jolis petits temples  le Kataragama Devale (en ville), le Natha Devale (qui s'appelle aussi Saman), le Pattini Devale, le Vishnu Devale (face au temple de la dent), dédiés aux 4 gardiens cardinaux de l'ile.

  6. -A l'extérieur de Kandy (10 km) il y a 3 temples datant du 14ème siècle: Gadaladeniya construit sur un petit rocher parsemé de petits bassins, flanqué d'un temple hindou, Lankathilake mi hindou mi bouddhiste ressemblant extérieurement étrangement à certains petits temples tibétains, Embekke tout en bois de style kandyen. A 7 km de Kandy, dans le village de  Amunugama, un beau temple rupestre Degaldoruwa, datant du 18ème siècle. Belles fresques bien conservées.

  7. -D'autres temples de la région intéressants pour leur architecture particulière (tampita): le Medawala Rajamaha Viharaja, le Mawanella Aluth Nuwara Dedimunda Devalaya, le Danthure Raja Maha Viharaja.

  8. -En quittant Kandy vers Kurunegala, prendre la route A10 en direction de Kurunegala jusque Mawathagama, puis la B280 jusque Reedegama (52 km) pour voir le Ridi Viharaya (Silver Temple), très joli temple rupestre. Entrée gratuite. Donation appréciée.

  9. -Prendre ensuite la route B264 de Reedegama pour Rambadagalla à 4 km, pour voir le Monaragala Viharaya : le plus grand Bouddha assis du Sri Lanka inauguré il y a peu, environ 20 mètres de haut. Très beau site. Gratuit, une donation est parfois demandée.

  10. -Rejoindre la route A6 de Gokarella pour découvrir le complexe monastique Uthurupauwa (15km) entrée gratuite.

  11. -Toujours sur l'A6 en direction de Dambulla, un site préhistorique avec des dolmens, : Ibbankatuwa Ancient Burial Grounds, tombeaux datant du 750 avant JC. Entrée gratuite. Pour les passionnés d'archéologie ou les curieux.

  12. -Pour les amateurs d'histoire, une ancienne cité peu visitée, à quelques kilomètres de Kurunegala, sur la route Wariyapola - Chilaw, à Kotampitiya les ruines de Panduwasnuwara, ancien royaume du 12ème qui n'a pas duré longtemps.

  13. Puce Dans la région des montagnes:  Le triangle Nuwara Eliya, Bandarawella, Ratnapura, délimité par les routes A5, A16, A4

  14. - Une magnifique route de campagne et de montagne(B413) très peu fréquentée par les touristes qui va de Kandy à Haputale en passant par Hanguranketa et son temple très particulier Potgul Vihara (une des plus vieilles bibliothèques bouddhistes de l'île), il y a aussi Rikillagaskada et la première plantation de thé de James Taylor, Walapane et sa pagode de la Paix, le tout en longeant le lac Victoria avec des paysages de rizières en espaliers.

  15. -Des endroits comme Punduloyia, et le Maussawa Estate étape rurale écologique proposant des randonnées dans les environs (la nature à l'état pur) propriété de la marque Guayapi, exportant ses produits bio dans le monde entier, le Lipton's Seat point de vue époustouflant aussi spectaculaire que les World's end de Hatton Plain, avec randonnées dans les plantations de thé et rencontre avec des personnes très attachantes.

  16. -Usines de thé (tea factory) intéressantes à visiter: Blue Field, Gleenloch, Mackwoods. A Dambatene (Haputale) l'entrée est payante, on n'a pas le droit de faire des photos et les cadres sont désagréables.

  17. -Ella, ancien charmant village surplombant la vallée (Ella Gap), qui est malheureusement devenu une étape branchées pour randonneurs connectés, avec une belle randonnée vers le Little Adam's Pic. Dans la même zone un petite marche de 3 km pour rejoindre le Demodara Nine Arch Bridge, bel endroit un peu sauvage, très photogénique lorsqu'un train sort du tunnel et s'élance sur le pont.

Deux beaux temples et monastères dans les environs: un peu avant l'entrée d'Ella le temple monastère de Dowe et à environ 11 km d’Ella le temple Rakkhiththa Kanda Aranya Senasanaya.

  1. -A 26 km au nord d'Ella, au delà de Badulla, un bel endroit peu visité : le Wooden Bridge de Bogoda, ancien pont de bois de style kandien dans une campagne luxuriante.

  2. -Pas très loin (7km) les impressionnantes chutes de Dunhida, que l'on atteint après une petite marche sur un sentier sauvage.

  3. -En quittant Ella vers Bandarawella, le petit monastère de Dowe, en contre bas de la route, souvent oublié, a un cachet très intéressant. Très belles fresques. Attention au cobra ! Il existe réellement. Des amis l'ont vu.

  4. -Entre Dic Oya et Balangoda une petite route fabuleuses(B149+ B339) avec le réservoir de Castlereigh,  les plantations de thé les mieux entretenues et les plus fameuses de l'île, la petite ville de Bogawantalawa suspendue dans le temps, ses forêts de pins de d'Eucalyptus Géants.

  5. -Ratnapura et ses mines de pierres précieuses, à voir en deux étapes, celles qui creusent et extraient les boues, celles qui tamisent les boues et trient les pierres. 

  6. -A Ratnapura il y a un complexe religieux peu visité: le Maha Saman Dewale. Très vivant.

  7. Puce Dans la région Sud Est:

- En allant de Ella à Tissamaharama, un petit  détour de 32 km sur la route A4 de Buttula pour voir les très beaux vestiges de Maligawila et Dematal Vihara, réouverts  depuis la fin de la guerre. Peu de touristes y vont. L'environnement est très agréable et la population très accueillante. Bonne ambiance. Il n'y a plus de militaires ni de policiers, on peut à nouveau faire des photos. Prendre ensuite la route B35 qui relie Buttala à Tissamaharama, rencontre garantie avec des éléphants sauvages qui mendient de la nourriture au bord de la route.

- la région de Tissamaharama est surtout connue pour son lac Tissa Wewa où les pèlerins font leurs ablutions, pour sa proximité avec le parc de Yale et ses léopards.

Il y a le très beau complexe religieux Maha Dewale de Kataragama, où se côtoient hindous, bouddhistes, musulmans, et différentes "cultes". La petite mosquée Ul-Khizr avant l'entrée principale à droite est très photogénique et l'accueil est convivial. Lors des pleines lunes des pèlerins affluent de toute l'île pour créer cet univers magique de ferveur et de tolérance. A voir de nuit (jusque 22h)et de jour, les ambiances sont différentes.

La Perahera de Kataragama est beaucoup plus authentique, plus populaire que celle de Kandy tout en étant très spectaculaire. Elle est gratuite et il y a beaucoup moins de touristes. Généralement fin juillet ou début août selon le calendrier lunaire.

- A 10 km de Tissamaharama, un petit temple perché sur un rocher, face à un océan déchainé, avec une histoire très singulière : le temple très photogénique de Kirinda. Pas de touristes.

  1. Puce Dans la région Sud Le triangle Tissamaharama, Matara, Ratnapura limité par les routes A18, A2, A17

  2. -Cette région comporte le parc national de Uda Walawe, sans grand intérêt. Les éléphants qui ont tout compris sont au bord de la route, le long des clôtures, pour quémander des friandises aux véhicules qui s'arrêtent près des vendeurs de bananes.

  3. -La route côtière qui va de Tissa à Matara est la plus jolie de l'île, bien que de nombreux endroits sont aujourd'hui maculés de sacs plastiques et autres ordures.

  4. -A 16 km de Tangalle, le joli monastère de Mukurigala avec ses escaliers escarpés, ses grottes décorées et un point de vue sur la région extraordinaire. Peu visité par les groupes.

  5. -A 3 km de Dickwella un ensemble monastique original avec une statue de Bouddha très kitch et des fresques impressionnantes racontant l'histoire du bouddhisme : Wewurukannala.

  6. -En prenant les routes A24 et A17 allant de Matara à Ratnapura par le col de Bulutota, on quitte les circuits classiques pour découvrir des paysages enchanteurs, mais aussi des sites peu connus : Entre Morawaka et Deniyaya se trouve le village de Katapola qui dissimule un beau petit temple en haut d'une petite route abrupte, et d'une volée d'escaliers : le Gatabaruwa Rajamaha Viharaya qui se situe au sommet d'une colline. Il est en pleine réhabilitation depuis qu'une route goudronnée a été aménagée.

  7. -Au niveau de Suriyakanda, prendre la direction de Morogoda/ Embilipitiya, route B115.  Peu après Morogoda se trouve le village de Kolonna (à 13 km de Suriyakanda) pour découvrir un palais extraordinaire dont aucun guide ne parle : le Maduwanwela Walauwa construit par une dynastie de régisseurs locaux qui se prenaient pour des princes. Architecture et cadre magnifique.

  8. -Entre Galles et Colombo, à Dodanduwa il y a un temple très photogénique avec sa montée d'escalier surprenante:

le Kumarakanda Raja Maha, avant Hikkaduwa le temple Seenigama Devol Devalaya et sa petite île épargnée par le tsunami . A Meetiyagoda, les mines de pierres de lunes et les ateliers de taille de pierres.

  1. Quelques chiffres :

  2. -En 2008 les droits d'entrée dans les différents sites et temples nous ont coûté : 80 euros pour deux  ( 40 euros par personne) Les 50 $ du pass pour le triangle culturel y sont pour beaucoup. Mais cela en vaut la peine

  3. -Les déjeuners (repas de midi) nous ont coûté: 112 Euros pour deux, boissons comprises (56 euros par personnes) pour 15 déjeuners soit 3,70 euros le déjeuner en moyenne. Les déjeuners sont entre 950 et 1300 roupies pour deux, boissons et pourboire compris. Dans des restaurants corrects ou des guesthouses.

  4. -L'eau était à 45 roupies le litre et demi dans les boutiques. De 150 à 250 roupies dans les hôtels. Elles est sécurisée : capsules thermo formées et datées. On trouve des bouteilles fraiches dans de nombreux magasins. Prévoir un manchon isotherme pour avoir de l'eau fraiche à disposition toute la journée

  5. -Les pourboires nous ont coûté 26,50 euros pour deux pour les 15 jours: dans les temples, dans les hôtels, et différents dons.

  6. -En 2009 les droits d'entrée dans les différents sites et temples nous ont coûté : 85 euros pour deux ( 42,5 euros par personne) le safari à Yale y est pour beaucoup 4000 rps de jeep et 5220 rps d’entrée au parc (57 euros pour deux)

  7. -Les déjeuners, les dîners et les boissons nous ont coûté: 220 euros pour deux, (110 euros par personnes) pour 20 déjeuners et 20 dîners soit 2,75 euros le repas en moyenne (nous avons mangé des sandwich à plusieurs reprises parce que le chauffeur ne souhaitait pas nous emmener où nous voulions. Les déjeuners sont entre 1100 et 1500 roupies pour deux, boissons et pourboire compris. Dans des restaurants locaux très corrects.

  8. -Les pourboires nous ont coûté 23,50 euros pour deux pour les 20 jours: dans les temples, dans les hôtels, et différents dons.

Non compris le pourboire du chauffeur.

    le taux de change est 1 euros = 168 roupies

  1. -En 2013, 2015, 2017, 2019 en général dans les petits restaurants locaux, sans aller dans les gargotes de trottoir, il faut compter entre 170 et 300 roupies (0,90 à 1,80 euros) par personne pour un rice & curry correct. Ne mangeant pas de viande ni de crustacés, nous n'avons jamais été malades.

  2. -Dans les petits hôtels et les "bonnes" guesthouses, il faut compter entre 450 et 1000 roupies ( 2,60 et 5,20 euros) pour un rice & curry copieux ou un plat occidental plus une assiette de fruits frais, boisson comprise.

  3. A peu près partout les cuisiniers sont attentifs à ne pas mettre de piments dans les plats que nous commandons(white curry). Délicate attention pour nos estomacs. Après avoir vu certains étalages de boucheries et de poissonneries, nous évitons de manger de la viande, et du poisson, sauf si nous avons la certitude que de l'animal vient d'être abattu ou pêché du jour.

  4. L'eau minérale est à 70 roupies (0,40 € -2013) 80 rps (0,50€ - 2015) 85 rps (2017) 70 rps(2019) 180 roupies (2023) le litre et demi. Nous l'achetons dans les Cargills Food City, parce que ce sont des magasins qui disposent de frigidaires et de bouteilles d'eau fraîches. Il est préférable de prendre de l'eau minérale de type Knuckles plutôt que des eux distillées ou purifiées, pour leur teneur en oligoéléments et en minéraux. Nous utilisons un manchon isotherme pour avoir de l'eau fraîche à disposition. Ne jamais utiliser l'eau du robinet, ni pour boire ni pour se laver les dents.

  5. La plupart des petits hôtels et des Guesthouses mettent à disposition une demi bouteille d'eau par personne dans la chambre.

  6. Contrairement à l'Inde, il y a très peu de coupures d'électricité. Prévoir un adaptateur.

  7. Les noix de coco "oranges" Thambili ( en vente sur le bord de la route) s'achètent entre 20 et 40 roupies pièce (0,12/0,24 euros), 200 roupies en 2023. Si c'est plus cher, c'est le prix pour touristes.

  8. Les carburants: essence 90 octanes à 162,40 rps le litre(2013) 117 rps (2015/2017), le diesel à 94 rps (2015/2017) l'essence 138 rps en 2019.

  9. Les fruits: les petites bananes sont entre 40 et 60 roupies les 6, les bananes roses (délicieuses)à 60 roupies les 4, les citrons verts à 300 roupies le kilo, les mangues à 135 roupies pièce pour celles de Jaffna (les meilleures) 90 roupies les autres mangues.

  10. Le curd (yaourt) de bufflonnes est entre 150 à 200 roupies le litre. S'assurer qu'il est conservé dans un endroit frais et non en plein soleil comme le font certains. Chez Cargill Food City, il y a du choix, il est conservé dans un frigo, coûte 160 roupies le litre (200 rps 2015), 500 roupies en 2023, dans un joli pot d'argile comme sur le bord de la route.

  11. La sève de kittul, pour sucrer le curd est à 150 roupies les 250 ml. S'assurer qu'elle est pure (foncée). De nombreux commerçants la trafique en ajoutant du sirop de sucre de canne ou de la mélasse.

  12. Les entrée dans les sites, par personne:depuis 2016, l'état a supprimé le pass forfaitaire pour les entrées dans les sites. Début 2016 chaque entrée est de 25$ à 35 $(23/30 euros) par personne. Pour les 5 sites principaux = 115 euros par personne, 230 euros pour un couple, un "beau" budget.

  13. Anuradhapura = 30     25$ en 2023

  14. Polonaruwa = 30 $      25$ en 2023     

  15. Sigyriya =35 $            30$ en 2023

  16. Dambulla = 1500 roupies

  17. Kandy temple de la dent = 1000 roupies + caméra

  18. Peradeniya Botanical Garden = 1500 roupies

  19. Pinnawela 20 $

  20. Minhintale : 10$                1000 roupies en 2023

  21. Avukana:                          1000 roupies en 2023

  22. Pidurangala :500 roupies   1000 roupies en 2023

  23. Yale: entrée de la réserve :15$ + 8$ service charge + taxe + VAT +location de la jeep (en moyenne 5000 roupies pour une jeep, à partager avec le nombre de participants).

  24. Minneriya/Kaudulla : 15$ + 8$ service charge + taxe + VAT +location de la jeep (en moyenne 5000 roupies pour une jeep, à partager avec le nombre de participants).

  25. le train de Kandy à Nuwara Elliya 7 € en première classe, 4 euros en seconde classe.

 
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