Notre évaluation:

2019 Nous tenions beaucoup à réussir notre première découverte de Cuba. Nous avons préparé notre voyage et les étapes qui nous intéressaient avec des guides comme Lonely Planet et mieux encore la Bibliothèque du Voyageur Gallimard. Nous avons aussi utilisé des blogs de voyageurs passionnés par Cuba. La base de notre voyage posée, nous avons contacté des agences locales repérées sur Internet et Tripadvisor. Toutes ont décliné les étapes de l'Est disant que les routes étaient impraticables, que le tourisme n'était pas développé, et qu'il n'y avait pas beaucoup d'hébergements.

Nous avons donc opté pour La Havane, l'Ouest et le Centre de Cuba, en insistant sur la rencontre authentique avec des Cubains.

2020 Suite à un premier contact avec Cuba et les Cubains qui nous a emballé, nous voulions découvrir l'Est quoi qu'en disent les agences, en prenant le temps d'aller à la rencontre des gens. Le plus difficile a été de trouver une agence qui accepte notre projet, nos étapes et notre façon de vouloir découvrir le pays.

A la suite de ces deux voyages:

  1. PuceNous avons aimé :

  2. -les Cubains en général. Le "petit peuple" qui vit ou survit courageusement à côté du développement exponentiel du tourisme et de ceux que cela enrichit, en s'accommodant des pénuries périodiques, de l'embargo et du manque de produits et marchandises parfois essentiels. Le peuple Cubain est génial.

  3. -La Havane est une ville extraordinaire. Partout on sent vibrer l'âme cubaine, non seulement avec sa musique omniprésente, ni l'architecture, mais dans la rue, sur les murs, dans les rencontres. Au delà des palais fastueux, des églises espagnoles, toutes ces maisons et ces immeubles d'origine coloniale, toutes ces rues pleines de vie...on a envie de s'asseoir partout pour regarder les gens aller et venir, on a envie de parler couramment espagnol pour tisser des liens, pour comprendre, pour partager. La Havane est une ville de contrastes. Derrière la vitrine pour touristes, il y a plein d'immeubles en ruine où il n'y a que des façades en équilibre dans lesquelles survivent des gens et des végétaux. La créativité cubaine tente de rendre ces rues et ces ruines agréables à vivre, transformant ce qui pourrait être un signe de misère en art. Arts plastiques et art de vivre. La Havane est un fabuleux musée vivant.

  4. -Viñales et sa vallée. Ne consacrer qu'une nuit à cette partie de Cuba est frustrant. A condition d'avoir un guide qui connait bien la région, passionné par la vie rurale, il semble intéressant d'y prévoir au moins deux ou trois nuits. Viñales n'est pas suffisant, il faut aussi aller à Pinar del Rio. Il faut se poser dans un village et entrer en contact. Dans cette partie Ouest il y a un mode de vie assez différent du reste de l'île qui mérite d'être approfondi.

  5. -Remedios, Gibara, Baracoa petites villes côtières tranquilles, sereines, qui ont une âme et une ambiance à faire blêmir un cinéaste, où il fait bon se promener, observer et rencontrer les gens. Des endroits qui donnent envie d'y vivre, d'y habiter.

  6. -Trinidad a un charme fou, tôt le matin quand les bus n'ont pas encore déversé les hordes de touristes et que les rues ne sont pas encore envahies par les étalages de souvenirs. Ici aussi s'asseoir sur une petite place ou sur les marches d'une épicerie pour écouter un groupo de vieux musiciens jouer des airs traditionnels. On pourrait envisager de prendre un cours de guitare avec l'un d'eux. On pourrait envisager de prendre un cours de poterie avec Azariel Sandanter Alcantara. Avec le guide 2019 impression d'une visite bâclée  nous y reviendrons. !

  7. -La vallée de los Ingenios est agréable et a de beaux paysages. Représentant une part importante de l'histoire cubaine, les visites mériteraient d'être davantage approfondies. Le guide et le chauffeur de 2019 ne semblaient pas bien connaître en dehors des informations de leur mobile. Lorsqu'on visite la Manaca Iznaga il se dégage une atmosphère qui permettrait presque de percevoir ou ressentir la vie à l'époque.

  8. -Sancti Spiritus est bien plus intéressante que Santa Clara. La place est lumineuse, les vieilles rues pavées sont extraordinaires, le bulvar est plein de vie:  il n'y a pas trop de touristes. Dans la calle Independencia Norte, en face de la casa particular Hostal Calle Real, il y a une maison où ont lieu des cérémonies de santeria auxquelles on peut assister. Comme à Trinidad avec Adrian nous avons eu l'impression d'une visite de la ville baclée. Nous reviendrons dans cette ville.

  9. -L'oriente est passionnant. Camagüey, Bayamo, Baracoa, Holguin, fabuleuses petites villes. Pleines de talents, pleines de choses à voir et à faire, pleines de gens qui aiment échanger. Santiago de Cuba a été moins attrayante, parce que plus décousue, plus éparpillée et que la guide remplaçante a peut être manqué l'essentiel: les particularités de Santiago. Impression d'être passés à côté de quelque choses. Nous reviendrons pour refaire la ville avec Jenny.

  10. -les activités proposées par Cuba Autrement lors de chaque étape, où l'on a enfin rencontré des Cubains, découvert la vie quotidienne, mais aussi la vie artistique. Nous avons enfin visité des marchés, des magasins d'état, des maisons de quartier, des écoles d'art. Nous avons enfin pu passer du temps avec des Cubains et échanger. Notre voyage 2020 à Cuba fait partie des meilleurs voyages que nous avons fait de notre vie avec le Sri Lanka et le Sénégal des années 80.

- Contrairement à la majorité des pays du monde, il n'y a pas de McDonald's ni d'autres temples de la malbouffe américaine dans chaque rue principale. Thank's to Fidel. Pourvu que ça dure, nous préférons les bochaditos , les bochadillos.

  1. Puce Nous n'avons pas aimé :

  2. -L'impression d'être un fruit que l'on presse. Castro disait "le tourisme c'est de l'or", beaucoup l'ont pris au mot.

  3. En comparaison avec le cout de la vie sur l'île, avec le salaire moyen des cubains et avec d'autres pays du monde, Cuba est une destination chère: les hôtels sont chers, les "casa particulars" sont chères, les prestations chauffeurs/guide sont chères, de nombreux "paladars" sont chers. Toutes les 5 minutes on est incité à débourser de 1 à 10 CUC: les wc dans les restaurants et les stations services, les additions qui incluent souvent 10% de service alors que le serveur ou la serveuse attend un supplément de pourboire, les maisons ou "casa natal "qui se transforment en musées gratuits où les gardiennes demandent discrètement une"contribución", les droits d'entrées partout où cela peut rapporter, l'accès à des sites naturels, les randonnées où des guides sont imposés...

  4. A Cuba, lorsqu'on est deux, voire plusieurs, à la fin de la journée cela fait une belle petite somme. On a l'impression d'être un distributeur de monnaie et on finit par réduire le nombre de visites.  Le début du morceau Money de Pink Floyd a fini par me hanter....

  5. -La suspicion de malhonnêteté: Dans tous les magasins de nourritures, de vêtements, d'articles et produits divers, et même dans les banques, il y a des files d'attente dues au fait que l'on entre un par un, au fur et à mesure que d'autres clients sortent. La porte est contrôlée par un vigile. Il faut laisser les sacs à l'extérieur, et lorsqu'on sort, le vigile contrôle si le ticket correspond à ce que nous avons acheté. A la banque, on ne peut pas se présenter en couple au guichet, l'un des deux doit rester à l'entrée. Dans tous les musées, on est suivi par des gardiennes qui finissent toutes réclament une"contribución". J'admets qu'en Europe nous avons la même chose avec des caméras de surveillance partout. C'est moins personnel, on ne se sent pas directement visé.

  6. -Les sites de Soroa et de Las Terrazas : cascade, orchideario, lac, sans intérêt à côté de ce qu'on peut voir ailleurs dans le monde.

- La lagune de Guanaroca avec 2 hérons et 50 flamands roses, sans intérêt à côté de toutes les réserves ornithologiques du monde.

  1. -La cuava de los peces, qui n'est qu'un arrêt bar/toilettes sans intérêt sur la route de la Baie des cochons.

  2. -San Miguel de los Baños: une ville morte, déserte. Seules les maisons en bois de style colonial français ont un peu de charme, mais il y a mieux à la Réunion, en Martinique, en Guadeloupe.

  3. -Caibarien : une ville digne d'un décor pour western : des rues désertes où tout s'effondre, des maisons dans un état lamentable. Nous y allions pour voir le port de pêche, le chauffeur n'est jamais arrivé à trouver le port.

  4. -La plupart des visites proposées par le guide 2019 qui se limitaient aux mêmes places avec les mêmes monuments, les mêmes cathédrales, les mêmes palais, les mêmes théâtres et la ritournelle baroque, neo-classique, post colonial etc...

Pas de visite de marchés, pas de rencontre avec des habitants autres que celles que nous provoquons nous mêmes. A La Havane pas de visites de maisons coloniales.

- Santa Clara et Cienfuegos ont des centres villes beaucoup moins intéressants et moins attrayants que les autres villes de Cuba. Leur bulvar et autres paseo ont beaucoup moins de charme. Impression qu'il n'y a pas d'âme dans ces villes, et qu'il n'y a rien de véritablement intéressant à voir qui justifie que l'on y passe une nuit/un jour.


la compagnie aérienne :

Air France pour ses tarifs et ses temps d'escale appréciables. Le seul inconvénient est que jusqu'à la dernière minute on n'est pas assuré de pouvoir partir à cause de multiples grèves qui peuvent survenir n'importe quand, surtout pendant les périodes de vacances. Comparés aux autres compagnies (Singapore Airlines, Emirates, Swiss Air) les repas  à bord relèvent plutôt du low cost.

Lors du premier séjour au moment de l'embarquement pour le vol de retour, des employées des guichets d'enregistrement n°7 et 6 ont refusé de nous enregistrer  parce que nous avions un bras dans le plâtre suite à une chute. Aucune explication (raisons de sécurité ou autre). Elles nous ont juste demandé agressivement de nous écarter de leur comptoir pour laisser passer les autres passagers. Un surveillant est intervenu en riant, il est parti sans explication. Au bout de 01h30 d'attente, nous avons interpelé un commandant de bord de la KLM qui passait avec son équipage pour embarquer et lui avons demandé son aide. Apparemment scandalisé il a fait appeler le chef d'escale Air France/KLM qui nous a aussitôt fait enregistrer. Plainte a été déposée au service client d'Air France qui a réagit par un geste commercial.

Cela ne se serait pas produits en 2020 parce que une représentante de l'agence nous a assisté jusqu'au comptoir et la fin de l'enregistrement.

Merci à Cuba Autrement.


Les agences locales :

2019 Découragés de faire l'Est nous avons défini un itinéraire pour l'ouest et le centre: La Havane, Vinales, Matenzas, Cardenas, Santa Clara, Remedios, Caibarian, Sancti Spiritus, Trinidad, Cienfuegos, avec quelques visites qui ne sont pas dans les catalogues et des hébergements en casa particular.
Nous avons transmis ce projet pour devis à 4 agences locales repérées comme satisfaisantes sur Tripadvisor.

Une agence n'a pas répondu, une agence a répondu qu'elle ne faisait pas ce genre de circuit, elle ne fait que des excursions à partir de La Havane ou Varadero, une agence a répondu que cela ne l'intéressait pas !

Seul CubanTripCompass a accepté de réaliser notre projet.

Alejandro a été d'une écoute attentive et d'une efficacité rare en tourisme individuel. Grâce à lui nous avons pu visiter Cuba à peu près à notre façon. Il tenait beaucoup à ce que nous ajoutions San Miguel de los Banos et le parc El Cubano à notre programme, qu'il présentait comme incontournables. Nous sommes arrivés à éviter El Cubano. Par contre il a suggéré de visiter la Cienaga de Zapata qui semblait être une visite intéressante cela n'a pas pu se faire parce qu'il fallait partir tôt le matin, en dehors des heures du guide.

Comme au Vietnam nous découvrons en 2019 un tourisme formaté et orienté : horaires fixes: 08h00 par jour de 09h00 à 16h/17h, avec pauses régulières pour le guide et le chauffeur, contrairement aux pays où les touristes et les chauffeurs s'adaptent en fonction des visites prévues et des distances à parcourir, sans dépasser l'amplitude horaire de 08h00 et en compensant d'un jour sur l'autre lorsque cela arrive. Comme au Vietnam, avec CubanTripCompass le chauffeur ou le guide ne viennent pas nous attendre ou nous accompagner à l'aéroport parce que c'est en dehors de leurs heures de travail ! C'est un chauffeur de taxi qui est chargé des transferts.

2020 Notre tentative de découvrir l'Oriente avec CubanTripCompass  a débouché sur une énorme déception et confirme ce que nous avons ressenti en 2019. Cette agence n'a jamais emmené de touristes dans l'Est. Alejandro a demandé à Adrian de s'occuper du montage du projet. Adrian ne connait aucune des étapes que nous voulions visiter. Il insiste lourdement pour dire que les routes sont impraticables, que peu de chauffeurs acceptent d'y aller, ce à quoi s'ajoute qu'il ne connait pas de casa particular, il faut que nous lui donnions des adresses. Quant aux visites que nous voulions faire, il les refuse parce qu'il a horreur de suivre un programme défini. Il préfère improviser sur place. Enfin il nous demande de changer nos dates de vacances parce qu'en haute saison les chauffeurs n'aiment pas s'éloigner trop longtemps de la Havane. Alors qu'en basse saison, faute de touristes et de travail ils acceptent plus facilement. Nous n'avons pas donné  suite.


  1. Puce 2020 Nous découvrons sur internet une autre agence, un peu plus chère que les autres: Cuba en Liberté qui accepte notre projet intégralement et nos dates, et propose des activités qui englobent nos souhaits de visites plus d'autres auxquels nous n'avons pas pensé.

Les horaires et l'itinéraire sont souples, sous réserve du respect de l'amplitude de travail, du forfait kilométrique et d'une compensation d'un jour sur l'autre s'il y a eu dépassement. Bien que la représentante en France dise que les activités ne peuvent pas être modifiées, les guides sur place affirment qu'elles peuvent être modifiées en fonction des centres d'intérêts des clients, sous réserve d'en être averti.

L'organisation est irréprochable. L'accueil sur place, les représentants à chaque étape, le chauffeur et les guides sont très attentifs et respectueux des clients.

Tout est réellement fait pour que cela se passe le mieux possible. Gros avantage: le parcours se fait en voiture avec chauffeur sans guide.

Cela est plus économique et évite toute complicité chauffeur/guide qui peuvent parfois nuire à l'ambiance. Des guides différents qui connaissent leur région nous attendent à chaque étape. Nous n'avons jamais rencontré une telle organisation en 40 ans de tourisme individuel. Nous découvrons qu'il s'agit de plusieurs agences qui sont en partenariat: Caraibes Autrement, Cuba Autrement, Cuba en Liberté, bynativ, Destino World...Difficile de savoir qui est l'agence "mère", de façon à éviter les frais de sous-traitance, sachant que tout partenariat implique une redistribution des richesses. Nous verrons lors d'un prochain voyage. Car il y aura un prochain voyage.


Les Guides et les Chauffeurs : (voir nos critères d'évaluation ici )Conseils_de_voyage.htmlshapeimage_4_link_0

2019 - Adrian, derrière la façade, assez décevant: un jeune de 27 ans, francophone, avec une connaissance générale
étendue. Ce qui parfois a eu des répercutions sur le timing, nous avons passé du temps à parler au détriment de nombreuses visites. Cela relève autant de ma responsabilité que de la sienne, bien que cela corresponde à son aversion pour les contraintes (être obligé de suivre un timing et un planning).  Il ne connaissait pas plusieurs visites que nous avions prévues.

Indépendamment des visites de base, sortir un peu des sentiers battus devient aléatoire et dépend beaucoup des centres d'intérêts du guide. Il nous a cependant fait découvrir une troupe de café théâtre remarquable: la compagnie CCPC.

Ce qui me dérange chez lui est son aversion pour ce qui est planifié. Il n'aime pas suivre un programme ou un timing comme il aime le répéter: " I wanted to tell you that I love the idea of not to stick to a tight plan but to leave space for improvising instead".  C'est la raison pour laquelle je me contente de dire qu'il est décevant. Son improvisation laisse trop de place à l'aléatoire et parfois au vide.

- Il est normal qu'on aie des attentes en rapport avec la préparation d'un voyage, c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles on choisit le voyage individuel à la carte: découvrir des choses que l'on a repérées en rapport avec nos propres centres d'intérêts. En plus des imprévus.

- Lorsqu'on se contente de l'imprévu ou de l'improvisation, si le moment ou le lieu ne s'y prêtent pas, ce qui fut le cas à plusieurs reprises (Ciengfuegos, Soroa, Santa Clara, San Miguel de los Banos, la Baie des Cochons et même Trinidad) nous avons fini parfois par nous extasier devant un pêcheur, un oiseau, une cabane, une vieille dame, un enfant afin de ne pas sombrer dans la dépression.

Nous avons manqué de contacts humains authentiques. Nous souhaitions visiter quelques marchés, quelques villages, avoir des rencontres avec des gens, des artisans, des paysans, découvrir la réalité de la vie quotidienne...L'improvisation n'était pas au rendez-vous !

Comme la majorité des gens aujourd'hui, Adrian est en addiction au smartphone, dans la voiture, au restaurant, dès que nous faisons une pause...Très narcissique c'est un grand adepte des selfies.
Il nous a convaincu qu'un guide n'est pas utile pour le circuit.

Le chauffeur Papito prudent, discret, patient, efficace. Son calme et son humour ont largement contribué à rendre ce voyage agréable. Nous avons eu du plaisir à être avec lui. Très complice avec Adrian, il s'amusait de nous voir sortir notre road book chaque fois que nous souhaitions confronter notre réalité à l'improvisation d'Adrian, car le seul programme de voyage concret dont nous disposions était celui que nous avions fait et transcrit dans ce carnet ! L'agence ne nous ayant fourni qu'un tarif, jamais un descriptif de ce qui était prévu de faire.

2020 - Avec Cuba Autrement, un(e) guide à chaque étape est une bonne solution quand il s'agit de personnes impliquées dans la vie locale. Des activités sont proposées en tentant de sortir des sentiers battus. Certaines sont respectées, d'autres non soit pour des raisons de timing, soit parce que le(la)guide n'en est pas informé(e). Certaines activités demandent à être approfondies. Nous mentionnons des suggestions dans notre description de voyage. Contrairement à l'année précédente, il ne nous est jamais arrivé de nous ennuyer. Nous avons rencontrés des personnes passionnées et passionnantes, authentiques.


 
    
    
     
    
    

Camagüey: Félix       Dolores                  Bayamo: Alain         Baracoa: Keren    La Havane: Maylin     Luis

Felix: Excellent. Un homme chaleureux, efficace, très impliqué dans l'accompagnement et le suivi des clients. Il a même prévu de faire du change au cas où nous n'aurions pas pu aller à la banque. C'est très rassurant d'avoir affaire à des personnes comme lui. Il s'est occupé de nos réservations pour la visite à l'hacienda de Belen, de nos réservations pour l'activité La Havane sociale, de notre réservation pour le théâtre. Merci.

Dolores: Excellente. Camagüey autrement. Une dame très digne. Professeur de français, elle est érudite. Elle prend des notes sur nos questions, notamment celles qu'on ne lui a jamais posées, afin de chercher les réponses adéquates. Cherche à répondre au mieux à nos attentes. Elle est très impliquée et intéressée dans la vie artistique et culturelle de la ville et connait beaucoup de monde dans ce milieu. Merci pour la visite du grand marché, pour l'école de danse, et le centre folklorique, pour le théâtre. Visiter Camargüey avec elle a été un réel plaisir. Merci.

Alain : Excellent. Bayamao Autrement. Il est animateur radio et télévision de la région. Animateur de revue dans un cabaret et professeur de français. On ne fait pas 10 mètres sans que quelqu'un vienne le saluer. Lui aussi connait du monde à Bayamo. Nous nous souviendrons longtemps de son expression favorite: "Ah oui Oh là là". Découvrir Bayamo avec lui a été un plaisir. Il n'est pas guide depuis longtemps, il devrait gagner en assurance et découvrir des visites qui sortent un peu de l'ordinaire dans sa ville, vu le monde qu'il connait. Cela n'en sera que mieux. Merci

Keren : Excellente. Cacao autrement. Une jeune guide, professeur d'allemand et de français. Une femme attachante et chaleureuse. Elle a réellement favorisé nos contacts avec la population locale. Elle a également de bonnes connaissances en flore, ce qui a rendu notre petite randonnée passionnante. Elle est très ouverte à tout ce qui se passe et aide à établir des connexions avec les gens. Disponible et rayonnante, avec elle tout se passait facilement. Merci

Maylin : Excellente. La Havane sociale.  Une jeune sociologue passionnée par sa ville. Peut être n'est-elle pas habituée à des clients comme nous, désireux d'aller plus profond dans la découverte de la Havane. Peut être que le programme qui lui était imposé n'était pas assez construit. Nous sommes persuadés que si on prévient à l'avance, il y a moyen de faire d'autres choses plus populaires à la Havane, voir les suggestions dans notre compte rendu. Merci pour les visites de marchés, de boutiques d'état, pour toutes les réponses à des questions de touristes peut être trop curieux.

Luis: Le chauffeur. Excellent. Dommage que nous ne parlions pas couramment Espagnol. Mais comme dit la représentante française, le chauffeur n'est pas un guide. Cela n'empêche pas Luis de nous proposer des détours et des visites qui ne sont pas prévues. Merci. Et pardon pour la piste de la Sierra del Chorillo.

Jenny. Excellente pour le peu que nous l'avons eue à Santiago de Cuba. Nous regrettons qu'elle n'aie pas pu nous accompagner pour les visites. Peut être faut il revoir le programme des Religions populaires qui ne répond que très partiellement à son objectif. Nous faisons des propositions concrètes dans le compte rendu de notre voyage. Merci. Pas eu le temps de faire une photo.

Maïté. Santiago de Cuba - Religion Populaires. Non seulement l'activité était vraiment légère ou mal construite, mais en plus dès le début, le courant n'est pas passé entre nous. Le côté autoritaire n'est pas notre truc sauf quand l'autorité est basée sur une connaissance ou un savoir faire.

Pas eu envie de faire une photo.

Ariane. Holguin - Excellente. Nous n'avions pas prévu d'activité à Holguin, la majorité des visites pouvant être faites  sans accompagnement. Ariane nous a accueilli chaleureusement et nous a donné des informations utiles pour agrémenter notre visite de Holguin, dont la fameuse imprimerie qui fabrique son papier. Merci et pardon pour ne pas avoir pris le temps de faire une photo.


Bon à Savoir :

Le visa : on peut obtenir le document à remplir auprès de l'agence Sol Latino SAS, 27 rue du Texel 75014 Paris tel 01 42 18 07 86. On remplit un formulaire en ligne : https://www.sol-latino.travel/visa-cuba. Elle envoie le document par la poste. 27€ par visa. C'est rapide et très pratique. Le document est à remplir (très simple) au stylo et à présenter à l'arrivée et au départ (penser à le conserver jusqu'à la fin du séjour).

Cuba Autrement fourni le visa inclus dans la prestation.

Une attestation d'assurance frais médicaux et rapatriement peut être demandé à l'arrivée.

La monnaie: Le CUC , pesos convertible, dont le cour est indexé sur le dollar, moins une commission bancaire. En Février 2019 le cour officiel du dollar est 1€ = 1,14 dollar, le change à Cuba est 1€ =1,11 CUC ou dollar. En Février 2020 le dollar est à 1,10 €, le change à Cuba est 1€ = 1,08 CUC.

Le pesos cubain est encore utilisé dans de nombreuses villes et nombreux villages, et dans les boutiques pour Cubains. 1 CUC = 25 pesos

Dans l'Est certains restaurants populaires et certains vendeurs populaires n'utilisent que le pesos.

Il est intéressant d'avoir 200 à 300 pesos avec soi pour des petits achats dans les villes ou les villages de province. Par exemple: il est plus intéressant de payer un pina colada 5 pesos que 3 CUC (72 pesos).

Mais tout le monde ne joue pas le jeu: certains restaurants ont des tarifs en pesos pour les cubains et en CUC pour les touristes , par exemple : un ropa vieja (boeuf émincé avec congri et légumes) 80 pesos pour les cubains et 8 CUC (192 pesos) pour les touristes.

Les toilettes (los servicios): à l'exception de rares restaurants, dans tous les endroits où il y a du public, une femme est assise devant la porte, véritable cerbère qui attend que l'on mette une pièce dans le panier. Ça ne garantit pas que les wc sont propres, ça garantit son revenu.

En général on (les Cubains et nous) donne 10  ou 25 cents. En 2020 elles affichent le tarif : 1 CUC. Beaucoup courent derrière les buissons.

Les arnaques : Contrairement à ce qui est écrit un peu partout, dans les guides papiers et les blogs, les problèmes de malhonnêteté ne sont pas fréquents. Nous n'avons jamais subi de tentative d'arnaque au niveau des deux monnaies, au niveau des additions dans les restaurants cela n'est arrivé qu'à Camagüey et à Holguin. En dehors de Camagüey et de Santiago de Cuba, nous n'avons pas été importunés par des jinateros. Cela s'arrête vite lorsqu'on leur montre qu'ils ne nous intéressent pas.

Les repas : à l'exception d'une fois, nous n'avons jamais pris nos repas dans des restaurants pour touristes (10 à 30 CUC). Il y a de bons restaurants locaux partout, que fréquentent parfois les touristes, mais surtout les Cubains. Les prix varient de 2,50 à 6,50 CUC, en moyenne 4,50 CUC pour un plat de viande (porc, ou poulet, ou boeuf) accompagné de congri (riz et haricots) de légumes frais (chou râpé, tomates, concombre) de purée de manioc, ou d'igname, ou de malanga à l'ail ou de chips de manioc ou de banane.

On trouve de très bons sandwich, (bochadillo ou bochadito) souvent copieux (poulet ou thon salade, légumes frais, fromage) à 2,50  à 3 CUC

Des tortilla (omelette) farcies au légumes entre 1,50 et 2,50 CUC

Il est déconseillé de boire l'eau du robinet. Nous achetions des packs d'eau minérale (une seule marque: Ciego Montero) dans les supermarchés ou les casa del agua : 4,20 CUC les 6 bouteilles d'un litre et demi = 0,70 CUC la bouteille(0,63€). Même prix dans les stations services.

La taxe d'aéroport: de nombreux blogs et guides recommandaient de prévoir 25 CUC par personne pour la taxe d'aéroport au retour. Apparemment ce n'est plus d'actualité. Il faudrait peut être faire une mise à jour.

S'il reste des CUC au moment du départ, on peut les changer à l'aéroport avant de passer le contrôle d'immigration en bas au fond sur la droite.

La Havane et les voitures américaines: louer une voiture américaine pour visiter la Havane, c'est bien pour une matinée de fun, pour faire le malecon, les fortifications de la ville de l'autre côté de la baie (El Cristo etc...) et la place de la Revolucion, l'idéal étant qu'elle soit décapotable, par contre c'est sans intérêt pour visiter la ville. Elle dépose les clients à un endroit, après ils marchent pendant deux heures de visite...elle les reprend pour changer de quartier, et après ils marchent 01h30 de visite,  elle les reprend pour les emmener à l'hôtel. Une voiture ordinaire est suffisante et moins onéreuse. A propos de ces voitures, en dehors des carrosseries,  elles n'ont plus grand chose d'origine.

Pour visiter la Havane, il n'est pas nécessaire de prendre un guide. En général ils reprennent ce qui est écrit partout et débitent ce qui est écrit dans tous les bons guides. Pour la vielle ville touristique: Habana Vieja, Lonely Planet est largement suffisant pour voir tout ce qu'il y a à voir, il est très facile de se repérer.

Beaucoup moins visité, Centro Habana peut demander à être accompagné et transporté, dans ce cas l'idéal est un bici taxi qui ne soit pas un rabatteur ou un "opportuniste". Beaucoup attendent les touristes aux abords des places, un plan à la main avec des tarifs prohibitifs.

Pour un bici
taxi sérieux, honnête, serviable, fiable, qui ne cherche pas à arnaquer les touristes : Tony. Il n'est pas "spécialisé" dans le transport de touristes, il sert réellement de taxi aux cubains. Il a de bonnes idées pour visiter la ville. Ses tarifs sont incomparables avec les bici-taxis pour touristes. On peut le contacter par l'intermédiaire de son ange gardien qui tient une casa paricular Casa El Divino Niño tel + 53 7 801 5624 ou + 53 5 382 5887  Peña Pobre #119, e/Ave. de las Misiones y Habana, la Habana Vieja.

son portable personnel : en cours  son  domicile : 7 863 1073


La Havane n'est pas qu'un musée à ciel ouvert limité à Habana Vieja, Cuba n'a pas que des plages, des églises et des places José Marti, des plantations et des cigares, des mojitos et de la salsa, des caballeros et des vieilles rues pavées, son histoire ne se limite pas à Cespedes, José Marti, aux frères Castro et à Guevara.
Il y a tant à voir et à découvrir...il y a plein de personnes qui ne demandent qu'à s'ouvrir et partager, à la campagne, dans les villages, dans les villes ou les quartiers moins touristiques. C'est une île qui demande à ce qu'on y revienne, à ce qu'on s'y enfonce plus profondément.

Préoccupées par l'énorme business que représente le tourisme, les agences ont encore quelques progrès à faire au niveau d'un tourisme plus humain et mieux réparti. Si "le tourisme est de l'or", il faudrait  éviter de tuer "la poule au oeufs d'or". La relation à l'autre n'est pas qu'une histoire d'argent. D'autant plus que tout le monde n'est pas forcément fortuné, d'un côté (touristes) comme de l'autre (Cubains).