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Notre évaluation :

  1. Puce 2012 : pour une première découverte j'ai établi un programme basé sur les incontournables et les sites les plus intéressants à voir.

A ce programme, l'agence propose d'ajouter quelques variations. 1/3 du programme n'a pas été respectés du fait des guides. Les petits sites authentiques que nous avions programmés ont été ignorés, les guides disant que les visites prévues n'étaient pas possibles ou n'existaient pas.

Pour un premier séjour, nous avons évité d'aller à Sapa à la rencontre des minorités ethniques, un trek demande davantage de temps.

Nous avons vu beaucoup de monuments, beaucoup de pagodes, beaucoup de sites touristiques, sans avoir vraiment de contacts avec les Vietnamiens en dehors de ceux qui vivent du tourisme. Peu de marchés, peu de visites à la campagne, peu de visites à caractère humain. Malgré cela le Vietnam nous a séduit, tout en nous laissant sur notre faim : nous pressentions qu'il y a beaucoup plus à découvrir.

  1. Puce 2014: en fonction de l'expérience précédente, j'ai établi un programme davantage axé sur l'humain: rencontres avec les gens, visites de petits marchés, de zones rurales, de petites pagodes moins connues ou plus spécifiques, découverte de minorités ethniques. J'avais envie de découvrir comment vivent les Vietnamiens.

J'ai privilégié les randonnées à pieds, les treks et les ballades en vélo. Je me suis basé sur le guide Lonely Planète, des sites et blogs réalisés par des professionnels ou des passionnés du Vietnam pour découvrir des choses à faire, des endroits à visiter moins vendus et parfois méconnus des agences. C'est un très beau voyage, très enrichissant. Le Vietnam est réellement un pays attachant.

  1. Puce 2015: je persévère dans le souhait de découvrir des minorités ethniques différentes, dans le souhait de voir encore plus de petits marchés, plus de villages, de découvrir les plus beaux paysages du Vietnam. J'avais choisi les dates en fonction d'une "présupposée bonne météo" ! A ce niveau je n'ai pas eu beaucoup de chance. Dans le nord ciel plombé, brouillard et pluie presque tous les jours.

J'ai programmé également des visites de lieux que nous avions déjà vus de façon incomplète, comme la cité Impériale de Hué, ou de sites que nous avions manqués faute de temps ou d'incompétence des guides. Ce fut malgré quelques problèmes un très beau voyage.


Les vols:

Lors des deux premiers voyages Singapore Airlines pour la fiabilité de la compagnie, ses tarifs attractifs. La durée du vol est un peu supérieur parce qu'il y a un transit à Singapore. Ce qui est agréable quand ce transit permet de visiter la ville.

De l'aéroport au vol en passant par l'assistance au sol, leur service, leur efficacité, leur amabilité sont légendaires.

Singapore Airlines ayant fortement augmenté ses tarifs (1000 € A/R) j'ai opté pour Emirates pour le troisième voyage: 580€ l'aller retour France-Saigon. En réservant 9 mois avant. Par contre longue escale de 08h00 à Dubai.

Les vols intérieurs sur Vietnam Airlines se font sur des Airbus A 319,  A 320,  A 330 en bon état, un ATR 72 pour Buon Ma Thuot.

Les aéroports Vietnamiens n'ont rien à nous envier, ils sont propres, modernes et fonctionnels. Celui de Danang mérite une mention particulière pour sa modernité et sa propreté.

Les Tours Operator :

  1. Pour le voyage 2012 j'ai sollicité 6 agences locales pour un programme individuel en voiture: un circuit du Nord au Sud, avec transferts intérieurs en avion.

J'ai été en contact avec Amica Travel, Galatourist, Halong Tours, Khoaviet, letoilevietnam, Vietnam Découverte qui réagissent très rapidement.

Toutes les agences proposent exactement les mêmes circuits, copiés-collés.

J'ai essayé d'obtenir quelques exclusivités, afin de personnaliser ce qu'on imagine être un voyage à la carte.

Soit les agences répondent qu'elles ne connaissent pas ce que nous demandons, soit elles répondent que cela n'est pas intéressant, ou pas faisable. Comme les ethnies minoritaires de Pleiku et Kon Tum, le marché de Phong Dien ("parce qu'il n'y a pas de gilets de sauvetage" ( Vietnam Découverte), ou encore Tay Dang et sa maison communale, le village de Phuoc Tich, que peu d'agences semblaient connaître, d'autres sites encore qui "n'existeraient pas" ...

Selon les agences il y a des différences minimes au niveau des sites: concurrences entre les baies d'Halong terrestres de Tam Coc, Hoa Lu, Trang An, avec des arguments plus commerciaux que touristiques. Selon le Routard Trang An est plus authentique, moins visitée.

Elle vient d'être classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO, ce qui va peut être amener certaines agences à changer.

De nombreuses agences (dont celles que nous avions contactées) refusaient d'y aller ! La majorité des groupes se retrouvent à Tam Coc.

En me fiant aux évaluations de TripAdvisor, j'ai imposé un choix d'hôtels, à l'exception du logement chez l'habitant proposé par les TO. Certains hôtels mis en exergue sur TripAdvisor s'avèrent largement surévalués en terme de qualité d'hébergement.

Pour un même circuit, avec les mêmes hôtels, les différences de tarifs s'échelonnent jusqu'à 500 euros pour deux adultes.

L'agence la plus chère était Amica ("la qualité se paye" dit elle, du genre si t'as pas les moyens va voir ailleurs) et la moins chère Halong Tour.

J'ai choisi letoilevietnam, http://letoilevietnam.com , tarif intermédiaire, parce qu'elle est la seule agence à écrire dans son contrat que sa responsabilité est engagée tant au niveau des chauffeurs, des guides que des hôtels retenus. Toutes les autres dégageant leur responsabilité. Au final cela ne change rien ! L'agence se contente d'être "désolée" que les guides ne respectent pas le programme.

Les échanges sont efficaces, professionnels. Les devis et le contrat sont clairs et explicites. Le tarif et les modalités de paiement corrects.

La conseillère de l'agence appelle régulièrement pendant le circuit pour faire le point. Je lui ai fait remarquer à plusieurs reprises que de nombreuses activités prévues dans le contrat n'avaient pas été effectuées. Elle suggère d'en parler avec les guides.

La réponse des guides (free lance) est que l'agence valide des programmes sans connaitre les sites, les routes et les distances, et que de ce fait les visites prévues ne sont pas toujours réalisables. Ce qui est dommage pour le client.

Le circuit 15 jours sur place en voiture privée avec chauffeur + guide, demi pension + hôtels + 2 vols intérieurs = 1100 € par personne.

(hors vols internationaux). Bien que le cour dollar/dong (j'ai payé en dollars) soit favorable il a été demandé un complément au moment du règlement du solde à l'arrivée ! Pas très légal, pas très correct !

  1. Pour le voyage 2014 j'ai sollicité 3 agences locales pour un programme individuel de trois semaines en voiture du Nord au Sud, avec des transferts en train et avion: letoilevietnam, Vietnam Découverte, Asiatica.

Avec 200 euros de différence pour le même programme, nous avons eu beaucoup de difficultés à faire accepter un voyage à la carte personnalisé. Toutes les agences voulaient faire entrer nos souhaits dans des packs prêts à vendre de leur catalogue.

Vietnam découverte est allé jusqu'à écrire que notre programme était nul. Ils insistaient également pour imposer une ballade en pirogue et à dos d'éléphants dont nous ne voulions pas.

Aucune de ces agences n'a accepté la partie de notre projet où nous souhaitions visiter Pleiku et Kon Tum, et les minorités ethniques des hauts plateaux, avec des arguments comme "il n'y a pas d'infrastructure hôtelière dans ces villes, il n'y a rien à voir, les minorités ethniques de cette région ne sont pas intéressantes, les prix des prestations dans cette région sont plus élevés qu'ailleurs."

J'ai choisi Asiatica parce que c'était l'agence qui respectait le plus d'éléments de notre projet. Sur le papier !

La conseillère de vente oublie de nous informer qu'elle a reçu notre acompte, de nous envoyer l'autorisation pour le visa, ce qui m'oblige à tout vérifier tout le temps, elle promet des choses qu'elle n'a pas tenu :

  1. -ayant repéré notre souhait de privilégier les contacts humains, elle a proposé des logements chez l'habitant en mettant en avant une rencontre authentique avec des échanges, des activités partagées, cela s'est révélé faux.

  2. -Lorsque nous avons rencontré un problème d'hébergement à Sapa (chambre non disponible) il n'y avait personne à l'agence pour intervenir parce que c'était dimanche. Nous nous sommes débrouillés avec l'hôtel.

  3. -Elle n'a pas voulu tenir compte du fait que nous souhaitions voir la maison commune de Binh Thuy parce que selon elle, ce site n'existe pas. Nous l'avons visitée malgré tout, et lui avons envoyé les photos !

  4. -Elle déconseille de visiter Saigon où "il n'y aurait rien d'intéressant à voir", se basant sur le fait que "les clients sont déçus par Saigon "! Ayant insisté pour visiter Saigon, elle a facturé cette option 50$ !

  5. J'ai préparé un programme de visites auquel le guide a ajouté sa touche. Nous avons passé une journée fabuleuse à découvrir un tas d'endroits intéressants à Ho Chi Minh ville.

  6. -ayant réservé tôt, nous étions censés avoir des guides "référencés" de l'agence: nous avons eu 8 guides et 8 chauffeurs différents pour visiter les 3 régions du Vietnam. La majorité des touristes rencontrés, même voyageant avec Asiatica, avaient un guide par région : un pour Hanoi et le nord, un pour le centre, un pour le sud. Nous n'avons eu que des indépendants (free lance) qui nous casaient entre deux groupes dans leur agendas.

Soit nos attentes dépassaient les copiés-collés, dans ce cas pourquoi prétendre faire du tourisme à la carte (si c'est pour faire du tourisme de masse avec les individuels), soit nous avons manqué de chance.

  1. Pour le voyage 2015, j'ai sollicité 3 agences locales : Amica, Asiatica et Lana Tours. J'ai proposé un programme très détaillé, construit sur la base de ce que je connais, de ce que j'ai lu, de ce que l'on trouve sur le web parmi les meilleurs sites de voyages.

Asiatica ne donnera pas suite, invoquant qu'ils m'ont envoyé un devis auquel je n'ai pas répondu (parce que que je ne l'ai jamais reçu !)

Lana Tours, compétente et très agréable au niveau relationnel, proche des attentes des clients, n'est pas arrivée à me rassurer au niveau de mes angoisses concernant la qualité des guides. Pas envie de remettre ça. Même tarif qu'Amica, pour le même devis.

J'ai choisi Amica, pour sa "réputation". Les échanges étaient constructifs, avec des propositions intéressantes et originales. Au niveau logistique l'intégralité du programme a été respecté.

La conseillère de vente et ensuite la conseillère de suivi de clientèle ont appelé une fois en début circuit pour savoir comment se déroulait le voyage. Nous l'avons contactée nous mêmes ensuite pour un problème particulier.

Amica est une agence professionnelle et sérieuse pour la préparation et l'organisation d'un voyage. On peut compter sur ses conseils et son efficacité. Au niveau logistique, il n'y a rien à dire. Ils sont au top: réactifs, originaux, à la recherche de la meilleure solution. Mais pas plus que Lana Tours.

Nous pensions pouvoir bénéficier de guides salariés et formés par l'entreprise. Nous avons eu des indépendants. Là, était la différence.

Si les guides étaient à la hauteur du staff de l'agence ce serait l'idéal. Il y en a surement qui travaillent pour cette agence qui le sont. Nous dirons qu'une fois de plus nous avons manqué de chance.

Bien que les guides aient été moyens et que nous ayons été délestés d'une partie de nos économies par l'un des chauffeurs pendant le circuit, ce voyage reste un agréable souvenir. Il complète bien les visites précédentes.

En dehors de deux hôtels (Saigon et Hanoi) et des logements chez l'habitant "suggérés" par l'agence, nous avons choisi les hôtels en fonction de nos expériences précédentes ou en fonction des évaluations sur TripAdvisor. Voir nos évaluations.

Amica a écrit un guide de bonnes conduites à l'usage des touristes, détaillé et bien fait. Nous l'avons suivi à la lettre. Peut-être devraient ils en rédiger un à l'usage des guides et des chauffeurs. https://www.amica-travel.com/preparez-votre-voyage-au-vietnam/regles-bonne-conduite

A quelques détails près, toutes les grandes agences se valent, puisqu'elles sont plus ou moins des "clônes". Certaines proposent parfois des choses plus originales. Soit tout se passe bien (dans la majorité des cas ) tout le monde est content, soit il y a des ratés (cela arrive), dans ce cas elles se contentent d'être "désolées", se basant sur le fait que 98% des clients sont satisfaits. Il reste à espérer de ne pas faire partie des 2% !

Pour un prochain voyage, je choisirai Lana Tours, une petite agence qui n'a pas la "grosse tête" comme Asiatica et Amica, qui jouissent d'une réputation que personne n'ose remettre en cause !!! Hai la directrice de Lana Tours est très professionnelle, et très proche du souhait de ses clients. Elle est humble, à l'écoute, et chaleureuse, ou Tonkin Voyage qui est restée modeste malgré son succès.


En général, ce sont les guides qui font la différence, là c'est la loterie...!


Les guides et les chauffeurs:  (voir nos critères d'évaluation ici)Conseils_de_voyage.htmlshapeimage_6_link_0


Le Vietnam est une destination où les agences préfèrent les couples chauffeur + guide. C'est une dynamique différente.


  1. Lors du premier séjour en 2012, pour changer des points de vues éternellement masculins, j'avais souhaité avoir des guides féminines. Nous avons eu trois équipe différentes : une dans le Nord, une dans le centre, une dans le sud.


Si tous les chauffeurs sont des hommes mûrs (40 ans et +) les guides sont des jeunes récemment diplômé(e)s, avec des niveaux de formation très différents. Toutes parlent et comprennent le Français. Le seul guide masculin du centre ayant davantage de difficultés.

Les guides du Nord Mlle Hang et du Sud Mlle Thảo sont moyennes +, très aimables et sympathiques, elles n'offrent que le minimum incontournable. Demander plus, notamment sur la particularité des sites, les particularités de la région semble aléatoire. Elles manquent de connaissances pratiques. Elles ne semblent pas avoir d'expérience vécue de leur région, voire de leur propre culture en général.

Aucune ne savait ce qu'était le fengshui, ni comment on fait du tofu. La guide du Sud n'avait jamais visité le temple caodaiste de Tay Ninh, ni le mont Ba Den, et prétendait qu'il n'y avait pas de marché flottant à Cai Be.

Le guide du centre, Mr Sinh était médiocre, incapable de faire la visite de la Cité Impériale de Hue, la visite de la montagne de Marbre, la visite du site Cham à My Son, sans avoir besoin de se renseigner auprès des marchandes de boissons, voire auprès des autres guides.

Il relisait son cahier de notes avant chaque site, ce qui l'amenait à se tromper souvent dans la restitution des informations.

A Hoi An, il a été incapable de nous faire visiter les richesses de la ville de façon cohérente. Impression de tomber sur les incontournables par hasard. Ni lui, ni sa remplaçante Mlle Tuyền (parce qu'il a du s'absenter) ne connaissaient la pagode Chuc Thanh, ni la pagode Phuoc Lam. Ils seront peut être efficaces dans une dizaine d'années, en attendant nous "essuyons les plâtres", pour le prix d'un guide "normal".

Lorsque nous demandons aux guides de voir ou faire des choses un peu hors piste, c'est la panique. Bien qu'étant spécialistes de leur région, elles ne semblent pas en connaître les particularités autres que celles que l'on trouve dans tous les manuels de voyage.

Seuls deux chauffeurs Mr Thống et Mr Hoàng réagissent en tentant de nous faire découvrir des villages et des routes de campagne, ce qui nous permettait d'entrer en contact avec des gens heureux de nous rencontrer, sans avoir besoin d'invoquer le dieu "dollar".

En général les guides et les chauffeurs sont gentil(e)s, souriant(e)s, et tentent malgré tout de faire découvrir des "petites choses" : gouter des fruits ou des plats inconnus, voir un artisanat particulier, découvrir un petit marché, expliquer une coutume qu'ils connaissent mieux.

Il est alors difficile de leur tenir rigueur du fait qu'un tiers du programme n'est pas réalisé. Comme la campagne, les pagodes, la cuisine, les paysans sont inoubliables, on ne peut qu'être sous le charme !

Cela ne doit pas occulter le fait que le devis n'a pas été respecté, devis qui a un coût non négligeable, surtout au Vietnam.

  1. Lors du voyage de 2014, nous avons eu 8 guides différents, tous indépendants, affrétés par le tour operator ou ses sous-traitants. Nous avons observé que la majorité d'entre eux vivaient accrochés à leur téléphone portable et à leur agenda. Ils préfèrent travailler avec des groupes, parce que les pourboires sont plus importants, les conditions d'hébergement et de restauration sont différentes.

Nous avons donc été casés entre des groupes, en fonction des plages de disponibilités. Ce qui explique que nous avions parfois un guide juste pour une après midi, voire quelques heures: Hanoi et Mai Chau Mr Độ (moyen-), nord Mr Sáu (moyen+), Danang Mr Sơn (médiocre), Buon Ma Thuot Mr Đặng Xuân Vũ (excellent, mais seulement quelques heures) et Mr Trần Duy Khương An (médiocre)

Dalat Mme Xuân (moyenne, quelques heures) Ben Tre Mlle Cúc (moyenne, une journée), Mékong Mr Lung (exceptionnel).

Sur 8 guides, un seul est exceptionnel, 1 excellent, 4 moyens, 2 médiocres.

Nous souhaitons rendre hommage au guide exceptionnel:  Mr "André" Nguyen Dinh Lung.

Il nous a accompagné une semaine pour la découverte du Mékong en 2014.

Il nous a fait découvrir le Vietnam comme personne n'a su le faire:

Par une approche de l'histoire digne d'un vieux professeur passionné, une approche de la spiritualité et du Yin et du Yang digne d'un vieux moine reconverti, une approche de la vie quotidienne digne d'un vieux "communiste" lucide, une approche de la richesse humaine digne d'un philosophe enjoué, une découverte des fruits, des légumes, des petits plats végétariens digne d'un épicurien, le tout avec un humour toujours juste et chaleureux.

Nous avons beaucoup aimé sa façon de poser et de nous aider à poser le regard sur le Vietnam. Merci encore. Pour ceux que cela intéresse, André accompagne des individuels et des groupes sur tout le territoire du Vietnam, du nord au sud. De "l'enfer au paradis" selon son expression.

Il fait partie des meilleurs guides que nous ayons rencontrés au Vietnam et ailleurs dans le monde.

A part Mr Lung et Mr Đặng Xuân Vũ, les autres guides se contentent de nous balader d'un site à un autre, avec le minimum d'informations, parfois en marchant devant chaque fois que nous nous arrêtions pour prendre le temps de regarder, de faire des photos, de découvrir quelque chose par nous même. Quand ils ne s'isolent pas pour faire eux mêmes des photos de choses qu'ils découvraient !

Lors de la visite de villages ethniques du centre Vietnam (Lake Lak), le guide n'a fait que distribuer des bonbons aux enfants, sans chercher à nous faire découvrir et comprendre la vie des villages ni les coutumes de l'ethnie. Il se contentait de jouer au père Noël.

  1. Lors du voyage de 2015, nous avons eu 3 guides et 3 chauffeurs, tous indépendants, affrétés par l'agence ou les sous-traitants:

  2. - Pour les Hauts plateaux, Mr Thuyết, (moyen ++) intéressant et sympathique, bavard et inquiet. Il aime comparer "gentiment" les Vietnamiens et les Français. Il est passionné par sa région, mais soit il ne connait pas les villages des minorités montagnardes les plus intéressants à voir, soit la situation politique de cette région ne lui permet pas de les faire visiter efficacement. Il semble avoir peur de prendre des initiatives, dommage ! Pas très utile, puisqu'il faut passer par un guide local qui n'est pas plus efficace et parce que soit les villages n'existent plus, soit ils sont détruits soit ils ne sont plus accessibles. Tuân était par contre un excellent chauffeur.

  3. - Pour le Centre, Mr Việt (moyen), pas très utile dans les minorités Cơ Tu, puisqu'il ne connait ni la langue, ni les coutumes et qu'il faut passer par un guide local. Assez bon guide pour la cité impériale et les tombeaux. Visites bâclées à Phuoc Tich et à Kim Long ! 

  4. - Pour le nord, les marchés ethniques et Hanoi : Mr Trọng (moyen -). Paradoxal, il dit quelque chose à un moment et l'inverse à un autre moment. Répétant plusieurs fois les mêmes informations en donnant l'impression d'avoir appris des choses par coeur.

  5. Peu efficace pour les visites des marchés ethniques du Nord, il ne connait ni les sous-groupes ethniques ni leurs particularités.

  6. Lorsqu'on est censé visiter un village et que l'on demande le nom du village pour le noter sur notre journal de voyage, il répond que "c'est le village indiqué dans le programme" ! Lorsque le programme n'indique pas de nom, nous n'avons pas de nom. Lorsque le programme parle d'une vallée, il dit que "c'est le même nom que la vallée" ! Sait-il réellement où on est  et ce qu'il y a à voir ?

  7. Cela nous oblige à photographier les affiches ou des banderoles pour avoir des informations fiables. Parfois il n'y en a pas.

  8. Les balades dans les villages en compagnie de ce guide sont tristes à mourir: soit les villages sont mal choisis, soit les horaires ne sont pas les bons (les gens travaillent ou font la sieste). Impression de marcher pour marcher, avec quelqu'un qui a l'air de s'ennuyer et qui n'a rien d'intéressant à dire. En visite, en ballade, sur les marchés, partout, il passe beaucoup de temps sur son Galaxy (jeux ou sms).

  9. Lorsque je lis les témoignages de clients Amica qui ont fait à peu près le même circuit que nous dans le Nord, à la même période, et que je découvre tout ce que leur guide (Quynh par exemple) leur a fait découvrir en plus du programme initial, je pense que nous avons vraiment eu beaucoup de malchance dans ce voyage !

  10. La majorité des échanges et des rencontres que nous avons eus avec des personnes pendant le circuit du nord sont de notre fait.

  11. Après 3 expériences au Vietnam et 17 guides (incroyable !), en dehors de la prestation de Mr Lung qui reste un modèle pour nous :

  12. Nous regrettons que les visites de villages se limitent à marcher sur des chemins comme on visite un zoo, ou un parc d'attractions, où l'on devient voyeur passif de scènes de vie, quand il y en en a !

  13. Nous aurions aimé que les guides se renseignent sur des bons plans, des évènements ou des villages susceptibles de nous intéresser ou nous fassent découvrir des particularités inattendues, même anodines, qui ne figurent pas dans les programmes ou les catalogues.

  14. Nous aurions aimé que les guides nous présentent des personnes dans les villages, nous parlent de ce qu'elles font, nous permettent d'échanger avec elles, nous expliquent comment elles vivent, en dehors des informations "ethno-basiques" habituelles: "Les Bahnars,  les Cơ Tu, les Hmongs, les Thais sont des groupes d'origine "machinchose" qui boivent du thé, et fument la pipe. Ici c'est une femme Bahnar qui tisse, là c'est une femme Co tu qui coupe un fruit de jackier, là c'est une femme Gia Rai qui porte un enfant, là c'est une femme Dao qui fait le marché, là une femme Lô Lô qui fait la cuisine..."

  15. Ce ne sont pas des espèces, ce sont des êtres humains, qui vivent dans des villages particuliers, qui ont des activités particulières, qui portent des noms, qui ont des histoires, des projets, des coutumes.

  16. Je vois bien qu'elle coupe un fruit, mais qu'en fait-elle après, comment le prépare-t-elle ? je vois bien qu'elle fait la cuisine mais quelle est la particularité de sa cuisine ? quels sont les aliments de base de ce village ? je vois bien qu'elle porte un enfant, mais comment élèvent-ils leurs enfants ? enseignent-ils leurs traditions à leurs enfants ? Ont-ils des rites initiatiques particuliers ? Aujourd'hui comment vivent les Bahnars, les Gia Rai, les Co Tu, les Hmongs, les Dao, Les Lô Lôs, les Thais, les Sanchis, les Vietnamiens  ? 

  17. Il serait intéressant que les guides soient équipés d'un livre sur les ethnies minoritaires avec des noms et des photos fiables, de façon à pouvoir les reconnaitre sans trop faire d'erreurs. Car chez les guides comme sur internet il y a beaucoup de confusion ! Lorsque les guides ne connaissent pas ils disent un peu "n'importe" quoi histoire de "calmer" les touristes. Dommage !

  18. Vu le nombre de touristes qui circulent au Vietnam, et le nombre de dossiers que traite chaque agence, nous pensons qu'il n'est pas facile de choisir des guides parmi les centaines d'indépendants (free lance) sur le marché du travail.

  19. En haute saison, il doit être encore plus difficile de garantir la qualité, la fiabilité et l'honnêteté de plusieurs centaines de guides et de chauffeurs qu'il faut recruter parfois à la dernière minute. D'autant plus que bien souvent ce ne sont pas les agences qui recrutent, mais les sous-traitants, et que la majorité des guides préfèrent travailler avec des groupes, parce que c'est plus avantageux et plus narcissique.

  20. Généralement, les meilleurs guides négocient leurs contrats et les conditions de travail à leur avantage. Ils sont souvent réservés pour une clientèle d'habitués, pour des groupes, des célébrités ou des clients à gros budgets. (clients dont l'insatisfaction pourrait porter préjudice à l'agence !)

  21. Un voyage peut être agréablement inoubliable même avec une organisation "bordélique" tant qu'elle ne génère pas trop de stress.

  22. C'est la responsabilité des agences de veiller à la qualité des prestations, des guides et des chauffeurs, d'où la nécessité de dire ce qui ne va pas, le plus honnêtement possible, même si on a apprécié le voyage. L'un n'empêchant pas l'autre.

L'appréciation d'un voyage n'est pas systématiquement liée à celle du guide, parce que c'est d'abord le pays visité et les personnes rencontrées qui m'intéressent, mais la capacité du guide à percevoir et répondre aux attentes du client peut transformer le voyage en moments inoubliables ou en véritables galères.

Impressions:

  1. la sagesse du "désolé" :  Au Vietnam comme dans beaucoup d'endroits en Asie lorsqu'il y a un problème, les agences se contentent de sourire et d'être désolées.

Le programme n'est pas respecté, désolé, l'hôtel fait du surbook, désolé, le guide ne connait pas les sites visités, désolé...

C'est une façon de faire croire que l'on a pris en compte une doléance ou une souffrance (comme lorsqu'on vous marche sur le pieds) sans vraiment s'en sentir responsable,  à la limite en s'en foutant, parce que de tout façon on ne vous reverra plus.

Être désolé (to be sorry) n'a jamais été un signe d'excuse. C'est une façon polie de faire glisser une plainte sans avoir à se sentir responsable. Cela n'engage pas à faire le nécessaire pour que ça change, à la différence de s'excuser (to apologize) qui implique le respect et une prise de conscience de sa propre responsabilité, en adoptant éventuellement une démarche pour que cela change ou n'arrive plus.

On ne s'excuse pas de vous avoir marché sur le pied trois fois de suite où alors le problème est ailleurs.

  1. Le logement chez l'habitant prête à confusion et peut être un leurre quand il est présenté comme une immersion dans une famille ou dans un village, avec des contacts et des échanges authentiques, une participation à des activités. C'est faux.

Quelque soit l'agence: il s'agit généralement de fonctionnaires (un peu plus aisés que les autres) qui bénéficient d'aides financières pour aménager leur logement (en général une maison sur pilotis) afin d'accueillir des touristes.

Dans une grande salle à l'étage, quelques matelas sur le sol, parfois sur un sommier, séparés par des rideaux (comme pour leurs propres  familles), ou des dortoirs de 10 à 30 matelas (comme à Mai Chau, ou Tạ Vân) deux cabines de douche communes, eau chaude solaire ou ballon électrique, avec wc. Le confort est simple, généralement propre, ce qui n'est pas toujours le cas. Il s'agit d'auberges, ou de gîtes ruraux, et non de tourisme intégré comme on peut l'imaginer.

Les repas sont préparés par un membre de la famille, facturé parfois plus cher que dans des restaurants lorsqu'ils ne sont pas inclus dans la prestation(Mai Chau par exemple). Parfois les ingrédients sont fournis par le T.O (ta Van- Lolos)

Tous les habitants ont une fâcheuse tendance à proposer d'interminables séances de "cul sec" à l'alcool de riz. Cela crée une animation qui plait à certains, et des discussions stériles sur le respect des traditions quand on ne supporte pas l'alcool.

Les habitants ne parlent que le Vietnamien, sans grande possibilité d'échanges. A force de voir défiler des touristes, ils ne s'intéressent pratiquement plus à eux, sauf lorsqu'ils sont en groupe ou en famille parce que cela génère une certaine effervescence.

Quant à la participation aux activités, elles se limitent parfois à donner un coup de main à la cuisine !

En 8 expériences de logement chez l'habitant au Vietnam nous n'avons jamais rencontré quelque chose qui soit différent, et n'avons jamais été associé à une activité quelconque. Pour un couple seul, le logement chez l'habitant est assez frustrant.

  1. Après Hoi An (depuis quelques années ), Sapa a bien changé en un an: les touristes en tenue californienne et tropézienne sont arrivés, avec un KW ou un pancho !

Peut être est-ce du à la construction de l'autoroute qui relie Hà Nội à Sa Pa, ce qui permet de
relier les deux villes en moins de 5h00 en bus express en évitant le train de nuit.

Comme dans toutes les villes d'Asie fréquentées par les "Geeks et les Poissons Rouges", les endroits traditionnels et authentiques sont remplacés par des bars branchés WiFi avec musique occidentale, des pizzerias, des fast food et leurs hamburgers, des Viennoiserie à la française, des salons de massages.

A quand les boutiques Dolce & Gabana, Polo ou Ralph Lauren ?

Comme partout dans le monde, ils(elles) sont agglutiné(e)s aux terrasses des bars "fusions", la tablette numérique, l'iPod ou le smartphone rivés sur les genoux, les écouteurs sur les oreilles, devant une can de Red Bull ou une chope de bière !

Comme partout ailleurs, ils(elles) entrent dans les temples, dans les pagodes en tenue de plage (short sexy, bermuda, débardeurs, tongs casquettes sur la tête) sans aucune marque de respect à l'égard des lieux sacrés et des gens qui viennent y prier. J'en ai même vu un entrer dans le temple Bach Ma à Hanoi avec une brochette de porc entre les dents. Impression qu'ils sont partout à une Rave Party.

Il n'y a pas si longtemps on nous demandait d'avoir une tenue décente pour entrer dans les lieux sacrés ! C'était de la préhistoire !

Aujourd'hui, ce n'est plus le voyageur qui s'adapte aux coutumes d'un pays, mais le pays qui s'adapte aux touristes ! Dommage !

Je ne suis pas le seul à le dire: le Guide du Routard - Vietnam 2012 p 131 "même conseil que pour la majorité des autres pays (à part Saint Trop' et Coney Island), pas de nudisme sur les plages. En ville éviter les shorts trop moulants (les shorts tout court d'ailleurs) et les torses nus. Tenues correctes dans les temples et pagodes (jambes et bras couverts) se déchausser." Les routards ont bien changé !

  1. Les 3 cauchemars du photographe au Vietnam :

  2. les fils électriques: pas un paysage n'échappe aux câbles électriques qui zèbrent
    les panoramas vietnamiens. A haute tension ou ordinaires, il y en a partout, même dans les campagnes et les montagnes les plus reculées. Dans les villes c'est encore pire, cela relève de la toile d'araignée géante. Ce qui oblige à faire des prouesses avec Photoshop !
  3. les chiens: impossible de traverser un village, de faire de la randonnée, de faire des treks, sans se faire "emmerder", voire agresser par des chiens. Il y en a partout qui aboient et se ruent vers nous dès que l'on approche une habitation ou que l'on passe sur un chemin.

  4. Les selfies ou le culte des vivants: dans tous les sites, dans tous les endroits un peu originaux, partout, des "selfeurs et selfeuses" locaux prennent la pose (doigts en V) avec ou sans bras télescopiques pour leur collection personnelle et leurs réseaux sociaux. Ce qui oblige souvent à attendre longtemps avant de pouvoir immortaliser une image sans selfies.

  5. Impression que trop de tourisme tue le tourisme, et qu'en même temps un réel tourisme de proximité reste à inventer dans ce pays, parce que cela ne fait pas partie du tourisme lucratif de masse. Un touriste est un touriste, il rapporte des devises de toute façon.

De nombreux projets hôteliers de luxe, de nombreux parcours de golf, des stations balnéaires luxueuses sont en cours de réalisation.

Le Vietnam veut accueillir de plus en plus de touristes "haut de gamme", oubliant qu'une relation ne se traduit pas qu'en dollars et que le pays ne se résume pas à des pagodes, des tombeaux, des vestiges de l'occupation chinoise ou de guerre Franco-Américaine, des chapeaux coniques et des rouleaux de printemps. Le Vietnam est beaucoup plus que cela.

Il serait intéressant que certaines agences se spécialisent dans un tourisme intégré plus humain, plus authentique, axé sur le contact, le partage d'expériences ou de compétences, tant de richesses qui se cachent derrière les vitrines "tape à l'oeil".

Ce qui n'est pas incompatible avec le fait de gagner de l'argent. Il ne s'agit pas de charity tourisme, mais de tourisme à visage humain, sans tomber dans les excès à la mode de "l'éco-tourisme, équitable, durable, solidaire" qui ne veut plus rien dire parce que récupéré par le tourisme business. C'est à ce type d'agence que nous aimerions avoir affaire lors d'un prochain séjour en Asie.

Bon à savoir :

  1. La différence entre pagode (chùa) et temple (đền): Une pagode est consacrée à Bouddha. On y vient en général pour prier, une tenue correcte y est exigée (en principe!). On y trouve souvent des moines ou des nones qui vivent là.

Un temple n'est jamais dédié à une divinité ou un dieu (on n'y trouve pas de statue de Bouddha, bien que j'en ai déjà vu), il est dédié à des génies du lieu, des héros mythiques ou réels, généralement des personnages historiques qui se sont fait remarquer pour leur bravoure ou leur dévouement pour le village, la ville ou la nation. Certains y viennent pour prier les génies ou les généraux. Souvent les gens s'y retrouvent pour se réunir par communautés, ou à l'occasion de fêtes.

Dans les deux on fait appel aux donations pour "aider" à l'entretien du site, et on y trouve des autels consacrés au culte des ancêtres.

  1. Dans la région Nord :

  2. la plupart des agences proposent de visiter les ethnies du Nord Vietnam, en se contentant de rassembler les touristes autour de sites convenus comme les marchés de Sapa, Bac Ha(dimanche), Can Cau (samedi), qui restent malgré tout très intéressants à découvrir.

Si pour l'instant le nombre de touristes ne semble pas gêner l'authenticité des marchés, il y a plein de petits marchés moins touristiques dans la région de Lao Cai, Bac Ha,Sapa tels que Coc Ly (mardi), à 35 km de Bac Ha, Cao Son (mercredi), Sin Cheng (mercredi), Binh Lu (mercredi), Tam Duong (mercredi) Lung Khau Nhin (jeudi), Quyết Tiến (samedi),  Xin Man (dimanche), Lung Phin (dimanche) Huang Su Phi (dimanche), Muong Khuong (dimanche)à 50 km de Lao Cai, Muong Hum (dimanche) où l'on peut rencontrer des Giay, Dao, White H'mong et Ha Nhi, plus à l'Est Dong Van et Meo Vac (le dimanche) Bao Lac (5ème et 15ème jour du mois lunaire) très intéressant parce qu'on y rencontre des Lo los Noirs, des San Chi, des Dao Noirs, des Hmongs blancs et des Hmongs Verts.

Lorsqu'on demande aux agences de Hanoi d'aller visiter ces marchés, certaines répondent que c'est loin, que la route n'est pas accessible, quand elles ne disent pas carrément que ce n'est pas intéressant. Ils sont plus petits, c'est vrai, et alors ?

Tous ces marchés sont dans un rayon de 50 à 150 km autour de Lao Cai. Parce que ce sont des routes de montagnes, pas toujours en bon état il faut un peu plus de temps pour y parvenir et en saison de pluies, elles sont effectivement impraticables.

Je conseille à ceux qui souhaitent visiter ces marchés authentiques, de réserver un séjour libre à Bac Ha ou à Lao Cai auprès de l'agence "hanoienne" (sauf si elle accepte de vous emmener sur ces petits marchés) et de passer par une agence ethnique locale sur place (sans intermédiaire) pour organiser les visites des marchés, afin de sortir des "clichés", d'avoir des guides locaux expérimentés qui connaissent la région, les différentes ethnies et leurs dialectes. Les guides de Hanoi ayant beaucoup de difficultés à reconnaître les ethnies et leurs sous groupes, et encore plus à comprendre leurs dialectes. Même conseil pour les treks dans les vallées. Il n'y a pas que les H'mongs fleuris ou bariolés, ou les Hmongs noirs dans cette région, il y a aussi les Phu La, les Dao Tien, les Nungs (Ta Ho, Na Hoi), les Tay(Na Keo, Na Kim), les Hà Nhi etc...

  1. Il y a d'autres régions moins visitées, bien qu'attirant des curieux depuis l'émission "Rendez vous en terres inconnues" chez les Lolos Noirs : la région de Hà Giang et de Đồng Văn avec le col spectaculaire de Ma Pi Lèng, la maison des Rois Vuongs, les villages du groupe ethnique Pa Then (Nambo), les petites villes et les villages de Pho Bang, Meo Vac, les ethnies H'Mongs Verts, San Chi, Dao, la région de Cao Bang , la spectaculaire cascade Ban Gioc. La région de Yen Bai, Mu Cang Chai et ses villages Thais noirs.

Le district de Lai Chau (Muong Lay) est très riche au niveau ethnique, avec les ethnies Lu, Si La, Dao Tien, les Dao Khau, les Dao Lan Tien, les Hmongs rouges et les Hmongs blancs, les La Hu...

  1. La ballade au village de Ban Pho (à Bac Ha) proposée par les agences est sans intérêt. Ce village est rempli de bus de touristes le week end. Ce qui rend les villageois un peu distants. Mieux vaut continuer jusqu'au village de Na Kheo qui permet de découvrir l'ethnie Nung. Même remarque pour les balades dans la vallée Ngai Phu Cho, à moins d'avoir un guide local expérimenté, il n'y a rien à voir !

  2. La ballade payante de Cat Cat proposée par toutes les agences comme "authentique" est une promenade sur chemin de pierres taillées et des escaliers avec des marches hautes de 30 cm, qui ne traversent aucun village, même si le portique d'entrée indique Bienvenue au village de Cat Cat. Le parcours se situe sur le territoire d'une commune, c'est tout. Le chemin est bordé de boutiques proposant de l'artisanat local, les seuls villageoises que l'on rencontre sont des vendeuses qui harcèlent les touristes. La cascade est ridicule, même par temps de pluie, et le spectacle folklorique imposé n'apporte rien de plus que ceux de certains villages. Absolument sans intérêt.

  3. Dans la région de Hanoi :

A Hanoi beaucoup d'agences oublient la visite de la pagode Quán Sứ (pagode des ambassadeurs), et le temple Quán Thánh.

  1. Il n'est pas indispensable de prendre une nuit sur une jonque pour voir la Baie d'Halong. Les excursions d'une journée sur la baie d'Halong découvrent autant de choses que deux jours passés sur une jonque, parce qu'il y a beaucoup de temps morts sur une jonque, même s'ils organisent un cours de cuisine, des activités kayak, ou une initiation au Tai Chi pour distraire les clients. Les repas sont très longs afin de meubler une partie du temps. Economie d'argent et de temps qui peut permettre d'allonger le programme d'une journée, ailleurs.

(Prévoir de rester au moins 3 nuits/4 jours à Hanoi + 2 si on veut faire la très belle vallée de Mai chau)

  1. Si le théâtre de Marionnettes sur l'eau de Hanoi est magnifique à voir, il y a le village des marionnettes sur l'eau plus rustique à 10 km de Hanoi dans le village de Dào Thuc: le cadre de Thuy Dinh est enchanteur et très photogénique. Je conseille ce site aux photographes. Les séances sont rares, mais combien plus authentiques.

Se renseigner avant pour connaitre les dates et les horaires.

  1. A 25 km de Hanoi, un site peu proposé par les agences : le palais Thanh Chuong et le village d'époque qui l'entoure. Un musée sur le Vietnam traditionnel à ciel ouvert. Magnifique.

  2. à Sai Son, 30 km au sud ouest de Hanoi, un site peu couru, pourtant intéressant et très photogénique :

la pagode du Maître - Chua Thay. Même le village vaut le déplacement, avec ses maisons anciennes. Il a servi de décor au film Indochine. On y trouve une grotte où Ho Chi Minh s'est caché pour échapper aux Français en 1947.

Les fêtes organisées à la pagode du 5ème au 7ème jour du 3ème mois lunaire, le 7ème étant le jour le plus important sont spectaculaires (notamment la danse des moines).

  1. à quelques kilomètres à l'ouest de Duong Lam, les guides proposent rarement de visiter les 2 tombeaux de rois nés à Duong Lam, Phung Hung (761-802), roi de 791 à 799 qui conduisit une révolte contre l’occupant chinois et Ngo Quyen (897-944), roi de 939 à 944, un des plus célèbres rois du Vietnam, c’est lui qui vainquit les Chinois à la fameuse bataille de la rivière Bach Dang (938) en faisant planter des pieux dans la rivière sur lesquels les jonques de l’envahisseur se sont empalées.


  1. A une trentaine de km de Hanoi, le village de Yen abrite une jolie pagode ancienne : la pagode Tay Phuong (Sung Phuc) souvent oubliée des copiés-collés des agences. Perchée en haut de ses 239 marches, elle abrite la plus belle collection de statues laquées. Le 6ème jour du 3ème mois lunaire elle fait l'objet de festivités particulières, pleines d'authenticité.


  1. La majorité des agences mésestiment les villages d'artisans comme Bat Tràng, village de potiers où l'on peut s'initier à la poterie, Phu Vinh et sa vannerie, Dai Dông et ses broderies, Trach Xâ et ses tuniques, Son Dông et ses sculpteurs sur bois, Phunh Xa et ses métiers à tisser, et tant d'autres, tous situés dans les environs proches de Hanoi.

  2. Dans la région de Hue : (prévoir au moins 2 nuits/3 jours à Hue)

  3. à Hue, il y a des sites plus intéressants à voir que certains sites conventionnels: le tombeau Minh Mang, et son magnifique domaine,

le tombeau de Khai Dinh, souvent oubliés dans les copiés-collés.

  1. Plutôt que de se faire "balader" sur la rivière des Parfums (qui en fait est un fleuve banal), il est plus intéressant lorsqu'on est sur la route de la pagode Thiên Mu de voir la maison jardin de An Hien. Elle fait partie de ces anciennes maisons de notables typiques de la cour de Hué. Il y a aussi Thanh Toan et son joli pont de bois.

  2. à 1 km de la cité impériale, un autre site oublié des copies-collés : le village de Kim Long qui donne un aperçu de la façon dont vivaient les mandarins qui fréquentaient la cité impériale.

  3. à une trentaine de km de Hue, le village ancien de Phước Tích (Phuong Tich), village de potiers composé de temples familiaux et d'une trentaine de maisons bicentenaires pleines de charme. Peu de tours opérators le proposent dans leur programme. Peu de guides connaissent vraiment les richesses qui s'y cachent. Le village vient d'être reconnu patrimoine de l'humanité par l'UNESCO.

Il y a des spécialités culinaires à découvrir: le Ban Khoai, le Bo Bun Hue, le Banh Bèo, le Nem Lui, le Com Hen Hue,

  1. Dans la région centre: (prévoir au moins 2 nuits/3 jours à Hoi An)

  2. à Hội An, il est parfois difficile de s'y retrouver tant les informations des guides diffèrent: en dehors des maisons particulières dont les noms ne varient pas, la plupart des temples et des pagodes portent des noms différents en fonction du guide ou du site consulté, par exemple: temple, maison commune ou assembly hall désignent un même site:

  3. le temple Phúc Kiến, 46 rue Tran Vu est aussi appelé Maison commune de la congrégation chinoise de Fujian ou Fukien

  4. le temple Quảng Đông (Hội quán Quảng Đôn) 176 rue Tran Phu  aussi appelé Maison commune de la congrégation chinoise de Canton

  5. le temple Trieu Chau ou Hội Quán Triều Châu, 157 rue Nguyen Duy Hieu, aussi appelé Maison commune de la congrégation chinoise de Chaozhou

  6. le temple Hai Nan  10 rue Tran Phu est aussi appelé Maison commune de la congrégation chinoise de Hainan

  7. le temple Trung Hoa, ou Ngu Bang 64 rue Tran Phu est aussi appelé Maison commune des cinq congrégations: Fujian, Canton, Hainan, Chaozhou, Hakka; ses bâtiments servaient d'école.

  8. la chapelle des pionniers Minh Huong, 14 rue Tran Phu est souvent oubliée dans les visites ainsi que la maison-pharmacie Đức An, rue Tran Phu

Il y a un très beau site oublié des guides : le temple Khổng Miếu ou temple de Confucius, rue Tran Hung Dao, avec des ateliers artisanaux intéressants à l'arrière, et la possibilité d'apprendre à faire des lampions en dehors des boutiques pour touristes.

A la sortie de Hội An, (10 mn en vélo) deux pagodes extraordinaires et leurs monastères: la pagode Chuc Thanh, et la pagode Phuoc Lam.

A 83 km de Hội An, il y a la belle région de Đông Giang et ses villages ethniques Cơ Tu très accueillants. (prévoir au moins une journée)

Location de vélo : 25 000 dongs la journée entière. Le meilleur moyen de visiter Hoi An à son rythme d'un bout à l'autre de la ville.

En 2012 le carnet de 5 tickets de visites était à 90 000 dongs.

En 2014 le carnet de 5 tickets de visites est à 120 000 dongs pour les étrangers, et 60 000 pour les Vietnamiens.

Au niveau culinaire Hoi An est connue pour  ses roses blanches Bánh Vạc, mais aussi le fameux Cao Lau, et le Mi Quang

  1. Dans la région des Hauts plateaux:

  2. voir Dalat et ses montagnes boisées. La plupart des agences proposent des visites "classiques": la cathédrale, l'orphelinat, l'atelier de broderie traditionnelle XQ, la vallée des amours, le jardin des fleurs.

A Dalat il y a de très belles pagodes : les pagodes Linh Phuoc, Thien Vuong, Truc Lam, la région est magnifique.

  1. Dans la région de Pleiku, Kon Tum, Bon Ma thuot, Lâm Đồng on peut rencontrer de minorités moins "commercialisées" pour l'instant que celles de Sapa, à condition d'avoir les autorisations et un bon guide !

Bien que les agences disent qu'il n'y a pas grand chose à voir dans cette région, elles commencent à vendre des ballades à dos d'éléphant, en pirogue, et des spectacles folkloriques dans la région du lac Lak alors qu'il y a encore des villages authentiques à découvrir.

Les villages de Dek Tu, Plei Phun, Kon Tum Konam et Kon Tum Kopung sont sans intérêt, parce que complètement dématérialisés.

Mieux vaut chercher d'autres villages comme Ko Kotu (Banhar), Kon Jari (Sedang).

Il faut insister pour rendre visite aux minorités Sedang, Bahnar, K'Ho ou Koho, Giarai, dont les moeurs et façons de vivre sont singulières et passionnantes. Ces ethnies s'ouvrent à peine au tourisme, il faut en profiter avant le rush qui deviendra inévitable dès que le gouvernement lâchera la pression et que les agences auront réalisé qu'il y a de l'argent à faire avec ces villages.

Par contre les villages Mnongs de Lê, et M'lieng de la région du Lac Lak sont sans intérêt.


  1. Sur la route de Dalat à Saigon, à 55 km de Dalat et à 30 km de la route nationale 10, on peut admirer les impressionnantes chutes d'eau de Pongour que l'on peut voir sur des posters vendus dans les grandes surfaces en France, et les chutes de Dambri à 15 km de la nationale 10. Ici encore certaines agences disent que c'est loin, que cela fait faire un détour, certaines vont jusqu'à dire qu'il n'y a plus d'eau à cause d'un barrage hydroélectrique construit en amont. Ce qui est vrai. Mais cela vaut aussi pour les chutes de Dray Sap et Draynur. D'où la nécessité de vérifier, de s'informer, ne fut ce que pour sortir des kits prêts à vendre !

Il faut se méfier des guides qui disent que Dray Sap et Dray Nur sont la même chose. C'est faux, ce sont deux cascades différentes

  1. Dans le delta du Mékong : 

  2. Saigon mérite qu'on lui consacre au moins une journée : ses marchés dont celui de Cholon avec son activité particulière mérite le détour, ses pagodes dont celle de l'empereur de Jade appelée aujourd'hui Phuoc Hai Tu(73 Mai Thi Luu, district 1), la pagode Thiên Hậu ou temple de la Dame Céleste(710 Nguyen Trai, District 5), la pagode Giác Lâm(118 Lac Long Quan, district 3), celles beaucoup moins visitées de Phuoc An Hoi Quan(184 Đ Hong Bang), Khánh Vân Nam Viện, unique pagode taoïste de la région(46/5 Lo Sieu, District 11), Nghia An Hoi Quan (678 Nguyen Trai, District 5), Tam Son Hoi Quan (118D Trieu Quang Phuc, District 5), Xa Loi (89 Ba Huyen Thanh Quan, quartier 7, district 3)

Il y a aussi la rue des Herboristes et les cabinets de médecine traditionnelle, le musée Fito de médecine traditionnelle(41 Hoang Du Khuong), unique au Vietnam, l'église Cham du père Tam et les cabinets d'infirmerie et de kinésithérapie qui l'entourent. Pour changer des traces de guerre que l'on exhibe un peu facilement, il y a aussi toutes les traces de la culture et de l'architecture françaises, avec les boulevards bordés de platanes, l'opéra, les vieux hôtels.

  1. Le village de Ben Tre, et ses ballades en vélo dans une nature luxuriante, sans bus de tourisme (pour combien de temps ? )

  2. L'île de An Binh, beaucoup plus touristique mais souvent négligée dans les circuits, avec ses jardins, ses vergers et la possibilité de rencontrer réellement des habitants.

  3. la visite de Rạch Giá, ex bastion de la résistance nationaliste, peut l'emporter sur Soc Trang : moins touristique, plus authentique, il y a plus de choses originales à voir. La pagode Phat Lon (« Grand Bouddha ») construite au XVIIIe siècle par les Khmers (rue Quang Trung). Au 18 rue Nguyen Cong Tru, un temple est dédié à Nguyen Trung Truc, chef d'un mouvement de résistance contre la France à la fin du XIXe siècle. Au 14 de la rue Nguyen Du, la pagode de Ong Bac De a été fondée par la communauté chinoise, au XIXe siècle. Elle est dédiée à Ong Bac De, principale divinité taoïste, réincarnation de « l'Empereur de Jade ». Au nord de Rach Gia, environ à 12 km, près du village de Vong The, le site archéologique de Oc Eo (fouillé autour des années 40) montre les traces d'une ville commerciale de l'empire indianisé du Fou Nan en relation avec le monde romain, la Chine et l'Asie du Sud-Est.

  4. Il y a encore la région de Châu Đốc avec le village de Phu Tan, berçeau de Huỳnh Phú Sổ, fondateur du Bouddhisme social Hòa Hảo, qui avait deux fois plus d'adeptes que le Caodaisme, dont il est délicat voir interdit de parler. Nous ne sommes pas arrivés à visiter de sites ou à rencontrer des adeptes Hòa Hảo. Agences et guides semblent très réservés à propos de cette secte.

Moins opportuniste que les Caodaistes, Huỳnh Phú Sổ a disparu en 1947. Sa mort reste une énigme tant les versions sont controversées. Il passait pour fou au yeux des colons Français qui tentèrent de l'enfermer faute de pouvoir le mettre en prison, il était un ennemi du régime Vietminh parce que son approche se voulait humanitaire, communautaire, solidaire, mais aussi nationaliste. Il pratiquait un contre-pouvoir politico-militaro-religieux, parfois très violent (le Caodaïsme l'a été aussi en son temps), pas toujours compatible avec le Bouddhisme originel.  Voir le livre de Francis Masgnaud - Un bouddhisme social et persécuté- édit Lucien Souny - 2009.

  1. Sa Dec, où a grandi Margueritte Duras regorge d'endroits sympathiques, en plus de la maison de L'Amant, telles que les vieilles maisons coloniales (rue Tran Hung Dao aux numéros 6B1, au 12B et au 14B), ou d'autres maisons de familles chinoises, qui se visitent à la demande, avec un peu de chance, ou avec un bon guide. Les vieilles pagodes et les environs sont magnifiques.

  2. Le marché flottant de Phong Dien, même sans gilet de sauvetage, mais avec un flash, se visite à 05h00 du matin et celui encore plus animé de Long Xuyen, où l'on peut découvrir avec discrétion un bidonville sur pilotis dissimulé dans les jacinthes d'eau, avec une population chaleureuse et accueillante. Ce village est beau et paisible.

  3. Et puis il y a tellement de choses à découvrir en dehors des copiés-collés des tours operators et des guides:

  4. des méthodes de soins traditionnelles (une consultation traditionnelle coûte 15 000 dongs), les herbes médicinales et leurs infusions, (délicieuse petite chrysanthème jaune), le thé relaxant au Lotus, le thé Ky Diêu tranquillisant du mont Ba Den,

  5. une multitude d'herbes aromatiques telles que le Rau răm à la saveur si particulière, l'herbe à phở le ngo ngai appelée coriandre épineuse, le tia to avec ses feuilles qui ressemble à des orties mauves, le sucre parfumé Đường thốt nốt issu des fruits du palmier Borassus  Thốt nốt ou Thốt lốt, le riz Nang Miên, la gelée noire aux herbes à base de mesona chinensis (sương sáo au sud - thạch đen au nord) que l'on trouve sur les marchés,  que l'on consomme en cube avec de la glace, dont les guides ne savent pas grand chose .

  6. des petits plats renversants, en dehors du savoureux phở, la croustillante pizza Hoành thánh chiên, la croquante salade de papaye verte Gỏi đu đủ, les légumes aigres-doux (đồ chua) ou lacto-fermentés comme les petites aubergines blanches en saumure (Ca Phao Muoi) et les différents pickles, les jeunes pousses de bambou préparées comme les asperges dont elles rappellent le goût, les mille et une façons de cuisiner le tofu, comme le đậu hũ ky (peau du tofu) que l'on utilise pour imiter la texture du blanc de poulet ou des crevettes, les protéines texturées de soja qui imitent la viande de boeuf (thịt bò đậu nành) ou du poisson, le tofu soyeux au sirop de gingembre đậu hũ nước đường ...à tomber par terre.

  7. la lutte de corde assise (lutte Chù On ), les théâtre de marionnettes de campagne, les monastères zen loin du bling-bling des pagodes rutilantes, les fêtes religieuses et les lieux de pèlerinages authentiques, la culture musicale des gongs des Hauts Plateaux (Cong chieng), la légende de Quan Am, et celle des trois sages - Luk - Fuk - Sau, de la grenouille à 3 pattes et le Feng Shui (phong thủy) Sino-Vietnamien dont tout le monde parle et que peu de gens maîtrisent et pourtant il y en a des traces partout, le Tai Chi Chuan, le Qi Cong et tant d'autres choses que les guides ne connaissent pas toujours.


Quelques liens intéressants :

  1. pour la diversité et la qualité des photos sur le Vietnam : http://www.vietnam-photograph.com

  2. pour des bons plans, des infos et des conseils efficaces, pour construire un circuit  http://www.guidevoyagevietnam.com

  3. pour la multitude de descriptions et de conseils :  http://guidefrancophonehanoi.com

  4. pour un tas d'informations utiles, mises à jour   http://lecourrier.vn/lecourrier/fr-fr/home/default.aspx

  5. pour encourager des jeunes guides des minorités du Nord :    http://sapaochau.org     et    http://sapasisters.webs.com

  6. pour le plaisir et de précieuses informations : le dialogue entre une grand mère vietnamienne et une jeune fille  http://ba-noi.com/blog


Quelques informations:

  1. Possibilité de demander un visa à l'arrivée: cela suppose d'avoir une lettre d'invitation transmise par mail par l'agence locale, de remplir un formulaire à l'arrivée, d'avoir une photo d'identité au format ordinaire et 45 U.S.$

  2. Bonne nouvelle (merci à Hai de Lana Tours, pour l'information en temps réel): le jeudi 18 juin 2015, le Premier Ministre du Vietnam Nguyen Tan Dung a signé une décision selon laquelle les citoyens de 5 pays européens bénéficieront d’une exemption de visa pour un voyage de 15 jours au maximum au Vietnam.

Cette décision entrera en vigueur le 1er juillet 2015 et sera valable jusqu’en janvier 2016. À cette date, une réévaluation déterminera une prolongation ou non jusqu’au 30 juin 2016. Les pays concernés sont la France, l’Allemagne, le Royaume Uni, l’Italie et l’Espagne.

Dans toutes les grandes villes, il y a des supermarchés Co op Mart équivalents à nos Carrefours, Auchan, Casino, à prix fixes et très compétitifs. L'eau en bouteille, les laitages, les paquets de café viet sont bien moins chers qu'ailleurs.

  1. le salaire mensuel moyen est entre 2 millions (80 €) et 4 millions (160€) de dongs selon les sources (les guides donnant toujours la moyenne minimum !)

  2. une bouteille d'eau de 1,5 litre coûte 10 000/12 000 dongs(0,36€) dans les petites boutiques, jusqu'à 30 000(1,10€) dans les restaurants et les hôtels

  3. un café expresso coûte 50 000 dongs(1,82€), un café vietnamien coûte 20 000/30 000 dongs (1,10€)

  4. une bière Saigon 1/2 litre coûte 8000 à 12000 dongs (0,38 à 0,44 €)

  5. un coca cola coûte 12 000 dongs en bouteille, 15 000 dongs en can (0,44€/0,55€)

  6.   En 2015 un timbre pour carte postale coûte 12 500 dongs. Certaines postes et boutiques imposent un tarif faux: 26 000 dongs.

  7. un kilo de riz coûte 9 000/15 000 dongs (0,55€) selon la qualité du riz

  8. un litre d'essence sans plomb coûte 17 000 dongs(0,70€) et un litre de gazoil 18000 dongs (0,72€) le litre

  9. un petit déjeuner occidental coûte 70 000 dongs (3 €)

  10. un petit déjeuner vietnamien coûte entre 15 000 et 20 000 dongs (0,55 à 0,77€)

  11. une soupe dans la rue coûte entre 30 000 et 50 000 dongs ( 0,80 à 1,12 €)

  12. un menu végétarien, un plat de tofu à la tomate ou des nems coûte 40 000/60 000 dongs (1,60/2,50€)

  13. un Ban Xeo (crêpe croustillante garnie) coûte entre 35 000 et 55 000 dongs selon le restaurant

  14. un repas carné complet avec assiette de fruits frais coûte entre 60 000 et 100 000 dongs (2€ et 4,00€)

  15. un sandwich Bánh mì coûte 20 000/30 000 dongs

  16. la majorité des hôtels et des agences pratiquent des tarifs internationaux (ce qui est paradoxal vu les salaires moyens)

  17. En 2012 on changeait 1 euro pour 27 100 vnd dans les bijouteries

  18. En 2014 on changeait 1 euro pour 28 800 vnd dans les bijouteries

  19. En 2015 on changeait 1 euro pour 23 000 vnd dans les bijouteries

 
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